Les pathologies respiratoires
Suite de la série d'articles proposés par le Groupement de défense sanitaire des Pyrénées-Atlantiques pour assurer une santé optimale des veaux nés ou à naître.
Les bovins ont une grande fragilité respiratoire, du fait de leur capacité pulmonaire limitée. Pour compenser ce point faible, ils doivent respirer un air très propre, c'est-à -dire sans poussière, peu chargé en vapeur d'eau et en gaz viciés (ammoniac, méthane, gaz carbonique), et le plus sain possible (faible charge bactérienne). Si ce n'est pas le cas, il y a un risque important d'apparition de troubles respiratoires qui peuvent laisser des séquelles irréversibles à l'animal quand elles ne provoquent pas sa mort.
Dans la plupart des élevages à problèmes, ce sont des conditions d'ambiance défectueuses au niveau du logement des animaux qui sont à l'origine des pathologies respiratoires rencontrées sur les veaux. 1 Les principales maladies respiratoires bovines » Plusieurs catégories d'agents pathogènes peuvent être à l'origine des maladies respiratoires chez les vaches et leurs veaux :
- Des bactéries : pasteurelles (pasteurella multocida, mannheimia haemolytica), mycoplasmes.
- Des virus : virus respiratoire syncytial (RSV), virus parainfluenza 3 (PI3), virus BHV1 (IBR).
- Des parasites : dictyocaules.
Les microbes pathogènes (bactéries, virus) peuvent agir seuls ou en interaction pour déclencher ce que l'on appelle communément une grippe. Leur capacité de multiplication et de diffusion est très élevée dans des conditions favorables pour eux (confinement + courants d'airs + promiscuité + affaiblissement des animaux). D'où une contagiosité souvent élevée de ces maladies. 2 Conduite à tenir en cas d'épisode de pathologies respiratoires sur les veaux » Un traitement curatif des maladies respiratoires au moyen d'antibiotiques n'est efficace que sur les affections d'origine bactérienne (pasteurelloses, mycoplasmoses). Il n'existe pas de traitement anti-infectieux efficace contre les troubles respiratoires d'origine virale (RSV, IBR, PI3). Cependant, un traitement antibiotique peut se justifier dans le souci de juguler les surinfections bactériennes, fréquemment associées aux infections virales.
Voici quelques règles en cas de suspicion de problèmes respiratoires : » Prendre la température rectale - Une hyperthermie (40°C ou plus) est le signe le plus fiable et le plus précoce de l'installation d'une infection pulmonaire. » Traitement - Commencer le traitement le plus tôt possible dès que l'infection est diagnostiquée. La précocité d'intervention est un gage de la réussite du traitement et de la guérison rapide et complète des animaux. Il faut en priorité lutter contre l'infection et la surinfection au moyen d'antibiotiques. Demandez systématiquement conseil à votre vétérinaire ou référez-vous au protocole de soins.
Outre les antibactériens, le traitement doit comporter, surtout si l'affection a déjà atteint un stade avancé :
- Un anti-inflammatoire non stéroidien (AINS).
- Un mucolytique (fluidifiant) ou un mucorégulateur.
- Des soins très attentifs aux veaux malades (bonnes conditions d'ambiance et d'hygiène, confort optimum). » Vétérinaire - S'il n'y a pas de réaction favorable du veau au traitement au bout de 48 heures (baisse de la fièvre, retour de l'appétit, récupération du tonus), il faut rappeler le vétérinaire qui prescrira un traitement de substitution. » Durée - Le traitement ne doit pas être interrompu trop tôt après la disparition des symptômes. Il convient de le poursuivre encore 48 heures (soit une durée totale de traitement de 6 à 7 jours).
Cependant, il faut jamais oublier que le meilleur traitement des maladies respiratoires, c'est leur prévention. Confort optimum, le paillage suffisant, bonne ambiance, hygiène rigoureuse du logement des veaux et, en cas de risque avéré, vaccination des mères et/ou de leur veau (lire article ci-dessous) sont les composantes fondamentales de cette prévention.
Dans la plupart des élevages à problèmes, ce sont des conditions d'ambiance défectueuses au niveau du logement des animaux qui sont à l'origine des pathologies respiratoires rencontrées sur les veaux. 1 Les principales maladies respiratoires bovines » Plusieurs catégories d'agents pathogènes peuvent être à l'origine des maladies respiratoires chez les vaches et leurs veaux :
- Des bactéries : pasteurelles (pasteurella multocida, mannheimia haemolytica), mycoplasmes.
- Des virus : virus respiratoire syncytial (RSV), virus parainfluenza 3 (PI3), virus BHV1 (IBR).
- Des parasites : dictyocaules.
Les microbes pathogènes (bactéries, virus) peuvent agir seuls ou en interaction pour déclencher ce que l'on appelle communément une grippe. Leur capacité de multiplication et de diffusion est très élevée dans des conditions favorables pour eux (confinement + courants d'airs + promiscuité + affaiblissement des animaux). D'où une contagiosité souvent élevée de ces maladies. 2 Conduite à tenir en cas d'épisode de pathologies respiratoires sur les veaux » Un traitement curatif des maladies respiratoires au moyen d'antibiotiques n'est efficace que sur les affections d'origine bactérienne (pasteurelloses, mycoplasmoses). Il n'existe pas de traitement anti-infectieux efficace contre les troubles respiratoires d'origine virale (RSV, IBR, PI3). Cependant, un traitement antibiotique peut se justifier dans le souci de juguler les surinfections bactériennes, fréquemment associées aux infections virales.
Voici quelques règles en cas de suspicion de problèmes respiratoires : » Prendre la température rectale - Une hyperthermie (40°C ou plus) est le signe le plus fiable et le plus précoce de l'installation d'une infection pulmonaire. » Traitement - Commencer le traitement le plus tôt possible dès que l'infection est diagnostiquée. La précocité d'intervention est un gage de la réussite du traitement et de la guérison rapide et complète des animaux. Il faut en priorité lutter contre l'infection et la surinfection au moyen d'antibiotiques. Demandez systématiquement conseil à votre vétérinaire ou référez-vous au protocole de soins.
Outre les antibactériens, le traitement doit comporter, surtout si l'affection a déjà atteint un stade avancé :
- Un anti-inflammatoire non stéroidien (AINS).
- Un mucolytique (fluidifiant) ou un mucorégulateur.
- Des soins très attentifs aux veaux malades (bonnes conditions d'ambiance et d'hygiène, confort optimum). » Vétérinaire - S'il n'y a pas de réaction favorable du veau au traitement au bout de 48 heures (baisse de la fièvre, retour de l'appétit, récupération du tonus), il faut rappeler le vétérinaire qui prescrira un traitement de substitution. » Durée - Le traitement ne doit pas être interrompu trop tôt après la disparition des symptômes. Il convient de le poursuivre encore 48 heures (soit une durée totale de traitement de 6 à 7 jours).
Cependant, il faut jamais oublier que le meilleur traitement des maladies respiratoires, c'est leur prévention. Confort optimum, le paillage suffisant, bonne ambiance, hygiène rigoureuse du logement des veaux et, en cas de risque avéré, vaccination des mères et/ou de leur veau (lire article ci-dessous) sont les composantes fondamentales de cette prévention.