Aller au contenu principal

N'attendez pas que la sésamie récolte le mais avant vous

Des semis, en grande majorité, hàtifs auraient pu augurer une récolte également précoce, mais un déficit pluviométrique estival a contrarié ces prévisions. Toutefois, il est recommandé de ne pas tarder à  engranger en raison d'une forte pressions de sésamie.

file-8350
La campagne maisicole 2010 s'est caractérisée par des semis précoces. Ceux-ci ont commencé essentiellement autour du 10 avril, soit avec deux semaines d'avance sur une année normale.
Quelques rares situations froides (plateau de Ger en particulier) ont connu des pluies abondantes qui ont provoqué des pertes de densité liées au développement de Pythiums (champignons sur le système racinaire).
L'année a également été marquée par un déficit important de pluviométrie estivale. Les situations de coteaux ont particulièrement souffert, ce qui pénalise fortement le potentiel de rendement, en Chalosse notamment. Notons cependant quelques bonnes surprises qui confirment que les variétés actuelles répondent mieux aux situations stressantes que par le passé.
Malgré des semis précoces, la récolte se réalise à  une date habituelle car les sommes cumulées de températures sont plutôt faibles par rapport à  une année moyenne. Important risque de verse Les premiers résultats de qualité sanitaire sont satisfaisants malgré une pression de foreurs importante. La proportion d'épis attaqués par les larves de pyrale est en augmentation. Les situations de semis tardifs dans les coteaux sont les plus touchées comme la Chalosse, les coteaux du Nord Aquitaine et du Béarn.
Dans ces conditions d'attaques, il faut envisager rapidement la récolte dès que le mais atteint 28 % d'humidité pour ne pas laisser se dégrader la qualité sanitaire et risquer de constater une verse qui s'aggrave rapidement. Ce phénomène est en effet favorisé par les tiges creuses et la pression importante en foreurs. Compte tenu du niveau de prix actuel du mais, il est trop risqué de vouloir réaliser des économies de séchage en retardant la récolte au risque de perdre du rendement. Gilles Espagnol,
ingénieur régional Arvalis, Institut du végétal,
espagnol@arvalisinstitutduvegetal.fr
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Les festivités reprennent dans le Saint Mont

Comme chaque année, un copieux programme a été concocté pour le traditionnel Vignoble en fête des vignerons de Plaimont,…

Euralis et Maïsadour annoncent leur fusion

Les deux groupes coopératifs, dont les résultats financiers se sont érodés ces dernières années, ont engagé des discussions…

Esprit du Sud s’attache à défendre et transmettre les cultures locales

L’association poursuit son travail de fond pour faire comprendre l’importance de préserver les cultures régionales en tâchant…

Salon agricole de Tarbes : « Le trait d’union entre nous et les citadins »

Le Salon régional de l’agriculture de Tarbes  a ouvert ses portes ce matin au parc des expositions. L’occasion pour les…

Orchidée, lauréate malgré les vents contraires

La Blonde d’Aquitaine a remporté le 1er prix des femelles gestantes de plus de 5 ans.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon