L'enjeu vital de la recherche maisicole
Présentant les activités d'expérimentation et de recherche, ces rencontres ont attiré le 8 et le 9 septembre à Pau-Montardon un public nombreux. Preuve que cette production affiche toujours un beau dynanisme malgré une conjoncture en dents de scie.
Depuis le début des années soixante, la station de recherche de Montardon dans les Pyrénées-Atlantiques mène des études sur la culture du mais. Un demi-siècle plus tard, cet agrosite représente l'épicentre de la recherche autour de cette céréale en France. Il regroupe, notamment, plusieurs organismes et instituts officiants au sein de la filière. Le site abrite, par exemple, la deuxième station expérimentale en importance d'Arvalis-Institut du végétal.
Les « journées mais », organisées les 8 et 9 septembre, ont permis de donner un aperçu du travail de recherche et d'expertise mené par l'institut du végétal, à l'intérieur de cette filière. Arvalis a dévoilé, à cette occasion, sa stratégie de recherche qui vise à favoriser l'émergence d'innovations et de conseils. « Cette démarche est un moyen de présenter tout le travail réalisé par l'institut au service des producteurs et de la filière En effet, les enjeux à relever pour le mais dans cette région sont importants », a expliqué Christophe Terrain, président d'Arvalis.
Ainsi, les participants ont pu, par exemple, réaliser une visite de la plate-forme de recherche, composée notamment de trente hectares de microparcelles. Le site de Montardon héberge également quatre serres climatisées et deux laboratoires. Chaque année, la station expérimentale réalise près de 200 essais portant sur l'évaluation de variétés, la protection des cultures, le désherbage ou encore le travail du sol.
Ces expérimentations concernent aussi bien la plante en elle-même, que les différentes utilisations que sont le mais fourrage, le mais doux, la production de semences ou encore les usages non alimentaires. Parmi les thèmes de recherche, le progrès génétique et le tri variétal représentent le premier axe de travail et d'expérimentation. Cette activité se traduit par une progression annuelle des rendements estimée à plus d'un quintal de production, chaque année.
Deuxième thème d'expérimentation, la protection des cultures constitue aujourd'hui un des enjeux majeurs de la filière. « Il existe, à l'heure actuelle, une véritable distorsion de concurrence sur ce sujet », considère Jean-Paul Renoux, ingénieur au sein de l'institut. En effet, ce dernier estime que la faiblesse de l'appareil de protection disponible et le coût de celui-ci représentent un manque à gagner équivalent à huit quintaux de rendement en moyenne. Pour palier à ce déficit, Arvalis exécute donc un gros travail de recherche visant à améliorer la protection des cultures et à baisser les coûts de protection.
Enfin, les activités de l'institut du végétal portent aussi sur l'amélioration de la compétitivité des différents débouchés de la production de mais, depuis l'expertise des systèmes de production de base, jusqu'à la valorisation.
Fournir des références technico-économiques Au final, l'objectif de tous ces travaux consiste à fournir des références technico-économiques et agronomiques permettant une meilleure maîtrise technique de la culture et de ses utilisations. S'adressant à un public varié, composé de producteurs, de responsables syndicaux, de techniciens, d'étudiants mais aussi d'élus, la manifestation a rencontré un réel succès, puisque plus de 1 500 personnes se sont succédées sur le site de Montardon, durant les deux journées. Cette réussite démontre que l'expertise et la maîtrise technique revêtent, plus que jamais, un grand intérêt pour les différents opérateurs de cette filière. Fabien BrèthesN.D.L.R : en parallèle, le palais Beaumont de Pau, a accueilli différentes assemblées générales et conférences organisées par Maiz'Europ.
Les « journées mais », organisées les 8 et 9 septembre, ont permis de donner un aperçu du travail de recherche et d'expertise mené par l'institut du végétal, à l'intérieur de cette filière. Arvalis a dévoilé, à cette occasion, sa stratégie de recherche qui vise à favoriser l'émergence d'innovations et de conseils. « Cette démarche est un moyen de présenter tout le travail réalisé par l'institut au service des producteurs et de la filière En effet, les enjeux à relever pour le mais dans cette région sont importants », a expliqué Christophe Terrain, président d'Arvalis.
Ainsi, les participants ont pu, par exemple, réaliser une visite de la plate-forme de recherche, composée notamment de trente hectares de microparcelles. Le site de Montardon héberge également quatre serres climatisées et deux laboratoires. Chaque année, la station expérimentale réalise près de 200 essais portant sur l'évaluation de variétés, la protection des cultures, le désherbage ou encore le travail du sol.
Ces expérimentations concernent aussi bien la plante en elle-même, que les différentes utilisations que sont le mais fourrage, le mais doux, la production de semences ou encore les usages non alimentaires. Parmi les thèmes de recherche, le progrès génétique et le tri variétal représentent le premier axe de travail et d'expérimentation. Cette activité se traduit par une progression annuelle des rendements estimée à plus d'un quintal de production, chaque année.
Deuxième thème d'expérimentation, la protection des cultures constitue aujourd'hui un des enjeux majeurs de la filière. « Il existe, à l'heure actuelle, une véritable distorsion de concurrence sur ce sujet », considère Jean-Paul Renoux, ingénieur au sein de l'institut. En effet, ce dernier estime que la faiblesse de l'appareil de protection disponible et le coût de celui-ci représentent un manque à gagner équivalent à huit quintaux de rendement en moyenne. Pour palier à ce déficit, Arvalis exécute donc un gros travail de recherche visant à améliorer la protection des cultures et à baisser les coûts de protection.
Enfin, les activités de l'institut du végétal portent aussi sur l'amélioration de la compétitivité des différents débouchés de la production de mais, depuis l'expertise des systèmes de production de base, jusqu'à la valorisation.
Fournir des références technico-économiques Au final, l'objectif de tous ces travaux consiste à fournir des références technico-économiques et agronomiques permettant une meilleure maîtrise technique de la culture et de ses utilisations. S'adressant à un public varié, composé de producteurs, de responsables syndicaux, de techniciens, d'étudiants mais aussi d'élus, la manifestation a rencontré un réel succès, puisque plus de 1 500 personnes se sont succédées sur le site de Montardon, durant les deux journées. Cette réussite démontre que l'expertise et la maîtrise technique revêtent, plus que jamais, un grand intérêt pour les différents opérateurs de cette filière. Fabien BrèthesN.D.L.R : en parallèle, le palais Beaumont de Pau, a accueilli différentes assemblées générales et conférences organisées par Maiz'Europ.