Les règles de transport des animaux
Le choix et l'entretien de la bétaillère constituent des facteurs importants pour déplacer les bovins dans de bonnes conditions et répondre aux exigences réglementaires.
Pour le transport de gros bétail, le véhicule comporte sur l'avant, les côtés et l'arrière des panneaux pleins de 1,40 mètre de haut. Des barrières et des dispositifs «pose-à -terre» peuvent faciliter la montée des animaux. © Réussir
Les agriculteurs bénéficient d'une dérogation quant à l'obligation d'un Catav (certificat d'aptitude au transport d'animaux vivants). Ils doivent néanmoins répondre à un certain nombre de réglementations concernant la circulation routière des véhicules agraires ou le bien-être animal.
Comme tout véhicule agricole traîné ou semi-porté, la bétaillère doit être réceptionnée par la Drire et conforme aux normes européennes de travail. Lors de l'achat, en neuf ou d'occasion, le document « barré rouge » en attestant doit être délivré. Pour ne pas entraver la sécurité des autres utilisateurs de la route, la bétaillère doit être étanche pour contenir les déjections animales. Après usage, laver le véhicule est sanitaire et limite la corrosion. Certifiée conforme Pour le transport de gros bétail, le véhicule comporte sur l'avant, les côtés et l'arrière des panneaux pleins de 1,40 mètre de haut. Au-dessus, les barreaux de contention sont suffisamment rapprochés pour ne pas laisser le museau ou un membre de l'animal dépasser, tout en offrant une bonne ventilation. Le sommet de la bétaillère doit comporter une structure facilitant l'apposition d'une bàche de protection : la législation impose en effet la protection des animaux contre toutes les intempéries (soleil, précipitations).
La réglementation européenne n° 1/2005 du 22 décembre 2004 relative à la protection des animaux pendant le transport stipule quelques principes. Notamment, que la conception, mais également l'entretien, doivent éviter tout risque de blesser ou de faire souffrir l'animal et en assurer la sécurité. Il en est de même du dispositif de chargement. Ainsi la bétaillère ne présentera pas de parties saillantes. La surface du plancher évitera à l'animal de glisser : une tôle larmée est un minimum, une surface en résine recouverte de granulés en caoutchouc, un plus. Pour éviter toute chute pendant le transport avec une bétaillère à demi remplie, une barrière intérieure sur un support coulissant permettra de contenir les animaux dans un espace suffisamment restreint afin qu'ils assurent mutuellement leur stabilité. Ils ne doivent pas non plus être trop serrés : un animal qui a chuté devra en effet avoir assez d'espace pour se relever.
Des contrôles réguliers pendant le transport par le conducteur garantissent le confort des animaux. Par ailleurs, les animaux transportés seront accompagnés de leurs documents d'identification, à savoir le passeport bovin et son ASDA (attestation sanitaire de délivrance anticipée), également appelée « carte verte » (ou « carte jaune » pour les bovins destinés à l'engraissement). L'ASDA doit être signée et datée du jour du départ définitif de l'exploitation. Et les animaux porteront leurs deux boucles d'identification lisibles. 1. Cette dérogation n'est valable que dans le cas d'un transport avec sa bétaillère, en main propre, en copropriété ou en CUMA.Ludovic Vimond Avant de démarrerLe conducteur doit disposer dans la bétaillère du certificat de la Drire (direction régionale de la recherche, de l'industrie et de l'environnement) : document barré d'un trait rouge.
Le véhicule doit être en bon état, notamment en ce qui concerne les freins et les dispositifs de signalisation. Vérifier le fonctionnement des feux et clignotants avant de charger
les animaux. Le transport sera le plus court possible pour le bien-être des animaux.
Disposer d'une roue de secours, d'un cric et des clés nécessaires réduit l'immobilisation en cas de crevaison.
Comme tout véhicule agricole traîné ou semi-porté, la bétaillère doit être réceptionnée par la Drire et conforme aux normes européennes de travail. Lors de l'achat, en neuf ou d'occasion, le document « barré rouge » en attestant doit être délivré. Pour ne pas entraver la sécurité des autres utilisateurs de la route, la bétaillère doit être étanche pour contenir les déjections animales. Après usage, laver le véhicule est sanitaire et limite la corrosion. Certifiée conforme Pour le transport de gros bétail, le véhicule comporte sur l'avant, les côtés et l'arrière des panneaux pleins de 1,40 mètre de haut. Au-dessus, les barreaux de contention sont suffisamment rapprochés pour ne pas laisser le museau ou un membre de l'animal dépasser, tout en offrant une bonne ventilation. Le sommet de la bétaillère doit comporter une structure facilitant l'apposition d'une bàche de protection : la législation impose en effet la protection des animaux contre toutes les intempéries (soleil, précipitations).
La réglementation européenne n° 1/2005 du 22 décembre 2004 relative à la protection des animaux pendant le transport stipule quelques principes. Notamment, que la conception, mais également l'entretien, doivent éviter tout risque de blesser ou de faire souffrir l'animal et en assurer la sécurité. Il en est de même du dispositif de chargement. Ainsi la bétaillère ne présentera pas de parties saillantes. La surface du plancher évitera à l'animal de glisser : une tôle larmée est un minimum, une surface en résine recouverte de granulés en caoutchouc, un plus. Pour éviter toute chute pendant le transport avec une bétaillère à demi remplie, une barrière intérieure sur un support coulissant permettra de contenir les animaux dans un espace suffisamment restreint afin qu'ils assurent mutuellement leur stabilité. Ils ne doivent pas non plus être trop serrés : un animal qui a chuté devra en effet avoir assez d'espace pour se relever.
Des contrôles réguliers pendant le transport par le conducteur garantissent le confort des animaux. Par ailleurs, les animaux transportés seront accompagnés de leurs documents d'identification, à savoir le passeport bovin et son ASDA (attestation sanitaire de délivrance anticipée), également appelée « carte verte » (ou « carte jaune » pour les bovins destinés à l'engraissement). L'ASDA doit être signée et datée du jour du départ définitif de l'exploitation. Et les animaux porteront leurs deux boucles d'identification lisibles. 1. Cette dérogation n'est valable que dans le cas d'un transport avec sa bétaillère, en main propre, en copropriété ou en CUMA.Ludovic Vimond Avant de démarrerLe conducteur doit disposer dans la bétaillère du certificat de la Drire (direction régionale de la recherche, de l'industrie et de l'environnement) : document barré d'un trait rouge.
Le véhicule doit être en bon état, notamment en ce qui concerne les freins et les dispositifs de signalisation. Vérifier le fonctionnement des feux et clignotants avant de charger
les animaux. Le transport sera le plus court possible pour le bien-être des animaux.
Disposer d'une roue de secours, d'un cric et des clés nécessaires réduit l'immobilisation en cas de crevaison.