Le Tursan conjugue le passé au présent
Visites de la cave, dégustations de vin, exposition et démonstrations des métiers d'autrefois, repas gastronomiques ont rythmé Festivignes à Geaune où les viticulteurs du Tursan fêtaient leur vin.
Un verre de Tursan à la main, les chanteurs du choeur d'hommes «Â Eths Amassats de Bigorra » ont enchaîné des chants traditionnels gascons dans le magasin de la cave des vignerons landais à Geaune. ® Photos D. M/Le Sillon
À Geaune dans les Landes, durant le week-end du 16 et 17 octobre, les narines se remplissaient tour à tour des doux fumets du pain qui cuit dans le four à bois, du cochon qui rôtit sur des braises de sarments de vigne, ou alors des odeurs vinicoles s'échappant de la toute proche cave des vignerons landais en pleine activité. S'ajoutaient aussi les moins agréables gaz d'échappement des vieux tracteurs qui reprenaient du service le temps d'un tour de piste. La Bastide fermée à toute circulation automobile était réservée à Festivignes et au salon « lire en Tursan ».
Cette année, les viticulteurs du Tursan avaient choisi de « partager l'esprit des Landes », comme affiché par le prospectus, avec une nouveauté dans leur fête : un salon des vieux métiers. Étaient donc exposés au-dessus du magasin de la cave, photos explicatives à l'appui, les outils de l'agriculteur et surtout du viticulteur landais d'il y a 60 à 80 ans : matériel de taille, mais aussi de traitement de la vigne, pressoir, égrappoir etc.
La viticulture au début du XXe siècle
Plus loin, une dizaine de tracteurs ramenait les visiteurs nostalgiques au sortir de la guerre, au moment où détenir un « Ford 9 N » était signe de richesse. « On l'achetait à l'époque à trois ou quatre agriculteurs » se souvient Yves Ducau, directeur des établissements Sotev à Saint-Sever et propriétaire des engins repeints à neuf. « Le Renault D22 ou le Massey Harris 820 Diesel étaient bien connus des Landais dans les années 1955 à 1957, mais celui qui avait la réputation d'être increvable, c'est le tracteur allemand Lanz à boule chaude ». Malgré leur grand àge, les tracteurs ont montré toute leur vigueur en entraînant la dépouilleuse ou la fendeuse de bûche de l'après-guerre.
Pour l'occasion aussi, boulanger, maréchal-ferrant, dresseur d'oie, fabricant de balais ou de cartouche, rémouleur, ébéniste, cardeuse, fileuse et tricoteuse ont fait revivre outils et méthodes de travail d'antan, pour le grand plaisir des visiteurs nombreux sous le chapiteau.
Samedi, journée gasconne, marcheurs, cavaliers et « VTTistes » ont lancé la fête dès le lever du jour avec une randonnée sur le beau circuit du chemin des vignes.
Un circuit qui permettait de découvrir la cave de producteurs indépendants du Tursan. Toute la journée, ces derniers accueillaient par ailleurs les visiteurs pour une grande foire au vin. La cave des vignerons landais, à Geaune, proposait quant à elle dégustations et promotions sur sa large gamme de produits, des rouges aux blancs moelleux, du Tursan pour le quotidien à la gamme prestige des vins de garde.
Et, comme dans les Landes une fête n'est pas vraiment fête sans de bons repas, les convives se sont régalés de spécialités du Sud-Ouest, le tout accompagné de chants basques (Michel Etcheverry) et gascons (Eths Amassats de Bigorra) et bien sûr arrosés de Tursan.
Dominique Maurel
Lire en Tursan
Conférences, rencontres, animations enfants et adultes sur le thème de l'aventure étaient cette année au programme du 15e salon « lire en Tursan » les 16 et 17 octobre à Geaune. Étaient notamment au rendez-vous Titouan Lamazou, Alix de Saint-André et de nombreux auteurs régionaux.
Cette année, les viticulteurs du Tursan avaient choisi de « partager l'esprit des Landes », comme affiché par le prospectus, avec une nouveauté dans leur fête : un salon des vieux métiers. Étaient donc exposés au-dessus du magasin de la cave, photos explicatives à l'appui, les outils de l'agriculteur et surtout du viticulteur landais d'il y a 60 à 80 ans : matériel de taille, mais aussi de traitement de la vigne, pressoir, égrappoir etc.
La viticulture au début du XXe siècle
Plus loin, une dizaine de tracteurs ramenait les visiteurs nostalgiques au sortir de la guerre, au moment où détenir un « Ford 9 N » était signe de richesse. « On l'achetait à l'époque à trois ou quatre agriculteurs » se souvient Yves Ducau, directeur des établissements Sotev à Saint-Sever et propriétaire des engins repeints à neuf. « Le Renault D22 ou le Massey Harris 820 Diesel étaient bien connus des Landais dans les années 1955 à 1957, mais celui qui avait la réputation d'être increvable, c'est le tracteur allemand Lanz à boule chaude ». Malgré leur grand àge, les tracteurs ont montré toute leur vigueur en entraînant la dépouilleuse ou la fendeuse de bûche de l'après-guerre.
Pour l'occasion aussi, boulanger, maréchal-ferrant, dresseur d'oie, fabricant de balais ou de cartouche, rémouleur, ébéniste, cardeuse, fileuse et tricoteuse ont fait revivre outils et méthodes de travail d'antan, pour le grand plaisir des visiteurs nombreux sous le chapiteau.
Samedi, journée gasconne, marcheurs, cavaliers et « VTTistes » ont lancé la fête dès le lever du jour avec une randonnée sur le beau circuit du chemin des vignes.
Un circuit qui permettait de découvrir la cave de producteurs indépendants du Tursan. Toute la journée, ces derniers accueillaient par ailleurs les visiteurs pour une grande foire au vin. La cave des vignerons landais, à Geaune, proposait quant à elle dégustations et promotions sur sa large gamme de produits, des rouges aux blancs moelleux, du Tursan pour le quotidien à la gamme prestige des vins de garde.
Et, comme dans les Landes une fête n'est pas vraiment fête sans de bons repas, les convives se sont régalés de spécialités du Sud-Ouest, le tout accompagné de chants basques (Michel Etcheverry) et gascons (Eths Amassats de Bigorra) et bien sûr arrosés de Tursan.
Dominique Maurel
Lire en Tursan
Conférences, rencontres, animations enfants et adultes sur le thème de l'aventure étaient cette année au programme du 15e salon « lire en Tursan » les 16 et 17 octobre à Geaune. Étaient notamment au rendez-vous Titouan Lamazou, Alix de Saint-André et de nombreux auteurs régionaux.
