L'élevage européen à l'unisson
L'Espagne, l'Italie, l'Irlande et la France ont signé un manifeste de position commune pour la PAC post-2013 dans cette filière, lors du Sommet de l'élevage, le 4 octobre.
La position commune de quatre piliers de l'élevage européen pour la PAC post-2013, concernant la viande bovine, a été officialisée au Sommet de l'élevage, le 4 octobre dernier. L'Espagne, l'Italie, l'Irlande et la France sont les pays signataires de ce manifeste. « L'enjeu est double : alerter les responsables politiques nationaux et européens des enjeux, et proposer des mesures d'orientation pour la PAC, à même de relancer une dynamique pour notre filière », a déclaré Pierre Chevalier, président de la Fédération nationale bovine (FNB), le 4 octobre, suite à cette signature.
Un risque de végétalisation
« Il faut refaire une PAC favorable à l'élevage », appuie Philippe Chotteau, responsable du département économie des filières à l'Institut de l'élevage. Car le risque de « végétalisation » de l'Union européenne existe. Une notion qui inquiète aussi les pouvoirs publics. « C'est une priorité. La France ne doit pas se spécialiser en production de céréales. La préservation de l'élevage permettra aussi de maintenir des productions de qualité et de maintenir de l'emploi dans tous les territoires », a déclaré Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, présent au sommet de l'élevage le 4 octobre. Professionnels, experts, pouvoirs publics semblent parler d'une même voix pour que la filière viande bovine tienne une place plus soutenue dans la future PAC. « Oui, il faut garder du couplage », soutient le ministre de l'agriculture. La question du recouplage de la PMTVA (prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes) est un point de la réforme de la PAC qui inquiète particulièrement la filière. « On ne peut pas considérer l'élevage uniquement du point de vue de la surface », a soutenu Javier Lopez, président de l'Association des producteurs espagnols de viande, un des signataires du manifeste. Convergence
Outre le recouplage de la PMTVA, la convergence des aides préoccupe aussi. La proposition actuelle, formulée par Bruxelles, entraînerait une diminution des aides, qui dépasserait cent euros par hectare pour la polyculture-élevage et la production laitière, selon le ministre de l'agriculture qui rencontrera le 9 octobre son homologue allemand. Par ailleurs, la position commune des quatre signataires du manifeste revient également sur « le maintien du budget européen agricole ». Quoi qu'il en soit, Stéphane Le Foll a réaffirmé que « pour le budget de la France, il avait fait le choix de maintenir les indemnités de compensation au niveau national et la prime pour la vache allaitante ».
« Il faut refaire une PAC favorable à l'élevage », appuie Philippe Chotteau, responsable du département économie des filières à l'Institut de l'élevage. Car le risque de « végétalisation » de l'Union européenne existe. Une notion qui inquiète aussi les pouvoirs publics. « C'est une priorité. La France ne doit pas se spécialiser en production de céréales. La préservation de l'élevage permettra aussi de maintenir des productions de qualité et de maintenir de l'emploi dans tous les territoires », a déclaré Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, présent au sommet de l'élevage le 4 octobre. Professionnels, experts, pouvoirs publics semblent parler d'une même voix pour que la filière viande bovine tienne une place plus soutenue dans la future PAC. « Oui, il faut garder du couplage », soutient le ministre de l'agriculture. La question du recouplage de la PMTVA (prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes) est un point de la réforme de la PAC qui inquiète particulièrement la filière. « On ne peut pas considérer l'élevage uniquement du point de vue de la surface », a soutenu Javier Lopez, président de l'Association des producteurs espagnols de viande, un des signataires du manifeste. Convergence
Outre le recouplage de la PMTVA, la convergence des aides préoccupe aussi. La proposition actuelle, formulée par Bruxelles, entraînerait une diminution des aides, qui dépasserait cent euros par hectare pour la polyculture-élevage et la production laitière, selon le ministre de l'agriculture qui rencontrera le 9 octobre son homologue allemand. Par ailleurs, la position commune des quatre signataires du manifeste revient également sur « le maintien du budget européen agricole ». Quoi qu'il en soit, Stéphane Le Foll a réaffirmé que « pour le budget de la France, il avait fait le choix de maintenir les indemnités de compensation au niveau national et la prime pour la vache allaitante ».