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Maisadour : un excercice 2009-2010 de consolidation

Forte d'un résultat net de 14,3 millions d'euros sur l'exercice 2009-2010, en progression de 25 %, et d'un chiffre d'affaires stabilisé à  1 milliard d'euros, la coopérative landaise a annoncé, lors de son assemblée générale, qu'elle s'engageait dans l'agriculture écologiquement intensive.

file-Face à  la forte volatilité des prix des céréales, Michel Prugue suggère, et c'est aussi un des axes de réflexion du projet stratégique agricole aquitain, des contrats de 3 à  5 ans entre la coopérative et l'adhérent, avec des engagements de pri
Face à  la forte volatilité des prix des céréales, Michel Prugue suggère, et c'est aussi un des axes de réflexion du projet stratégique agricole aquitain, des contrats de 3 à  5 ans entre la coopérative et l'adhérent, avec des engagements de pri
L'an dernier, le groupe coopératif Maisadour annonçait avoir atteint le milliard de chiffre d'affaires. L'objectif était de stabiliser ce chiffre. Il est atteint, puisque lors de son assemblée générale qui se déroulait mardi 7 décembre à  Hagetmau, le groupe annonçait un chiffre d'affaires de 1,006 milliard d'euros et un résultat en hausse de 25 %, à  14,3 millions d'euros. « Maisadour progresse et conforte ses positions au profit des 8.000 agriculteurs et 4.000 salariés qui participent à  son développement » a commenté son directeur Thierry Blandinières. Équilibre amont/aval Pour ce dernier, l'année 2009-2010 était, avant tout, une année de consolidation du chiffre d'affaires et du résultat, « chaque achat d'entreprise a fait l'objet d'une restructuration pour consolider l'ensemble, en étant vigilant sur la rentabilité ». Complémentarité des activités, équilibre entre les pôles amont et aval et structuration des filières par la contractualisation restent un leitmotiv de la coopérative. La stratégie est payante avec une amélioration des ratios financiers malgré un contexte difficile.
Sur le pôle amont, Maisadour annonce une collecte en progression de 3 % en volume qui peut s'expliquer par la mise à  disposition d'une offre complète (incluant des contrats indexés Euronext) pour répondre aux attentes des adhérents. Michel Prugue, le président du groupe coopératif, confie cependant que « ceux qui préfèrent jouer sur les marchés prennent des risques et au final, dans le meilleur des cas, ils n'ont pas mieux, en moyenne, que ce qu'a donné la coop », selon des comparaisons effectuées sur une période de 5 ans.
Le jeu en vaut-il donc la chandelle? D'autant plus que ces volumes qui échappent à  la collecte de la coopérative réduisent d'autant son rôle de regroupement de l'offre pour avoir plus de poids sur le marché. « Nous souhaiterions avoir au moins 50 % de nos besoins en céréales contractualisés, pour une meilleure visibilité » précise Thierry Blandinières.
Toujours concernant le pôle amont, l'usine de Maisadour semences située en Ukraine est entrée en fonctionnement l'été dernier et permettra de conditionner du tournesol et du mais, pour une commercialisation vers les pays de l'Est. « L'enjeu est important, rappelle le directeur, puisque cette usine va nous permettre de diversifier notre production de semences vers le tournesol et nous donne une nouvelle puissance pour conquérir les marchés ukrainiens et russes (25 % du potentiel agricole mondial se situent autour de la Mer Noire). ». L'objectif est une croissance de 50 % de Maisadour semences dans les 3 à  5 ans, lui assurant une indispensable visibilité au niveau international.
Sur le pôle aval, parmi les grands projets réalisés, il y a bien sûr le rachat des Fermiers Landais et la création de Fermiers du Sud-Ouest (effective depuis le 22 novembre) rassemblant la production de volailles des Landes et du Gers.
La filiale Delpeyrat, poursuit, quant à  elle, son développement dans la gastronomie du Sud-Ouest par croissance organique et par croissance externe, en respectant les objectifs de valoriser les productions régionales sous signe de qualité, d'atteindre la taille critique et de diversifier pour lisser la saisonnalité et limiter les risques conjoncturels. L'acquisition du traiteur Loeul et Piriot, des salaisons Pyrénéennes (jambon de Bayonne), d'Excel Foie gras et la cession du saucisson Montagne Noire ont été les autres événéments marquants du groupe pour l'excice écoulé .
Dominique Maurel Les activités à  la loupe
Sud-Ouest Aliment
Début 2010, Sud-Ouest Aliment s'est doté d'un nouveau laboratoire d'analyses, installé à  Auch permettant de réaliser des analyses par méthodes de références pour les critères tels que : protéine, humidité, cellulose, matière grasse, matière minérale et amidon. Depuis avril 2010, Sud-Ouest Aliment a créé une gamme bio, avec des outils industriels (usine de Castelnau d'Auzan, Gers) et logistiques dédiés.

Jardineries et magasins verts
Depuis le 1er juillet, Soumo, une nouvelle centrale d'achat dédiée à  la motoculture, approvisionne 33 jardineries Maisadour, 19 magasins Gamm Vert Gascovert (Vivadour), 1 magasin Gamm Vert (Gascoval), 7 magasins dédiés. Également en 2010, trois jardineries Maisadour ont ouvert leurs portes à  Hagetmau et Soustons (40), Saint-Sulpice-et-Cameyrac (33). Deux demandes d'autorisation ont été déposées pour des projets à  Gabarret et Haut-Mauco (40)

Pôle traiteur Delpeyrat
En septembre 2009, le pôle traiteur de Delpeyrat a été élargi avec l'acquisition des actifs traiteur du groupe Loeul et Piriot. Le pôle s'appuie donc désormais sur trois sites : Agen, Thouars et Chinon. Delpeyrat traiteur se place désormais en troisième position, en volume, parmi les intervenants majeurs dans le secteur des plats cuisinés frais en GMS. Cette acquisition permet de diversifier la clientèle et de référencer des acheteurs sur le circuit de la restauration “food service”.

Pôle salaison Delpeyrat
En octobre 2010, le pôle salaison de Delpeyrat a été renforcé par le rachat des Salaisons Pyrénéennes. L'entreprise emploie 80 salariés et a réalisé 24 M€ de CA. Elle commercialise 2.300 t de produits principalement en jambon de Bayonne long affinage (12 mois) mais aussi en jambon noir de Bigorre (18 mois). Ces volumes correspondent à  la commercialisation de 265.000 jambons. L'entreprise a son siège social et son site historique d'affinage et désossage des jambons à  Bordères sur l'Echez (Hautes-Pyrénées) ainsi qu'un site d'affinage à  Ibos (Hautes-Pyrénées).
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