Le ministre confirme la pertinence des mesures de lutte contre l’influenza
À l’issue des rencontres avec l’ensemble de la filière avicole et les élus concernés par la crise de l’influenza aviaire, le ministre de l’Agriculture a donc tenu à faire le point sur les mesures de lutte sanitaire mises en place dans le Sud-Ouest.
«Ce virus H5N8 a été tellement virulent et avec une propagation si rapide et dangereuse, que la mise en place d’un cordon sanitaire était la seule solution pour éviter de toucher à très grande vitesse toute la zone production, a réexpliqué Stéphane Le Foll. Ce virus est très différent des virus qui circulaient l’année dernière. Ceci a conduit à adapter la stratégie de lutte mise en œuvre, en complément des mesures classiques de gestion des foyers, avec des abattages préventifs et des mesures de restriction de mouvements».
Selon le ministère de l’Agriculture, l’efficacité de ces mesures d’abattage apparaît aujourd’hui réelle. «Certaines zones sont d’ores et déjà stabilisées et d’autres sont en voie de l’être». Dans les Landes, département dans lequel la propagation du virus a été particulièrement importante sur le front ouest dernièrement, les dernières constatations semblent confirmer cette tendance.
Révision de la zone de contrôle temporaire
Jeudi 26 janvier, la DDCSPP des Landes indiquait qu’aucun nouveau cas ni aucune suspicion n’étaient enregistrés en zone indemne. Plusieurs nouveaux foyers étaient toutefois suspectés dans la zone de protection, mais celle-ci ne s’est plus étendue géographiquement depuis la fin de semaine dernière.
En début de semaine dernière, ces éléments ont poussé les services sanitaires à revoir la zone de contrôle temporaire qui couvrait jusque-là l’ensemble des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. Celle-ci a été sensiblement réduite. Dans les Landes, elle ne concerne plus que la Chalosse, le reste du territoire étant repassé avec un statut de “zone indemne”.
Malgré ces nouvelles plutôt rassurantes sur le front ouest, la zone d’abattage préventif des palmipèdes a été étendue pour la quatrième fois hier par le ministère de l’agriculture, après la découverte de nouveaux foyers. 47 communes ont été ajoutées à la liste, la plupart se situant dans le Gers et les Pyrénées-Atlantiques. Au total, 337 sont donc désormais concernées.