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Marché du mais : un bilan mondial 2010 tendu

Lors de sa rencontre le 25 novembre, la section mais et irrigation et de la FDSEA des Landes a fait le point sur le marché du mais, avec l'aide de Matthieu à‡aldumbide, chargé de mission à  l'AGPM.

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Depuis le début de la campagne 2010, le cours du mais est sur une tendance à  la hausse, corrélée à  celle du blé (dont le marché est bousculé par une situation catastrophique en Mer noire). D'autres éléments, tels l'attitude des fonds de pension ou la santé économique mondiale, expliquent aussi cette évolution. Le bilan mais mondial reste tendu. En effet, aux Etats-Unis, le ratio stock (22,9 Mt) sur consommation (342,4 Mt) est en-dessous de 10 %, avec une demande incompressible de 120 Mt pour l'éthanol, de 135 Mt pour l'alimentation animale et de 35 Mt pour l'alimentation humaine. Reste à  savoir ce que va consacrer le pays aux exportations et aux stocks. Un autre facteur de tension sur le marché du mais, est la stagnation de la production dans deux pays producteurs majeurs, le brésil et l'Argentine. Demeure aussi l'interrogation sur une possible importation chinoise. Le pays était en effet autosuffisant jusque-là , mais les changements de comportement alimentaire engendrent une progression de la demande en mais.  Déficit également en Europe Dans l'Union européenne, le bilan mais est aussi déficitaire en raison de la baisse de production en France et en Italie. Les importations (en provenance de Serbie et du Brésil) pourraient donc progresser de 3 à  5 Mt vers la péninsule ibérique, le Royaume Uni et l'Europe du Nord. L'équilibre dépendra des arbitrages blé/mais pour l'alimentation animale et de la disponibilité des blés fourragers allemands. Quant à  la volatilité des prix qui sévit ces derniers mois, le spécialiste l'explique par des annonces de corrections violentes des estimations de production, de stocks, tant pour le blé en Russie (de mai à  août) que pour le mais aux États-Unis (d'août à  novembre). S'ajoute l'arrivée massive sur le marché du mais d'opérateurs seulement financiers (fonds de spéculation) qui accentuent la volatilité du marché. « Cette volatilité n'est pas prête de diminuer dans les mois à  venir » estime Matthieu à‡aldumbide, considérant qu'il y a toujours des interrogations sur le niveau exact des stocks et de la production américaine. Des interrogations aussi sur l'état des cultures de blé de l'hémisphère nord (Mer Noire, US) et sur les projets américains d'implantation de mais en 2011 (en concurrence avec le soja). Dominique Maurel
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