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Le sort du glyphosate en suspens

La Commission européenne devrait reporter de six mois en juin 2016 au lieu de décembre 2015 sa décision concernant la prolongation de l’autorisation de mise sur le marché communautaire du glyphosate.

file-Bruxelles devrait repousser de six mois la décision de reconduire l’autorisation européenne du désherbant.
Bruxelles devrait repousser de six mois la décision de reconduire l’autorisation européenne du désherbant.

L’autorisation de l’herbicide de Monsanto, le plus utilisé dans le monde, ainsi que de plusieurs autres molécules phytosanitaires, arrive à échéance le 31 décembre prochain. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a confié à l’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques une nouvelle étude du glyphosate qui devrait être finalisée prochainement.

Sur cette base, Bruxelles décidera de la reconduction de l’autorisation européenne du désherbant. Mais la publication par l’Agence internationale pour la recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’un rapport qui classe le glyphosate comme cancérogène «probable chez l’homme», risque de prolonger l’examen de l’herbicide. La Commission a l’obligation légale de prolonger la période d’approbation d’une substance active, si les raisons du retard de son évaluation sont hors de son contrôle. Ce qui est le cas pour le glyphosate.

Inquiétude du Copa-Cogeca

Dans une lettre adressée le 16 septembre à Xavier Prats Monné, directeur général de la santé de la Commission européenne, le Copa-Cogeca (organisations et coopératives agricoles de l’UE) demande que la procédure de renouvellement soit accélérée. En effet, le glyphosate fait partie avec trente autres molécules d’un paquet de produits phytosanitaires en cours de réévaluation dans le cadre du programme dit AIR-2.

Le COPA-Cogeca se dit préoccupé par le retard indûment pris dans le processus de renouvellement, qui pourrait éventuellement conduire au retrait de certaines substances actives sur le marché. Cela «aurait une incidence négative sur tous les secteurs agricoles et représenteun problème majeur pour les agriculteurs et coopératives de l’Union européenne, en particulier dans la situation actuelle de crise de marché et de gestion de ravageurs et de maladies émergents». Depuis 1991, le nombre de substances actives disponibles pour les agriculteurs est passé de plus de 1000 à 400 actuellement.

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