Les vins de terroirs landais sur orbite
En matière viticole, le département des Landes ne manque pas de trésors. Aux côtés de l'Armagnac et du Tursan, qui sont les appellations les plus conséquentes en volumes, figurent les vins des terroirs landais. Plus confidentiels, ils ont eux aussi de quoi séduire les consommateurs. L'assemblée générale du syndicat des producteurs, qui s'est déroulée lundi 16 juillet, à Mont-de-Marsan, a permis de revenir sur une année particulièrement riche pour cette filière.
Pour le syndicat des vignerons de terroirs landais, le principal événement de l'année écoulée concerne l'accession à l'Indication géographique protégée (IGP).
Le principal événement concerne l'accession à l'Indication géographique protégée (IGP). La démarche était dans les tuyaux depuis quelques années. Elle s'explique par une volonté des instances européennes de mettre un peu d'ordre dans les multiples dénominations en vigueur au sein de ses États membres. Pour la France, fini les VDQS ou autres vins de table. À compter de 2013, seules trois dénominations vont cohabiter: les vins sous AOC, sous IGP et les produits sans indication géographique. La notion de vins de pays a donc disparu, au profit de l'IGP.
Pour le syndicat des vignerons de terroirs des Landes, cette mini-révolution s'est d'abord traduite par de vastes travaux pour l'élaboration des cahiers des charges et des plans de contrôle adéquats. Ils ont abouti à la création de l'IGP «Vins des Landes» à laquelle sont associées quatre mentions particulières, relatives aux dénominations antérieures: Sables Fauves, Côtes de l'Adour, Coteaux de Chalosse et Sables de l'Océan.
Vin de pays vs IGP
Les Sables Fauves concernent plus particulièrement la zone de l'Armagnac, tandis que les Côtes de l'Adour relèvent du secteur du Tursan. Les Sables de l'Océan constituent un petit vignoble accroché aux dunes du littoral ou cultivé dans les plaines sablonneuses à proximité de l'océan.
En pratique, la majorité des revendications, c'est-à -dire des déclarations réalisées par les producteurs de leurs volumes de vins, concernent l'appellation «Landes». Pour la production de la campagne 2010, celle-ci représentait 42% du total des vins de terroirs. Le terme Coteaux de Chalosse arrive en deuxième position (34%), devant les Sables Fauves (14%), les Cotes de l'Adour (6%) et les Sables de l'Océan (2%).
Un long chemin
Pour aboutir à l'IGP, le chemin a été long et le syndicat n'a pas ménagé sa peine. Le 21 septembre 2011, le cahier des charges était validé par l'Institut national des appellations d'origine. Un mois plus tard, le 21 octobre, les instances européennes homologuaient ce même cahier des charges, avant sa parution au journal officiel du 11novembre. Pour finir, le 4 novembre, le syndicat des producteurs était reconnu comme organisme de défense et de gestion de la filière. La boucle était bouclée.
Au-delà de l'obtention de l'IGP, cette refonte a permis d'apporter quelques modernisations au cahier des charges. Elles concernent, par exemple, la possibilité de produire des vins mousseux, de qualité. La première cuvée sous IGP ne sortira que l'an prochain, mais s'avère d'ores et déjà prometteuse. «Dans l'ensemble nous avons réalisé des vendanges 2011 saines, en quantité et en qualité», observe l'actuel président du syndicat, Jean-René Loustalot, qui passera la main très prochainement.
Fabien Brèthes
Le vignoble landais en chiffresSelon les chiffres officiels émanant des services des douanes, les Landes comptent environ 1997 hectares de vignes. Ces surfaces regroupent, à la fois, les vignerons professionnels ainsi que les petits propriétaires.
Avec 1333 hectares, la zone du Bas Armagnac est la plus riche en vignes, devant le Tursan (409 hectares), la Chalosse (192 hectares), le Marensin — secteur des Sables de l'Océan — (13 hectares) et la Grande Lande, dont certains cantons touchent l'Armagnac (11 hectares).
La commune landaise la plus viticole est Parlebosq, qui, avec 351 hectares de vignes, arrive loin devant Labastide d'Armagnac (183 hectares) et Perquie (132 hectares). Derrière ce podium, d'autres communes de l'Armagnac complètent le classement (Le Frêche, Hontanx).
La première commune en dehors de ce secteur est Vielle-Tursan, qui compte un peu plus de 62 hectares de vignes.
De manière logique, l'Armagnac et le Floc de Gascogne sont les produits qui affichent les volumes revendiqués les plus importants: 37000 hectolitres environ, au total.
Le Tursan arrive en deuxième position. Toutes zones confondues, les cépages Uni Blanc et Colombard sont les plus représentés en ce qui concerne les raisins blancs. Pour les vins rouges, il s'agit du Cabernet Franc et du Tannat.
Le vignoble landais en chiffresSelon les chiffres officiels émanant des services des douanes, les Landes comptent environ 1997 hectares de vignes. Ces surfaces regroupent, à la fois, les vignerons professionnels ainsi que les petits propriétaires.
Avec 1333 hectares, la zone du Bas Armagnac est la plus riche en vignes, devant le Tursan (409 hectares), la Chalosse (192 hectares), le Marensin — secteur des Sables de l'Océan — (13 hectares) et la Grande Lande, dont certains cantons touchent l'Armagnac (11 hectares).
La commune landaise la plus viticole est Parlebosq, qui, avec 351 hectares de vignes, arrive loin devant Labastide d'Armagnac (183 hectares) et Perquie (132 hectares). Derrière ce podium, d'autres communes de l'Armagnac complètent le classement (Le Frêche, Hontanx).
La première commune en dehors de ce secteur est Vielle-Tursan, qui compte un peu plus de 62 hectares de vignes.
De manière logique, l'Armagnac et le Floc de Gascogne sont les produits qui affichent les volumes revendiqués les plus importants: 37000 hectolitres environ, au total.
Le Tursan arrive en deuxième position. Toutes zones confondues, les cépages Uni Blanc et Colombard sont les plus représentés en ce qui concerne les raisins blancs. Pour les vins rouges, il s'agit du Cabernet Franc et du Tannat.