Les enjeux de l'eau et de la PAC
La FDSEA des Landes réunie en conseil d'administration a laissé dans ses débats une large place à l'irrigation et à la réforme de la PAC 2013.
Jeudi 1er juillet, la FDSEA des Landes réunissait son conseil d'administration dans les locaux de la chambre d'agriculture pour faire le point sur les dossiers en cours. Le conseil est largement revenu sur la nouvelle gestion de l'eau que l'administration veut mettre en place et qui préoccupe le monde agricole. C'était aussi le thème de la dernière session chambre (voir notre édition du 2 juillet) durant laquelle « les élus de la FDSEA ont fait en sorte de faire monter la pression et d'afficher notre détermination sur ce sujet » relate le président Capes.
Par l'intermédiaire de la FNSEA, de l'APCA, d'Irrigants de France et de JA, un rendez-vous a été demandé à M. Borloo, ministre de l'écologie, de l'énergie et du développement durable qui semble avoir « la main totale sur ce dossier ». À défaut de réponse rapide de sa part, les OPA s'adresseront au Premier Ministre. Dans l'attente, la profession suspend sa participation aux réunions sur ce thème et envisage d'arrêter tous les services rendus à la collectivité : épandage de boue, projets fonciers d'utilité publique
Réflexion autour de la réforme de la PACSur la réforme de la PAC de 2 013, les administrateurs ont débattu autour du projet de motion de la FNSEA. Cette motion a été travaillée à la FNSEA ainsi qu'en région lors de rencontres FRSEA. « Il s'agit d'un texte qui vise à décrire la PAC telle que la FNSEA la souhaite à l'avenir, c'est un texte très généraliste qui pose des fondements. Il ne s'agit pas de modalités pratiques d'application » a précisé Jean-Luc Capes. Cette motion insiste particulièrement sur la préférence communautaire, la question budgétaire, la nécessité d'avoir des outils d'intervention et de gestion de crise, les DPU, les autres types de soutien, la conditionnalité et le deuxième pilier.
Le conseil a notamment insisté sur la nécessité d'avoir un système qui permette une certaine stabilité du revenu des agriculteurs : assurances aléas climatiques, aléas économiques, mise en place de système de régulation des prix à la hausse et à la baisse Bien que la FNSEA soit prête à défendre autre chose, l'hectare semble devenir l'unité de paiement. Dans l'hypothèse d'une aide uniforme à l'hectare pour tous, le conseil insiste sur la nécessaire progressivité de sa mise en place.
Enfin, le conseil a constaté que seulement 87 % des cotisations étaient rentrées pour 2010. Début juin, les présidents de syndicats locaux ont été informés des adhérents qui n'étaient pas à jour dans leur commune. Charge à eux de recueillir les cotisations, notamment auprès des anciens exploitants, lors de tournée et des diverses réunions. D'autre part, le conseil a décidé que pour les abonnés non à jour à de leurs cotisation, Le Sillon du 3 juillet sera le dernier servi.
Par l'intermédiaire de la FNSEA, de l'APCA, d'Irrigants de France et de JA, un rendez-vous a été demandé à M. Borloo, ministre de l'écologie, de l'énergie et du développement durable qui semble avoir « la main totale sur ce dossier ». À défaut de réponse rapide de sa part, les OPA s'adresseront au Premier Ministre. Dans l'attente, la profession suspend sa participation aux réunions sur ce thème et envisage d'arrêter tous les services rendus à la collectivité : épandage de boue, projets fonciers d'utilité publique
Réflexion autour de la réforme de la PACSur la réforme de la PAC de 2 013, les administrateurs ont débattu autour du projet de motion de la FNSEA. Cette motion a été travaillée à la FNSEA ainsi qu'en région lors de rencontres FRSEA. « Il s'agit d'un texte qui vise à décrire la PAC telle que la FNSEA la souhaite à l'avenir, c'est un texte très généraliste qui pose des fondements. Il ne s'agit pas de modalités pratiques d'application » a précisé Jean-Luc Capes. Cette motion insiste particulièrement sur la préférence communautaire, la question budgétaire, la nécessité d'avoir des outils d'intervention et de gestion de crise, les DPU, les autres types de soutien, la conditionnalité et le deuxième pilier.
Le conseil a notamment insisté sur la nécessité d'avoir un système qui permette une certaine stabilité du revenu des agriculteurs : assurances aléas climatiques, aléas économiques, mise en place de système de régulation des prix à la hausse et à la baisse Bien que la FNSEA soit prête à défendre autre chose, l'hectare semble devenir l'unité de paiement. Dans l'hypothèse d'une aide uniforme à l'hectare pour tous, le conseil insiste sur la nécessaire progressivité de sa mise en place.
Enfin, le conseil a constaté que seulement 87 % des cotisations étaient rentrées pour 2010. Début juin, les présidents de syndicats locaux ont été informés des adhérents qui n'étaient pas à jour dans leur commune. Charge à eux de recueillir les cotisations, notamment auprès des anciens exploitants, lors de tournée et des diverses réunions. D'autre part, le conseil a décidé que pour les abonnés non à jour à de leurs cotisation, Le Sillon du 3 juillet sera le dernier servi.