L'agriculture, cursus d'avenir
Alors que la fréquentation semble marquer le pas au niveau national, un tour d'horizon des différents établissements de formation permet de constater que les effectifs demeurent élevés dans les Pyrénées-Atlantiques. Toutefois, les filières agricoles proprement dites, présentent un bilan contrasté.
L'idée reçue selon laquelle l'enseignement agricole serait en crise ne semble pas prévaloir dans les Pyrénées-Atlantiques. « Dans notre département, l'enseignement agricole public se porte bien », confirme André Chanfreau, directeur de l'Établissement public local d'enseignement et de formation professionnelle agricole (1) et proviseur du lycée de Montardon. Ce constat est conforté par le bon recrutement de cette rentrée scolaire 2010.
En effet, avec plus de 1 300 élèves et apprentis dénombrés au sein de l'EPLEFPA, les effectifs connaissent une évolution positive. En outre, cette bonne tendance semble se vérifier dans toutes les filières de formation. Par exemple, le centre de formation par apprentissage (CFA) a vu ses effectifs passer de 350 à 460 étudiants, en trois ans. Les filières professionnelles, qui ont été recentrées, pour cette rentrée scolaire, dans les établissements d'Orthez et d'Oloron, bénéficient également de cette hausse.
Une nouvelle formation d'ingénieur agricole
Depuis trois ans maintenant, le Legta de Montardon propose une licence professionnelle axée sur la valorisation des produits de terroirs, « cela permet aux étudiants de prétendre à un Bac + 3 Chose qui est aujourd'hui très demandée », commente André Chanfreau. De plus, pour cette nouvelle année scolaire, l'établissement propose également une formation d'ingénieur par apprentissage, en partenariat avec l'École nationale d'ingénieurs des travaux agricoles de Bordeaux.
Ainsi, après deux années de formation traditionnelle à l'Enita, les élèves disposent de la possibilité de réaliser leur troisième année du cursus au sein d'un établissement des Pyrénées-Atlantiques. « Cette formation est orientée vers les productions animales, commente le directeur, aujourd'hui notre établissement fait figure de référence au sein de cette filière ».
Une forte attractivité
Si la formation agricole se porte bien dans notre département, c'est notamment en raison de sa faculté à drainer des étudiants de tous horizons. De ce fait, seulement 26 % des élèves sont issus du milieu agricole au sein du Legta de Montardon. Le bon positionnement géographique de l'établissement, mais surtout la volonté de proposer des parcours de formation diversifiés et modernisés semblent être à l'origine de ce phénomène.
La présence de sections sportives performantes constitue par exemple un argument de choix auprès des candidats. L'établissement développe également, de manière très active des coopérations internationales. Cette démarche a permis à une trentaine d'étudiants de réaliser un stage à l'étranger durant l'été, et permet chaque année, à plusieurs classes d'effectuer des voyages d'études hors de nos frontières.
Au-delà de ces aspects, André Chanfreau témoigne de la volonté de travailler en relation étroite avec les professionnels des filières concernées. Ce raisonnement doit notamment permettre de faire mieux correspondre les cursus scolaires avec les attentes de chaque profession. Pour cela, l'EPLEFPA peut s'appuyer sur des infrastructures d'éducation performantes, telles que l'exploitation agricole de Montardon qui a fait l'objet d'une récente modernisation. 1 - L'EPLEFPA regroupe les établissements d'Hasparren, Ostabat, Oloron, Orthez, Montardon et les exploitations correspondantes.
Fabien Brèthes
En effet, avec plus de 1 300 élèves et apprentis dénombrés au sein de l'EPLEFPA, les effectifs connaissent une évolution positive. En outre, cette bonne tendance semble se vérifier dans toutes les filières de formation. Par exemple, le centre de formation par apprentissage (CFA) a vu ses effectifs passer de 350 à 460 étudiants, en trois ans. Les filières professionnelles, qui ont été recentrées, pour cette rentrée scolaire, dans les établissements d'Orthez et d'Oloron, bénéficient également de cette hausse.
Une nouvelle formation d'ingénieur agricole
Depuis trois ans maintenant, le Legta de Montardon propose une licence professionnelle axée sur la valorisation des produits de terroirs, « cela permet aux étudiants de prétendre à un Bac + 3 Chose qui est aujourd'hui très demandée », commente André Chanfreau. De plus, pour cette nouvelle année scolaire, l'établissement propose également une formation d'ingénieur par apprentissage, en partenariat avec l'École nationale d'ingénieurs des travaux agricoles de Bordeaux.
Ainsi, après deux années de formation traditionnelle à l'Enita, les élèves disposent de la possibilité de réaliser leur troisième année du cursus au sein d'un établissement des Pyrénées-Atlantiques. « Cette formation est orientée vers les productions animales, commente le directeur, aujourd'hui notre établissement fait figure de référence au sein de cette filière ».
Une forte attractivité
Si la formation agricole se porte bien dans notre département, c'est notamment en raison de sa faculté à drainer des étudiants de tous horizons. De ce fait, seulement 26 % des élèves sont issus du milieu agricole au sein du Legta de Montardon. Le bon positionnement géographique de l'établissement, mais surtout la volonté de proposer des parcours de formation diversifiés et modernisés semblent être à l'origine de ce phénomène.
La présence de sections sportives performantes constitue par exemple un argument de choix auprès des candidats. L'établissement développe également, de manière très active des coopérations internationales. Cette démarche a permis à une trentaine d'étudiants de réaliser un stage à l'étranger durant l'été, et permet chaque année, à plusieurs classes d'effectuer des voyages d'études hors de nos frontières.
Au-delà de ces aspects, André Chanfreau témoigne de la volonté de travailler en relation étroite avec les professionnels des filières concernées. Ce raisonnement doit notamment permettre de faire mieux correspondre les cursus scolaires avec les attentes de chaque profession. Pour cela, l'EPLEFPA peut s'appuyer sur des infrastructures d'éducation performantes, telles que l'exploitation agricole de Montardon qui a fait l'objet d'une récente modernisation. 1 - L'EPLEFPA regroupe les établissements d'Hasparren, Ostabat, Oloron, Orthez, Montardon et les exploitations correspondantes.
Fabien Brèthes