Les prédateurs en ligne de mire
Loups, lynx, ours
Les Jeunes Agriculteurs veulent trouver des solutions pour que les montagnes redeviennent «vivables"
La problématique des prédateurs n'a pas été occultée durant cette session montagne des JA nationaux. « C'est une réalité dans les zones de montagne, explique François Thabuis (notre photo ci-contre). Il faut que nous trouvions des solutions. Ces territoires doivent être vivables pour les hommes et les femmes qui y travaillent ». Producteur de Reblochon en Savoie, le jeune éleveur est confronté à la présence du loup. Il a pu se faire une idée sur les problèmes liés à la présence de l'ours dans les Pyrénées.« Une véritable politique de régulation »
La présence du loup en France est accompagnée par un plan national. Ce plan se compose de mesures d'accompagnement et de mesures d'indemnisation. Le groupe national loup, en charge de discuter de la définition et de l'évolution du plan loup, regroupe l'ensemble des acteurs impliqués : pouvoirs publics et socio-professionnels.
Depuis 2011, la FNO et la FNSEA, pour montrer leur désaccord avec la politique nationale, ont décidé de ne plus siéger dans cette instance. « Les Jeunes Agriculteurs ont choisi de ne pas suivre cette position, sans l'exclure à moyen terme, mais préférant commencer par formuler des propositions d'évolution du plan loup ». Une stratégie que les JA estiment payante, car « plusieurs avancées décisives ont été obtenues ». Et de citer la possibilité pour un éleveur de bénéficier d'une autorisation de tir de défense si un éleveur situé à proximité dispose lui-même d'un tir de défense ; la possibilité de procéder à des tirs de défense avec des armes à canons rayés ; la possibilité de déléguer son autorisation de tir à une tierce personne ; la suppression des trois semaines entre tir de défense et tir de prélèvement ; la suppression du plafond de quatre attaques pour bénéficier des indemnisations pour pertes indirectes.
« Nous sommes conscients que ces avancées sont toutes relatives par rapport aux difficultés que rencontrent les éleveurs au quotidien », tempèrent les JA. Comme la FNSEA, ces derniers militent donc pour « une véritable politique de régulation » qui « redonne au loup la peur de l'homme et des troupeaux domestiques ». Car pour les JA, « la situation actuelle n'est pas supportable ». Yannick Allongue
La présence du loup en France est accompagnée par un plan national. Ce plan se compose de mesures d'accompagnement et de mesures d'indemnisation. Le groupe national loup, en charge de discuter de la définition et de l'évolution du plan loup, regroupe l'ensemble des acteurs impliqués : pouvoirs publics et socio-professionnels.
Depuis 2011, la FNO et la FNSEA, pour montrer leur désaccord avec la politique nationale, ont décidé de ne plus siéger dans cette instance. « Les Jeunes Agriculteurs ont choisi de ne pas suivre cette position, sans l'exclure à moyen terme, mais préférant commencer par formuler des propositions d'évolution du plan loup ». Une stratégie que les JA estiment payante, car « plusieurs avancées décisives ont été obtenues ». Et de citer la possibilité pour un éleveur de bénéficier d'une autorisation de tir de défense si un éleveur situé à proximité dispose lui-même d'un tir de défense ; la possibilité de procéder à des tirs de défense avec des armes à canons rayés ; la possibilité de déléguer son autorisation de tir à une tierce personne ; la suppression des trois semaines entre tir de défense et tir de prélèvement ; la suppression du plafond de quatre attaques pour bénéficier des indemnisations pour pertes indirectes.
« Nous sommes conscients que ces avancées sont toutes relatives par rapport aux difficultés que rencontrent les éleveurs au quotidien », tempèrent les JA. Comme la FNSEA, ces derniers militent donc pour « une véritable politique de régulation » qui « redonne au loup la peur de l'homme et des troupeaux domestiques ». Car pour les JA, « la situation actuelle n'est pas supportable ». Yannick Allongue