L’entreprise de pop-corn Nataïs recherche des producteurs pour 2021
Afin de dépasser le cap des 7.500 ha en 2021, Nataïs, leader européen du pop-corn, lance un appel à des agriculteurs désireux de s’impliquer dans la production, indique un communiqué. La société gersoise veut implanter 700 nouveaux hectares dans le Sud-Ouest.
L’entreprise souhaite nouer des partenariats avec des agriculteurs dans les départements du Gers, de la Haute-Garonne, des Landes, des Hautes-Pyrénées, du Lot-et-Garonne, du Tarn et du Tarn-et-Garonne. Ce partenariat se traduit par un accompagnement technique du semis jusqu’à la récolte visant à produire un maïs de qualité pour la filière et le consommateur.
«Depuis plusieurs années nous proposons aux producteurs de la région Sud-Ouest des partenariats “gagnants-gagnants”, indique Michael Ehmann, président fondateur de Nataïs, cité dans le communiqué. En échange d’une production de qualité, nous leur assurons une relation solide dans le cadre d’un contrat de production annuel avec la possibilité de reconduction dans la durée. Pour exemple, notre équipe d’ingénieurs agronomes les accompagne toute l’année, nous organisons également des formations et des réunions techniques qui leur sont dédiées. Un de nos points clé d’accompagnement est la formation autour de l’agriculture régénératrice».
Gain économique
La culture du maïs pop-corn offre aux producteurs un réel gain économique vis-à-vis d’une autre culture irriguée comme le maïs grain ou le soja, assure la société gersoise. En plus de cette valeur ajoutée, Nataïs propose un système de “bonus économique” à la tonne qui récompense les producteurs qui recherchent la performance technique : maîtrise du désherbage, pratique des couverts végétaux, utilisation de sondes d’irrigation, etc.
Cette recherche de nouvelles surfaces s’inscrit dans le projet Naturellement pop-corn, mis en œuvre par Nataïs, l’Inrae, l’Université Paul Sabatier, Agro d’oc et STMS. Il vise à développer une filière pop-corn de qualité, haut de gamme et tracée, valorisant chaque maillon via le développement d’un indicateur bilan carbone.
L’objectif est de mettre en place une rémunération qui récompense l’agriculteur, pour chaque tonne de carbone stockée dans le sol. «Pour le moment, dans le cadre de notre réseau fermes pilotes, cette gratification est évaluée à 45 €/tonne CO2», précise le communiqué.
L’équipe du Partenariat Agronomique propose plusieurs réunions en vidéoconférence. Les personnes intéressées peuvent se rendre sur la page d’actualités du site web Nataïs pour plus d’information et inscription aux réunions.
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