Les indications géographiques désormais mieux protégées à l’international
Le 21 mai, les 28 délégations membres de l’Arrangement de Lisbonne (qui concerne la protection des appellations d’origine) ont décidé à l’unanimité d’étendre aux indications géographiques le système international de protection et d’enregistrement des appellations d’origine.
Sur les 28 États membres (dont la France fait partie), les indications géographiques «bénéficieront d’un haut niveau de protection», se sont félicités le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et le secrétaire d’État au Commerce extérieur Matthias Fekl dans un communiqué, considérant cette avancée comme «une véritable reconnaissance internationale de la pertinence du concept d’indication géographique». Gage de qualité, les indications géographiques améliorent les revenus des producteurs et jouent un rôle important dans le dynamisme économique des territoires.
Stéphane Le Foll et Mathias Fekl, «engagés en faveur d’une "diplomatie des terroirs" qui promeut les productions de qualité liées à l’origine et la défense des savoir-faire dans toutes les enceintes de négociations», voient donc dans cette révision de l’Arrangement de Lisbonne un encouragement à poursuivre leur démarche, notamment dans le cadre des négociations de l’accord de libre-échange UE/États-Unis, mais également à l’OMC.