Le poulet des Landes, une filière en avance sur son temps
Il y a tout juste cinquante ans, le poulet jaune des Landes élevé en liberté décrochait le premier label rouge de l’histoire. Produire sous un signe officiel de qualité, respecter le bien-être de l’animal et de l’environnement… Autant de concepts et d’attentes modernes que la filière du poulet des Landes appliquent depuis un demi-siècle. Ce concept est, plus que jamais, en phase avec les attentes des consommateurs.
Les photos ont jauni certes, mais dans le fond rien n’a changé. Des poulets qui gambadent sous les pins, des petites cabanes mobiles en lisière des pentes de Chalosse, des éleveurs distribuant du maïs dans les mangeoires… En l’espace de cinquante ans, l’élevage landais de volailles a su conserver toutes les valeurs qui constituent sa marque de fabrique.
En janvier 1965, le ministère de l’Agriculture délivrait au poulet jaune des Landes, élevé en liberté, le premier label rouge de l’histoire. Hautement symbolique, cette date ne marque en réalité qu’une étape dans la vie d’une filière qui cherche à s’organiser depuis quelques années déjà. Ce label vient couronner un travail de longue haleine conduit par une poignée d’hommes. Ces pionniers ont ouvert la voie, montrant le chemin vers une stratégie de qualité qui constituera un des fondements de l’agriculture landaise.