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Production porcine : la FNP en séminaire à  Arzacq

L'interprofession régionale et le Consortium du Jambon de Bayonne ont reçu les administrateurs de la Fédération nationale pour une réflexion ciblée sur les politiques de filière et de qualité.

file-Autour du président national, Jean-Michel Serres, soirée conviviale et d'échanges entre les administrateurs de la FNP, les éleveurs du Sud-Ouest et des responsables d'organisations professionnelles, dont Michel Prugue président de Maisadour et d
Autour du président national, Jean-Michel Serres, soirée conviviale et d'échanges entre les administrateurs de la FNP, les éleveurs du Sud-Ouest et des responsables d'organisations professionnelles, dont Michel Prugue président de Maisadour et d
Confrontée à  des problématiques économiques et environnementales, la production porcine s'interroge sur son devenir. «Que faire pour stopper l'hémorragie qui affecte la filière française et garder la place qui est la sienne en Europe?». Cette double question constituait le fil conducteur du séminaire que la FNP (Fédération nationale porcine) a organisé les 22 et 23 novembre dans notre région à  l'intention de ses administrateurs. Pour cette réflexion en interne, la FNP avait fait appel à  des intervenants extérieurs dont Olivier Mevel, maître de conférence à  l'université de Brest. Accueillis à  Arzacq par les responsables de la filière régionale, le président de la FNP, Jean-Michel Serres et son équipe se sont aussi imprégné du contexte bien particulier de la production de notre région. Filière organisée et politique de qualité Bernard Dupont, président du Consortium du Jambon de Bayonne présentait ainsi l'organigramme interprofessionnel autour duquel s'articule l'élevage et faisait le point sur les démarches entreprises en matière de communication et d'identification des produits (AOP jambon de Bayonne, IGP porc frais du Sud-Ouest). Pierre Moureu, administrateur de la FNP des Pyrénées-Atlantiques, Michel Courades et Jean-Jacques Lateulère, respectivement président de la section porcine et de la FDSEA 64 rappelaient les particularités de l'agriculture régionale avec un nombre encore important d'exploitations de taille moyenne, voire modeste, la persistance du modèle de polyculture-élevage. Une filière malmenée Malgré ces spécificités, l'élevage porcin régional n'échappe pas aux préoccupations partagées par tous les autres bassins de production de l'Hexagone. «Première de nos préoccupations, précisait Jean-Michel Serres, le prix élevé des matières premières et la difficulté de répercuter la hausse de nos coûts». Ce dilemme a aussi des conséquences néfastes sur l'image et l'attrait de l'élevage et donc sur le renouvellement des générations. Autre inquiétude exprimée par le président de la FNP, «la filière est malmenée et les industriels manquent de rentabilité». Un constat que ne reniait pas Thierry Blandinières. Invité à  donner sa vision de l'avenir des filières animales et faire part des stratégies mises en oeuvre dans le Sud-Ouest en matière de politique de qualité, le directeur général de Maisadour rappelait que le végétal, l'animal et l'agroalimentaire constituent les trois pôles d'activité du groupe coopératif landais. Et chacun de ces métiers est en soi «un centre de profit». Dès lors, dans le contexte de flambée des cours des matières premières, comment assurer la rentabilité des éleveurs? Tous les opérateurs coopératifs du Sud-Ouest, sont finalement confrontés à  cette même problématique. À chacun sa réponse Chacun y apporte ses propres éléments de réponse. Prix pluriannuels des céréales, contractualisation, indexation des prix des productions contractuelles, autant de recettes ou de stratégies qui font aussi l'objet de discussions entre les groupes coopératifs, concurrents sur les marchés mais qui doivent aussi être capables d'initiatives concertées pour contribuer à  la pérennité des exploitations. Récent exemple de mutualisation, M. Blandinières citait l'accord entre Maisadour et Euralis de mise en commun des réseaux de silos afin d'abaisser les coûts de collecte et par là  même de gagner en compétitivité. Les opérateurs coopératifs ont aussi à  relayer auprès des distributeurs l'appel des éleveurs qui réclame une hausse des prix de vente. Une répercussion d'autant plus nécessaire que les contraintes environnementales constituent des postes de charges aussi en forte augmentation. C'est pourquoi, «il faudra que les consommateurs s'habituent à  payer leur alimentation plus cher». Selon M. Blandinières, ce message commence à  être entendu et suscite «un début de prise de conscience chez les patrons des GMS». Comme quoi, tout arrive même très timidement. Guy Mimbielle Filière organiséeOutre les principaux acteurs de la filière porcine régionale du Sud-Ouest que sont les éleveurs, les groupements, les abatteurs et les salaisonniers, l'Inpaq est constitué de diverses entités de service: insémination (Inpig), recherche, expérimentation, formation et appui technique.
(Pyragena), prophylaxie et vigilance sanitaire (Arepsa), fonds de garantie (Inpaq développement), Inpaq emploi Outre ces structures internes à  caractères associatif ou syndical, l'Inpaq, c'est aussi une participation au capital de diverses sociétés telles que les salines de Salies-de-Béarn, la valorisation des truies (Valtec), le laboratoire de contrôle de qualité A.bio.C
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