Nouvelle rencontre de crise pour la filière porcine
Fabricants d'aliments, FNP et jeunes agriculteurs de l'Ouest s'alarment pour l'avenir
Des commissions de crise devraient bientôt se mettre en place au sein des préfectures pour aborder la question porcine, confie Fabien Durand, responsable de la section porc des Jeunes Agriculteurs d'Ille-et-Vilaine. Il participait à la réunion des membres de la filière, tenue à huis clos et organisée à l'initiative de la FNSEA, à Rennes, le 6 septembre dernier. Selon les dires de Jean-Michel Serres, président de la Fédération nationale porcine (FNP), « cette réunion a permis de faire le point sur la situation. Tout le monde partage l'idée qu'avec la conjoncture actuelle, il n'existe pas 36 solutions ».
Une filière déstructurée
La FNSEA, par la voix de son président Jean-Michel Lemétayer, est venue « conforter l'action de la FNP », qui consiste notamment à demander une meilleure valorisation de la viande de porc auprès des industriels. Pour Jacques Poulet, directeur du pôle animal de coop de France, « tous les maillons de la filière sont asséchés ». Dans certaines régions, les organisations de producteurs se sont substituées aux éleveurs pour avancer de la trésorerie. « Partout, c'est très tendu financièrement », insiste-t-il.
Les fabricants d'aliment se sont fait surprendre comme tout le monde et, comme leurs approvisionnements fonctionnent en flux tendu, il leur est difficile de répercuter sur une plus longue échéance la hausse du cours des matières premières. « Une partie des élevages français va disparaître et cela va déstructurer la filière, c'est inévitable. C'est une perte de richesse et de valeur ajoutée, constate M. Poulet. Les éleveurs des autres pays européens souffrent moins car ils n'ont pas les mêmes contraintes et taxes que nous »
Une filière déstructurée
La FNSEA, par la voix de son président Jean-Michel Lemétayer, est venue « conforter l'action de la FNP », qui consiste notamment à demander une meilleure valorisation de la viande de porc auprès des industriels. Pour Jacques Poulet, directeur du pôle animal de coop de France, « tous les maillons de la filière sont asséchés ». Dans certaines régions, les organisations de producteurs se sont substituées aux éleveurs pour avancer de la trésorerie. « Partout, c'est très tendu financièrement », insiste-t-il.
Les fabricants d'aliment se sont fait surprendre comme tout le monde et, comme leurs approvisionnements fonctionnent en flux tendu, il leur est difficile de répercuter sur une plus longue échéance la hausse du cours des matières premières. « Une partie des élevages français va disparaître et cela va déstructurer la filière, c'est inévitable. C'est une perte de richesse et de valeur ajoutée, constate M. Poulet. Les éleveurs des autres pays européens souffrent moins car ils n'ont pas les mêmes contraintes et taxes que nous »