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La zone d'action du mais «classe A» s'élargit

La charte «qualité mais grand Sud-Ouest» gagne la façade atlantique, change de nom, vise de nouveaux débouchés et publie un guide de bonnes pratiques pour les mais séchés à  la ferme.

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La charte «qualité mais grand Sud-Ouest» abandonne son nom pour devenir la charte «qualité mais classe A». Ce récent changement concerne aussi l'association créée en 1999 pour porter cette charte dont les piliers sont la traçabilité et la qualité sanitaire. Cette évolution annoncée officiellement le 15février dernier à  Bordeaux lors de l'assemblée générale de l'association, signifie avant tout que la notoriété de la charte est désormais acquise sur les marchés. Mais cette nouvelle dénomination est aussi l'occasion d'élargir la zone d'action de la charte. «L'association, explique Philippe Clavé, président de la structure et directeur céréales de Maisadour, vient en effet d'ouvrir ses adhésions aux organismes stockeurs ainsi qu'aux silos portuaires de quatre nouveaux départements. À savoir: la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, l'Indre et l'Indre-et-Loire». Pour mémoire, en dehors de ces quatre nouveaux départements de collecte, l'association regroupe les organismes stockeurs du grand Sud-Ouest situés dans les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes ainsi que dans les trois départements de la Vendée, de l'Aude et de la Haute-Vienne. Ouverture sur les marchés lointains Au total, avant élargissement, la charte compte 140 organismes stockeurs adhérents pour une part de marché qui, rapportée au tonnage de mais grain produit dans l'Hexagone, avoisine les 40%, soit près de 6millions de tonnes (Mt). Une part de marché qui pourrait atteindre les 50% pour la prochaine campagne lorsque seront comptabilisés les tonnages représentés par l'arrivée des quatre nouveaux départements. «On compte sur cet agrandissement de la zone d'action, précise Philippe Clavé, pour ouvrir plus de possibilités d'expédition de navires de gros tonnages comme les Panamax qui peuvent partir de LaRochelle ou de Nantes chargés de 50.000 à  60.000 tonnes de mais». Mais garanti sans OGM L'ouverture de débouchés nouveaux vers des destinations lointaines comme le Japon ou la Corée est un objectif affiché. Et la première expédition en octobre 2012 depuis Bordeaux–Bassens d'un navire de 25.000 tonnes vers le Japon a d'ailleurs été un des temps forts de la campagne en cours. Les acheteurs nippons se sont intéressés au mais français «classe A», car ils recherchaient, pour l'alimentation humaine essentiellement, des mais sans OGM et avec l'assurance d'une bonne qualité sanitaire. Les États-Unis qui les fournissent habituellement devaient faire face à  des problèmes de qualité et de récolte limitée pour cause de sécheresse. De l'autre côté, les mais de la Mer noire n'offraient pas la qualité suffisante. C'est donc dans ce contexte un peu particulier que le mais «classe A» est devenu compétitif pour ce type de marché. Et les audits que les acheteurs japonais et coréens ont menés avant de signer pour conclure ce nouveau courant d'affaires ont été «grandement facilités par l'existence de la charte qualité et de l'expérience des nombreux opérateurs qui la pratiquent depuis plus de dix ans» assure Philippe Clavé. M.-N. C. Séchage à  la fermeNouveauté pour 2013: à  partir de la prochaine récolte, les organismes stockeurs adhérents de la charte «qualité mais classe A» qui achèteront du mais séché et stocké à  la ferme devront fournir aux agriculteurs un guide de bonnes pratiques contenant les étapes à  respecter lors du séchage, du stockage, mais aussi de la conservation des céréales. Ce point est la principale nouveauté de la version 2013 de la charte «qualité mais classe A».
«Ce nouveau paragraphe, explique Philippe Clavé, doit permettre aux lots de mais concernés d'atteindre les normes commerciales». Le guide en question est un document de quelques pages. C'est surtout un support pédagogique de rappel qui sera bientôt en ligne sur le site internet de l'association.
http://maisclasse-a.com/
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