Les élus des Pyrénées-Atlantiques plébiscitent les CUMA
Une rencontre organisée à l'imitative de la Fédération départementale des Pyrénées-Atlantiques a permis de sensibiliser les élus du département aux activités et à la nécessité de ces structures.
Les activités des quelque 165 CUMA recensées dans les Pyrénées-Atlantiques touchent plus de la moitié des agriculteurs de ce département. Autant dire que ces structures participent incontestablement au maintien d'une agriculture compétitive, dans notre région. Afin de sensibiliser les élus à cette réalité, la Fédération départementale a organisé une rencontre à leur attention, le 15 septembre à Baigts-de-Béarn. « Lors de la quinzaine des CUMA, opération que nous avions organisée au mois de novembre dernier, nous n'avions pas forcément beaucoup mobilisé les élus, témoigne le président Guy Pémartin. Nous avons donc voulu leur faire découvrir ces structures, leur fonctionnement mais aussi leurs rôles ».Au travers des témoignages de responsables de six CUMA du département, les élus ayant répondu présent ont pu avoir un aperçu de la diversité mais aussi du caractère essentiel de ces organisations.
Des structures plus que jamais légitimes Illustration avec les déclarations de Jean-Baptiste Ferrand, adhérent de la CUMA Candau de Castétis. Installé en 2002, celui-ci estime avoir pu accéder à une mécanisation performante en ayant uniquement à acquérir les parts sociales de la CUMA. « Cela aurait été impossible autrement », avoue le jeune agriculteur, qui met aussi en avant le rôle social de ces structures, « ce fonctionnement nous permet d'entretenir des échanges et des liens avec les autres producteurs. Le côté humain est fondamental ».
Autre exemple avec la CUMA du Lene, qui a accueilli cette rencontre. Le président Jacques Laherrère estime, pour sa part, que la mise en commun des ressources afin d'acquérir du matériel, « permet de baisser sensiblement » les charges de mécanisation et ainsi de « maintenir des exploitations viables ».
Pour pouvoir continuer à accomplir ces missions et bien d'autres, Guy Pémartin assure « avoir besoin du soutien de partenaires » et notamment des différentes collectivités. Il est vrai que, dans un contexte agricole difficile, les CUMA se doivent de relever de nouveaux défis, mais aussi de continuellement s'adapter aux nouvelles problématiques techniques ou réglementaires. Par exemple, avec l'interdiction de l'usage de l'ammoniac liquide, de nombreuses structures vont être amenées à modifier en totalité leur matériel d'épandage. « J'espère que pour ce transfert d'activité ou pour d'autres travaux, nous serons accompagnés », avoue Guy Pémartin. Dans un département où la forte densité de petites et moyennes exploitations légitime complètement la présence des CUMA, l'accompagnement de différentes collectivités apparaît incontournable.
Ce rôle, Bernard Dupont, président de la commission agriculture du conseil général, entend bien continuer à l'assumer. « Les CUMA ont un bel avenir et le Conseil général est à leurs côtés Ce n'est pas maintenant que nous allons lever le pied. Nous entendons, par exemple, mieux cibler nos actions en fonction des demandes des représentants ».
Une analyse que partage la conseillère régionale, Sylvie Salabert, qui rappelle que le conseil régional octroie aux CUMA de nouvelles aides, concernant notamment la création d'installations de lavage. Au delà , l'élue se dit persuadée que la mise en commun des moyens humains nécessaires aux CUMA « doit participer à relancer l'emploi et notamment l'emploi salarié ». Les autres élus présents, ainsi que Philippe Rey, préfet des Pyrénées-Atlantiques, ont également témoigné de leur soutien à ces acteurs du territoire rural. Fabien Brèthes
Des structures plus que jamais légitimes Illustration avec les déclarations de Jean-Baptiste Ferrand, adhérent de la CUMA Candau de Castétis. Installé en 2002, celui-ci estime avoir pu accéder à une mécanisation performante en ayant uniquement à acquérir les parts sociales de la CUMA. « Cela aurait été impossible autrement », avoue le jeune agriculteur, qui met aussi en avant le rôle social de ces structures, « ce fonctionnement nous permet d'entretenir des échanges et des liens avec les autres producteurs. Le côté humain est fondamental ».
Autre exemple avec la CUMA du Lene, qui a accueilli cette rencontre. Le président Jacques Laherrère estime, pour sa part, que la mise en commun des ressources afin d'acquérir du matériel, « permet de baisser sensiblement » les charges de mécanisation et ainsi de « maintenir des exploitations viables ».
Pour pouvoir continuer à accomplir ces missions et bien d'autres, Guy Pémartin assure « avoir besoin du soutien de partenaires » et notamment des différentes collectivités. Il est vrai que, dans un contexte agricole difficile, les CUMA se doivent de relever de nouveaux défis, mais aussi de continuellement s'adapter aux nouvelles problématiques techniques ou réglementaires. Par exemple, avec l'interdiction de l'usage de l'ammoniac liquide, de nombreuses structures vont être amenées à modifier en totalité leur matériel d'épandage. « J'espère que pour ce transfert d'activité ou pour d'autres travaux, nous serons accompagnés », avoue Guy Pémartin. Dans un département où la forte densité de petites et moyennes exploitations légitime complètement la présence des CUMA, l'accompagnement de différentes collectivités apparaît incontournable.
Ce rôle, Bernard Dupont, président de la commission agriculture du conseil général, entend bien continuer à l'assumer. « Les CUMA ont un bel avenir et le Conseil général est à leurs côtés Ce n'est pas maintenant que nous allons lever le pied. Nous entendons, par exemple, mieux cibler nos actions en fonction des demandes des représentants ».
Une analyse que partage la conseillère régionale, Sylvie Salabert, qui rappelle que le conseil régional octroie aux CUMA de nouvelles aides, concernant notamment la création d'installations de lavage. Au delà , l'élue se dit persuadée que la mise en commun des moyens humains nécessaires aux CUMA « doit participer à relancer l'emploi et notamment l'emploi salarié ». Les autres élus présents, ainsi que Philippe Rey, préfet des Pyrénées-Atlantiques, ont également témoigné de leur soutien à ces acteurs du territoire rural. Fabien Brèthes