Le GDS 64 renouvelle ses responsables
Les éleveurs des Pyénées-Atlantiques sont invités à participer aux assemblées locales et cantonales pour élire leurs nouveaux représentants au GDS.
Tous les cinq ans, les responsables professionnels du GDS (groupement de défense sanitaire) sont renouvelés aux différents échelons : local, cantonal, départemental. 2010 est année d'élections dans les groupements locaux de défense contre les maladies des animaux. Ce sera au tour des cantons et du département début 2011. Ces consultations sont importantes pour l'ensemble des éleveurs bovins, ovins et caprins car « c'est la définition et la mise en oeuvre de la politique sanitaire départementale qui est en jeu ».
Engagement collectif
S'agissant le plus souvent de maladies contagieuses, la lutte contre les maladies animales exige un engagement collectif dans la conception et l'application des mesures prévues. Les pionniers de l'action sanitaire, syndicats en tête, l'avaient bien compris dans les années mil neuf cent cinquante lorsqu'ils initiaient avec l'administration la création des groupements de défense sanitaire. Jusque-là , les initiatives individuelles prises pour contrer le fléau de la tuberculose s'étaient révélées être un fiasco total.
Le regroupement des énergies, avec tous les obstacles qu'ont dû surmonter les précurseurs, a connu les résultats que l'on sait. Les grandes maladies historiques ont aujourd'hui disparu ou sont en très net recul. Notre élevage est exposé à un risque permanent : la maladie coûte cher au producteur, le consommateur est inquiet, des entraves commerciales se développent, la biologie a sa part de « mystères ». Au vu de ce contexte, d'autres actions sont nécessaires afin d'améliorer la situation sanitaire de nos cheptels.
La responsabilité des éleveurs
Les éleveurs sont responsables de la santé du troupeau, individuellement et collectivement. Certes, la lutte contre les « grandes maladies », celles qui ont souvent une relation avec la santé humaine, comme la brucellose ou la tuberculose, ou d'autres comme la FCO, est placée sous l'autorité de l'administration, les services vétérinaires en l'occurrence, mais le succès nécessite, sans aucune ambiguité possible, l'implication de tous les éleveurs. Ils doivent également s'organiser afin de pourvoir aux adaptations nécessaires : celles liées par exemple, dans notre département, à la pratique de la transhumance.
L'efficacité de l'action des GDS, aux côtés de leurs partenaires (administration, vétérinaires, organisations d'élevage) leur confère une reconnaissance qui permet que leur soient confiées des actions réglementées d'une autre nature comme celles qui visent l'agalaxie, le varron, l'IBR.
Et les éleveurs ont d'autres soucis. Sous une forme moins collective (quoique), la BVD, la paratuberculose, la néosporose portent atteinte à leur outil de travail ou à leur production. Il faut alors s'organiser, concevoir et mettre en oeuvre des actions, les financer, etc.. Les caisses sanitaires constituent aussi dans ce département une des réponses aux besoins exprimés par les éleveurs.
Des représentants représentatifs
Une constante s'impose donc dans la lutte contre les maladies animales : l'implication des éleveurs dans la définition de la politique sanitaire et dans sa mise en oeuvre.
Ceci nécessite qu'ils soient représentés. L'organisation du GDS a ceci de remarquable que cette représentation est prévue dès le plus petit niveau institutionnel, celui de la commune.
Encore faut-il que les éleveurs volontaires qui bénéficient de la confiance de leurs pairs, développent un engagement minimum, notamment dans la fonction essentielle de relais qui est la leur : information des éleveurs du groupement, recensement et remontée des besoins, avec le souci d'exprimer la voix du plus grand nombre.
L'enjeu est de taille. À chacun d'en prendre conscience, en s'engageant individuellement et collectivement dans le fonctionnement de son groupement, et en participant aux assemblées générales électives qui se dérouleront prochainement.
Engagement collectif
S'agissant le plus souvent de maladies contagieuses, la lutte contre les maladies animales exige un engagement collectif dans la conception et l'application des mesures prévues. Les pionniers de l'action sanitaire, syndicats en tête, l'avaient bien compris dans les années mil neuf cent cinquante lorsqu'ils initiaient avec l'administration la création des groupements de défense sanitaire. Jusque-là , les initiatives individuelles prises pour contrer le fléau de la tuberculose s'étaient révélées être un fiasco total.
Le regroupement des énergies, avec tous les obstacles qu'ont dû surmonter les précurseurs, a connu les résultats que l'on sait. Les grandes maladies historiques ont aujourd'hui disparu ou sont en très net recul. Notre élevage est exposé à un risque permanent : la maladie coûte cher au producteur, le consommateur est inquiet, des entraves commerciales se développent, la biologie a sa part de « mystères ». Au vu de ce contexte, d'autres actions sont nécessaires afin d'améliorer la situation sanitaire de nos cheptels.
La responsabilité des éleveurs
Les éleveurs sont responsables de la santé du troupeau, individuellement et collectivement. Certes, la lutte contre les « grandes maladies », celles qui ont souvent une relation avec la santé humaine, comme la brucellose ou la tuberculose, ou d'autres comme la FCO, est placée sous l'autorité de l'administration, les services vétérinaires en l'occurrence, mais le succès nécessite, sans aucune ambiguité possible, l'implication de tous les éleveurs. Ils doivent également s'organiser afin de pourvoir aux adaptations nécessaires : celles liées par exemple, dans notre département, à la pratique de la transhumance.
L'efficacité de l'action des GDS, aux côtés de leurs partenaires (administration, vétérinaires, organisations d'élevage) leur confère une reconnaissance qui permet que leur soient confiées des actions réglementées d'une autre nature comme celles qui visent l'agalaxie, le varron, l'IBR.
Et les éleveurs ont d'autres soucis. Sous une forme moins collective (quoique), la BVD, la paratuberculose, la néosporose portent atteinte à leur outil de travail ou à leur production. Il faut alors s'organiser, concevoir et mettre en oeuvre des actions, les financer, etc.. Les caisses sanitaires constituent aussi dans ce département une des réponses aux besoins exprimés par les éleveurs.
Des représentants représentatifs
Une constante s'impose donc dans la lutte contre les maladies animales : l'implication des éleveurs dans la définition de la politique sanitaire et dans sa mise en oeuvre.
Ceci nécessite qu'ils soient représentés. L'organisation du GDS a ceci de remarquable que cette représentation est prévue dès le plus petit niveau institutionnel, celui de la commune.
Encore faut-il que les éleveurs volontaires qui bénéficient de la confiance de leurs pairs, développent un engagement minimum, notamment dans la fonction essentielle de relais qui est la leur : information des éleveurs du groupement, recensement et remontée des besoins, avec le souci d'exprimer la voix du plus grand nombre.
L'enjeu est de taille. À chacun d'en prendre conscience, en s'engageant individuellement et collectivement dans le fonctionnement de son groupement, et en participant aux assemblées générales électives qui se dérouleront prochainement.