Mesures d'urgence et LMA au menu du dernier conseil d'administration de la FRSEA
Le conseil d'administration de la FRSEA s'est réuni à Bordeaux le 23 avril dernier, « dans un environnement particulièrement lourd, que les agriculteurs traversent avec grandes difficultés et sans véritable perspective », note le syndicat dans un communiqué. Trois sujets ont été principalement évoqués à cette occasion. Tout d'abord, les prêts de trésoreries mis en place via le plan de sauvetage de l'agriculture. « Leur succès est un exemple qui illustre le marasme dans lequel sont les paysans », souligne la FRSEA. Cette dernière regrette cependant que l'enveloppe de prise en charge par l'État d'une partie des frais financiers (FAC et DACS Agri) soit insuffisante. « Nombre d'agriculteurs pourraient être écartés du dispositif ». Le conseil d'administration « interpellera les pouvoirs publics sur ce point ».
Deuxième dossier abordé, les problèmes rencontrés par le GIE Sud-lait. « Le conseil d'administration de la FRSEA exige que les représentants de l'État organisent de toute urgence une rencontre entre entreprises laitières et représentants professionnels de la région pour sortir de ce blocage ». 240 éleveurs sont concernés par ce problème.
Enfin, la FRSEA avait choisi d'inviter le sénateur de Gironde Gérard César, rapporteur de la loi de modernisation de l'agriculture au Sénat. Ce dernier a évoqué les différents mécanismes qui sont prévus dans ce projet de loi, faisant au passage quelques remarques : maintien au niveau national des mécanismes d'intervention, interprofessions intervenant dans l'élaboration des contrats types, meilleure répartition des marges, nécessité de généraliser les contrats d'assurance, préservation d'un foncier agricole de production. De son côté, la FRSEA a déploré « l'absence de mesures sur l'allégement des charges (coûts salariaux) et en faveur de l'installation (portage du foncier) ».
Deuxième dossier abordé, les problèmes rencontrés par le GIE Sud-lait. « Le conseil d'administration de la FRSEA exige que les représentants de l'État organisent de toute urgence une rencontre entre entreprises laitières et représentants professionnels de la région pour sortir de ce blocage ». 240 éleveurs sont concernés par ce problème.
Enfin, la FRSEA avait choisi d'inviter le sénateur de Gironde Gérard César, rapporteur de la loi de modernisation de l'agriculture au Sénat. Ce dernier a évoqué les différents mécanismes qui sont prévus dans ce projet de loi, faisant au passage quelques remarques : maintien au niveau national des mécanismes d'intervention, interprofessions intervenant dans l'élaboration des contrats types, meilleure répartition des marges, nécessité de généraliser les contrats d'assurance, préservation d'un foncier agricole de production. De son côté, la FRSEA a déploré « l'absence de mesures sur l'allégement des charges (coûts salariaux) et en faveur de l'installation (portage du foncier) ».