L'Aquitaine à la conquête du marché bio
L'Aquitaine, première région avec Midi-Pyrénées pour la conversion des exploitations vers le bio, relève le défi de lancer sa propre marque, assortie d'une indication d'origine.
Avec ce projet, nous avons comme principaux objectifs de développer le revenu des agriculteurs bio aquitains et de structurer les filières en amont et en aval », a expliqué, jeudi 28 avril, Alain Rousset, président de la région Aquitaine lors de la réunion de lancement du chantier de création de la future marque territoriale « Bio d'Aquitaine ». Autres objectifs affichés : développer la production de qualité et favoriser les circuits courts afin de limiter les impacts environnementaux liés au transport.
Invités à débattre sur ce sujet, professionnels agricoles, élus et associations de consommateurs ont évoqué plusieurs pistes. La pertinence d'associer la région Midi-Pyrénées à la démarche a été soulevée étant donné les échanges qui existent déjà entre les producteurs et les transformateurs bio des deux régions. Comme l'a fait remarquer Philippe Lassalle Saint-Jean, le président de l'Association interprofessionnelle bio régionale (Arbio) d'Aquitaine, « il pourrait être intéressant d'adosser cette future marque produit à la marque collective de promotion et d'animation â€Bio Sud-Ouest†créée en 2006 ».
Et pour que chaque région garde sa lisibilité, les participants à la réunion ont évoqué la possibilité de travailler sur la base d'une marque ombrelle pouvant se décliner avec la signature propre à chacune des deux régions. Le débat reste ouvert sur ce vaste chantier. Définir ce que sera un produit « bio-aquitain »
Autre point crucial qui a animé les discussions de cette première réunion : quelle sera la définition du produit bio régional ? L'Arbio Aquitaine propose une définition à 50 % du poids des ingrédients. Un tel objectif est plus ou moins aisé à atteindre selon les produits transformés. Le sucre, par exemple, n'étant pas produit en Aquitaine, il est clair qu'une exigence plus élevée exclurait trop facilement certains types de produits transformés.
Pour l'heure, un comité de pilotage se met en place. Il sera constitué de deux groupes de travail. Le premier sera dédié à la formalisation du cahier des charges définissant les produits pouvant être retenus pour cette future marque territoriale. Le second planchera sur la mise en oeuvre de la stratégie de communication. Les premières conclusions sont attendues d'ici à juillet 2011 et le marquage des premiers produits est programmé pour fin 2011.
Marie-Noëlle Charles 70 % d'importation
Actuellement, comme la France est dans l'incapacité de répondre à la demande croissante de ses consommateurs en produits bio, elle importe donc massivement. Le pourcentage d'importation varie selon les produits. Ainsi, sur les jus de fruits, les fruits et légumes et les produits d'épicerie sèche bio, on estime que 70 % des achats bio sont couverts par l'importation.
2 000 bio en Aquitaine
L'Aquitaine compte aujourd'hui 2 000 agriculteurs bio et se situe comme la quatrième région française en nombre d'exploitations agricoles bio. Les surfaces bio représentent 3 % de la Surface agricole régionale.
Invités à débattre sur ce sujet, professionnels agricoles, élus et associations de consommateurs ont évoqué plusieurs pistes. La pertinence d'associer la région Midi-Pyrénées à la démarche a été soulevée étant donné les échanges qui existent déjà entre les producteurs et les transformateurs bio des deux régions. Comme l'a fait remarquer Philippe Lassalle Saint-Jean, le président de l'Association interprofessionnelle bio régionale (Arbio) d'Aquitaine, « il pourrait être intéressant d'adosser cette future marque produit à la marque collective de promotion et d'animation â€Bio Sud-Ouest†créée en 2006 ».
Et pour que chaque région garde sa lisibilité, les participants à la réunion ont évoqué la possibilité de travailler sur la base d'une marque ombrelle pouvant se décliner avec la signature propre à chacune des deux régions. Le débat reste ouvert sur ce vaste chantier. Définir ce que sera un produit « bio-aquitain »
Autre point crucial qui a animé les discussions de cette première réunion : quelle sera la définition du produit bio régional ? L'Arbio Aquitaine propose une définition à 50 % du poids des ingrédients. Un tel objectif est plus ou moins aisé à atteindre selon les produits transformés. Le sucre, par exemple, n'étant pas produit en Aquitaine, il est clair qu'une exigence plus élevée exclurait trop facilement certains types de produits transformés.
Pour l'heure, un comité de pilotage se met en place. Il sera constitué de deux groupes de travail. Le premier sera dédié à la formalisation du cahier des charges définissant les produits pouvant être retenus pour cette future marque territoriale. Le second planchera sur la mise en oeuvre de la stratégie de communication. Les premières conclusions sont attendues d'ici à juillet 2011 et le marquage des premiers produits est programmé pour fin 2011.
Marie-Noëlle Charles 70 % d'importation
Actuellement, comme la France est dans l'incapacité de répondre à la demande croissante de ses consommateurs en produits bio, elle importe donc massivement. Le pourcentage d'importation varie selon les produits. Ainsi, sur les jus de fruits, les fruits et légumes et les produits d'épicerie sèche bio, on estime que 70 % des achats bio sont couverts par l'importation.
2 000 bio en Aquitaine
L'Aquitaine compte aujourd'hui 2 000 agriculteurs bio et se situe comme la quatrième région française en nombre d'exploitations agricoles bio. Les surfaces bio représentent 3 % de la Surface agricole régionale.