Main d'oeuvre : hausse de 1.6 % des salaires dans les Landes
Les employeurs de main d'oeuvre agricole s'entendent pour proposer une hausse modérée des salaires
© C.H / Le Sillon
Lundi 31 janvier, outre le renouvellement de son bureau, la section des employeurs de main-d'oeuvre de la FDSEA des Landes a fait un tour des principales nouveautés sociales en ce début d'année. Un des sujets de préoccupation récurent est la négociation menée par la FNSEA avec le gouvernement sur la diminution du coût du travail des salariés permanents. Si pour l'instant rien n'est acquis, cette demande forte a été entendue, notamment par le ministre de l'agriculture, qui y travaille et des propositions devraient être faites dans l'été.
Mais la section des employeurs avait également une autre bonne raison de se réunir ce lundi 31 janvier, il s'agissait de préparer la négociation de salaires pour les travailleurs relevant de la convention collective des exploitations agricoles des Landes. Faute de disponibilité de l'administration pour organiser une commission mixte en janvier, c'est le 1er février que la rencontre a eu lieu.
La hausse du SMIC a été annoncée par le gouvernement fin décembre 2010 avec une application au 1er janvier. Cette hausse de 1,6 % a été voulue sans « coup de pouce » et d'un niveau proche de celui de l'inflation.
Des propositions prudentes au vu de la conjoncture Dans un contexte de cours céréaliers toujours très volatils, les employeurs ont souhaité jouer la prudence dans leurs propositions d'augmentation. Si la conjoncture s'améliore pour les céréaliers, la situation des éleveurs reste encore très fragile et fait suite à deux campagnes déjà difficiles.
Les employeurs de la FDSEA et des EDT ont finalement rapidement trouvé un accord avec leurs homologues représentant les CUMA et le Modef sur une augmentation de 1,6 % sur tous les indices de la grille y compris chez les cadres. À la demande de la CFDT, un effort supplémentaire a été effectué par les employeurs sur l'indice 320 (voir grille ci dessous).
Les partenaires se sont quittés avec un avenant signé par les représentants patronaux. Les syndicats de salariés ont maintenant quelques jours pour faire connaître leur décision. D'ores et déjà , la CFTC a indiqué ne pas être contre cette signature, tandis que la CFDT va soumettre la proposition à sa base. Si l'accord venait à être signé, il serait applicable dès le 1er janvier 2011, obligeant les employeurs à faire des rattrapages sur les salaires suivants. Une fois l'accord signé il devra être présenté en commission nationale d'extension pour qu'il soit rendu obligatoire pour tous dans le département. La FDSEA tiendra les employeurs informés au plus vite, dès la parution de l'extension. G. H.
Des propositions prudentes au vu de la conjoncture Dans un contexte de cours céréaliers toujours très volatils, les employeurs ont souhaité jouer la prudence dans leurs propositions d'augmentation. Si la conjoncture s'améliore pour les céréaliers, la situation des éleveurs reste encore très fragile et fait suite à deux campagnes déjà difficiles.
Les employeurs de la FDSEA et des EDT ont finalement rapidement trouvé un accord avec leurs homologues représentant les CUMA et le Modef sur une augmentation de 1,6 % sur tous les indices de la grille y compris chez les cadres. À la demande de la CFDT, un effort supplémentaire a été effectué par les employeurs sur l'indice 320 (voir grille ci dessous).
Les partenaires se sont quittés avec un avenant signé par les représentants patronaux. Les syndicats de salariés ont maintenant quelques jours pour faire connaître leur décision. D'ores et déjà , la CFTC a indiqué ne pas être contre cette signature, tandis que la CFDT va soumettre la proposition à sa base. Si l'accord venait à être signé, il serait applicable dès le 1er janvier 2011, obligeant les employeurs à faire des rattrapages sur les salaires suivants. Une fois l'accord signé il devra être présenté en commission nationale d'extension pour qu'il soit rendu obligatoire pour tous dans le département. La FDSEA tiendra les employeurs informés au plus vite, dès la parution de l'extension. G. H.