Le mais passé au crible
L'agrosite de Montardon, dans les Pyrénées-Atlantiques, accueillait la semaine dernière deux journées dédiées à la culture du mais. Conférences et ateliers sur le terrain étaient au menu.
À première vue, rien ne ressemble plus à une parcelle de mais qu'une autre parcelle de mais. Les apparences sont trompeuses, car cette culture présente une multitude d'itinéraires de conduite, de variétés, de débouchés En outre, des progrès technologiques importants ont été réalisés dernièrement, par exemple en matière de préparation de sol, de désherbage ou encore de fertilisation. Bref, le mais est une production hautement technique.
Les 28 et 29 juin dernier sur l'agrosite de Montardon, dans les Pyrénées-Atlantiques, deux journées étaient totalement dédiées à cette filière, à l'initiative de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques, d'Arvalis, d'Euralis, de la Fédération départementale des CUMA et du lycée agricole de Pau-Montardon. Pour la deuxième année consécutive, ces « rencontres mais » avaient pour vocation de faire le point sur quelques thématiques d'actualité. L'an dernier, l'agriculture de précision et la maîtrise des produits phytosanitaires avaient été au coeur des débats. Cette année, les organisateurs avaient isolé quatre problématiques susceptibles de préoccuper les producteurs. Démonstrations à l'appui
Les techniques de travail du sol ont été longuement évoquées. Cette thématique a fait l'objet d'une conférence, avant d'être approfondie au travers d'un atelier pratique. Sur le terrain, les visiteurs ont pu découvrir quelques outils, mais aussi observer les incidences des différents itinéraires culturaux, gràce à des profils de sols.
L'essor des techniques culturales simplifiées est une des dernières évolutions majeures en matière de travail de sol. Désormais, les matériels disponibles sont nombreux et peuvent s'adapter à la plupart des contraintes rencontrées au sein des exploitations. Gràce à ces présentations, les participants ont pu se faire une idée un peu plus précise des atouts, mais aussi des limites de ces pratiques. Un cheminement idéal pour raisonner un investissement futur.
Autre domaine évoqué, la protection de la culture. Le sujet est d'actualité puisque les tàches de traitement se terminent aux quatre coins de la région. Plus globalement, c'est l'objectif de la réduction des doses de produits phytosanitaires qui est aujourd'hui au coeur de cette problématique. À ce titre, un zoom a été fait sur le plan Écophyto 2018, au travers de la présentation du bulletin de santé du végétal (BSV) et des pratiques de désherbage alternatives.
Si le mais a vu ses débouchés se multiplier au cours des dernières décennies, il reste aussi un fourrage privilégié pour de nombreux éleveurs. Localement, il est même considéré comme un pivot des systèmes fourragers. L'expression est bien connue. Un des deux ateliers proposés durant les après-midi a traité de cette question. L'autre a été consacré à un focus sur le marché mondial des céréales. Dans un contexte marqué par un manque de visibilité criant, le sujet intéresse de très près les producteurs. Avec une prévision de 950 millions de tonnes, la récolte mondiale 2012-2013 pourrait bien pulvériser, une nouvelle fois, le précédent record. Mais quelques interrogations subsistent (lire ci-dessous).
Au final, ces deux journées ont été riches d'enseignements pour les nombreux visiteurs qui se sont relayés sur le site. Bien qu'ayant enregistré une fréquentation inférieure à l'année dernière, la manifestation a attiré plus de trois cents participants durant les deux jours. Fabien Brèthes Le mais fourrage
Doté d'une valeur énergétique très élevée, l'ensilage de mais sert de base à l'alimentation
de nombreux troupeaux laitiers. À l'occasion des « rencontres mais », les organisateurs n'ont pas occulté cet aspect.
Un atelier thématique a été consacré au mais fourrage. L'occasion de préciser les exigences de cette culture ainsi que les bons usages de cet aliment et les préconisations des techniciens. En effet, l'ensilage de mais est un fourrage très intéressant, mais il demande une utilisation appropriée. La complémentation à l'aide de fourrages plus grossiers (foin, paille) s'avère fondamentale. Benoît Beaumont, de l'ARPEB (Association régionale pour l'expérimentation bovine) a également présenté les travaux de recherche actuels.
Les 28 et 29 juin dernier sur l'agrosite de Montardon, dans les Pyrénées-Atlantiques, deux journées étaient totalement dédiées à cette filière, à l'initiative de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques, d'Arvalis, d'Euralis, de la Fédération départementale des CUMA et du lycée agricole de Pau-Montardon. Pour la deuxième année consécutive, ces « rencontres mais » avaient pour vocation de faire le point sur quelques thématiques d'actualité. L'an dernier, l'agriculture de précision et la maîtrise des produits phytosanitaires avaient été au coeur des débats. Cette année, les organisateurs avaient isolé quatre problématiques susceptibles de préoccuper les producteurs. Démonstrations à l'appui
Les techniques de travail du sol ont été longuement évoquées. Cette thématique a fait l'objet d'une conférence, avant d'être approfondie au travers d'un atelier pratique. Sur le terrain, les visiteurs ont pu découvrir quelques outils, mais aussi observer les incidences des différents itinéraires culturaux, gràce à des profils de sols.
L'essor des techniques culturales simplifiées est une des dernières évolutions majeures en matière de travail de sol. Désormais, les matériels disponibles sont nombreux et peuvent s'adapter à la plupart des contraintes rencontrées au sein des exploitations. Gràce à ces présentations, les participants ont pu se faire une idée un peu plus précise des atouts, mais aussi des limites de ces pratiques. Un cheminement idéal pour raisonner un investissement futur.
Autre domaine évoqué, la protection de la culture. Le sujet est d'actualité puisque les tàches de traitement se terminent aux quatre coins de la région. Plus globalement, c'est l'objectif de la réduction des doses de produits phytosanitaires qui est aujourd'hui au coeur de cette problématique. À ce titre, un zoom a été fait sur le plan Écophyto 2018, au travers de la présentation du bulletin de santé du végétal (BSV) et des pratiques de désherbage alternatives.
Si le mais a vu ses débouchés se multiplier au cours des dernières décennies, il reste aussi un fourrage privilégié pour de nombreux éleveurs. Localement, il est même considéré comme un pivot des systèmes fourragers. L'expression est bien connue. Un des deux ateliers proposés durant les après-midi a traité de cette question. L'autre a été consacré à un focus sur le marché mondial des céréales. Dans un contexte marqué par un manque de visibilité criant, le sujet intéresse de très près les producteurs. Avec une prévision de 950 millions de tonnes, la récolte mondiale 2012-2013 pourrait bien pulvériser, une nouvelle fois, le précédent record. Mais quelques interrogations subsistent (lire ci-dessous).
Au final, ces deux journées ont été riches d'enseignements pour les nombreux visiteurs qui se sont relayés sur le site. Bien qu'ayant enregistré une fréquentation inférieure à l'année dernière, la manifestation a attiré plus de trois cents participants durant les deux jours. Fabien Brèthes Le mais fourrage
Doté d'une valeur énergétique très élevée, l'ensilage de mais sert de base à l'alimentation
de nombreux troupeaux laitiers. À l'occasion des « rencontres mais », les organisateurs n'ont pas occulté cet aspect.
Un atelier thématique a été consacré au mais fourrage. L'occasion de préciser les exigences de cette culture ainsi que les bons usages de cet aliment et les préconisations des techniciens. En effet, l'ensilage de mais est un fourrage très intéressant, mais il demande une utilisation appropriée. La complémentation à l'aide de fourrages plus grossiers (foin, paille) s'avère fondamentale. Benoît Beaumont, de l'ARPEB (Association régionale pour l'expérimentation bovine) a également présenté les travaux de recherche actuels.