Les sangliers font des ravages dans le mais
Les agriculteurs ne cessent de déplorer les dégàts provoqués par les sangliers dans les cultures. En Béarn, dans le canton de Lembeye, une dizaine d'animaux sauvages ont sévi.
Le problème n'est pas nouveau mais il est récurrent et peut parfois raviver des tensions locales Les cultures sont en effet particulièrement appréciées par la faune sauvage et le mais fait figure de mets de choix pour les sangliers. Récent exemple en date, des parcelles exploitées par des agriculteurs de la commune de Lannecaube (canton de Lembeye, Pyrénées-Atlantiques) ont été visitées ces derniers jours à plusieurs reprises par une quinzaine de ces cochons sauvages.
Chacun sait que l'animal ne se contente pas de dévorer les épis : il écrase aussi les cultures sur son passage. Bernard Lamude estime ainsi que chez lui, quelque 80 ares ont été dévastés dans l'une des parcelles les plus touchées Certes, des dispositifs d'indemnisation sont prévus dans de tels cas mais l'exploitant fait remarquer que son mais est déjà pré-vendu par contrat à un prix bien supérieur au barème d'indemnisation.
De plus, « nous ne sommes qu'à la mi-août, la récolte est encore loin », fait remarquer l'agriculteur qui craint de nouvelles dégradations. C'est pourquoi, il avait alerté, dès les premiers constats, le responsable local de l'ACCA afin que, dans les plus brefs délais, soient mis fin aux agissements des sauvages porcins.
Guy Mimbielle