Le salon Mecamaïs 2016 a brillé de mille feux
Un plateau exceptionnel de machines, d’innovations et d’experts était présent à Mant, dans les Landes, ce mercredi 28 et ce jeudi 29 septembre, confortant un peu plus le statut de rendez-vous incontournable du salon organisé par l’association des CUMA du bassin de l’Adour.
Un grand ciel bleu, un soleil étincelant, une organisation sans faille et des expositions à la pointe de l’innovation. Voilà les principaux ingrédients qui ont permis au salon Mécamaïs de proposer une quatrième édition de très grande qualité. En matière de fréquentation, le directeur de la fédération des CUMA640, Richard Finot, qualifie l’édition 2016 «de bon cru» avec près de 6.000 visiteurs, dont 600 scolaires, même si l’impression visuelle de l’affluence a été modifiée par l’extension de la manifestation sur deux journées.
Contrairement aux deux précédentes éditions (en 2012 et 2014), le salon, organisé par les CUMA des Landes, du Gers, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées, a donc bénéficié d’une météo idéale. Un avantage incontestable pour ce type d’opération organisée en plein champs. Cependant, de telles conditions météo ont certainement poussé un grand nombre d’agriculteurs à rester à récolter du maïs. Ce paramètre a, lui aussi, pesé à coup sûr sur la fréquentation.
Pas seulement une vitrine de matériel
Au niveau de l’organisation, le salon n’a connu aucune fausse note. Pour cela, il s’est appuyé sur une mobilisation sans faille des bénévoles des CUMA locales, celles de Monségur et de Mant en tête. Du côté des exposants, tous les fournisseurs et intervenants du secteur étaient là. «On a essayé de bâtir une vitrine la plus complète possible de la filière, expliquait Fabrice Castéraa, le président de l’Association des CUMA du bassin de l’Adour. Comme à l’accoutumée, le matériel reste une dominante de Mécamaïs, mais on a essayé aussi de se pencher sur les techniques culturales et l’agronomie».
Avec ses 130 exposants, Mécamaïs a concentré en un seul lieu tout ce qui a trait à la culture du maïs: matériels bien sûr, mais aussi organismes de collecte, d’approvisionnement ou encore instituts et organismes techniques… «C’est devenu un rendez-vous qui compte, notamment en raison de sa fréquence de visiteurs et de son exposition», soufflait Jean-Pierre Fouché, responsable commercial de la société Claas.
Même son de cloche chez Väderstad, qui présentait sur place son dernier modèle de semoir rapide. «Cela ne fait que cinq ans que nous intervenons vraiment dans la production de maïs, indiquait le directeur commercial, François Doisy. Depuis cette date, Mécamaïs est une destination incontournable pour nous».
Technologie de dernière génération
Dans un environnement qui a beaucoup évolué, le salon s’est fait l’écho de l’époque. Les dernières innovations y étaient présentées, dans des domaines aussi divers que le semis, la récolte, la gestion des couverts végétaux ou encore le désherbage. Les visiteurs ont pu apercevoir par exemple les dernières générations des tracteurs Kubota, Case, Fendt, les nouvelles moissonneuses-batteuses Case IH et Claas, les derniers modèles de cueilleur Olimac et Oros…
Avec des démonstrations quasiment en continu, tous ces matériels ont pu être jugés en fonctionnement. Et les dégâts causés aux parcelles d’essais par le coup de vent du 13 septembre n’ont altéré en rien l’intérêt de ces démonstrations. Au contraire, les machines ont pu faire étalage de leur capacité à travailler en conditions difficiles.
À côté du volet “équipement”, de multiples rencontres techniques, conduites par des spécialistes, ainsi que des débats étaient également au programme. Là encore, les organisateurs avaient retenu des problématiques résolument dans l’air du temps. Mécamaïs a donc prouvé son statut de carrefour incontournable des professionnels de la filière.
Fabien Brèthes