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Qualité du mais : cela commence dès le champ

Les maisiculteurs sont invités à  bien veiller à  la qualité du grain à  la sortie machine.

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Depuis sa création en 1999, la mission historique de la charte « qualité mais grand Sud-Ouest » reste la traçabilité. En 2003, afin d'anticiper l'évolution de la réglementation européenne sur les mycotoxines, une deuxième mission a été ajoutée : l'amélioration de la qualité sanitaire. Et depuis 2008, les signataires de cette charte se mobilisent pour l'amélioration de la qualité physique du grain. Rappelons que cette charte regroupe 150 adhérents, notamment les collecteurs, les silos portuaires, l'UFS (Union française des semenciers), l'AGPM, Arvalis, des courtiers. Sa zone d'action couvre vingt départements : la totalité des régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes, et quelques départements limitrophes. Elle concerne environ 40 % de la production française de mais. Mais classe A
Le mais « classe A » défini par la charte est devenu une référence sur le marché européen. Chaque agriculteur, maillon fondamental dans la chaîne de traçabilité et de qualité, est relié à  son collecteur par l'attestation obligatoire de traçabilité. Les engagements de la charte vont donc des semences jusqu'à  la mise à  disposition des clients.
La maîtrise de la qualité physique du grain commence à  la moissonneuse-batteuse. L'objectif est d'obtenir un grain propre, exempt notamment de graines de mauvaises herbes (datura), de rafles, de follicules, avec le moins possible de grains cassés et fissurés. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d'avoir une moissonneuse-batteuse bien réglée, y compris dans sa vitesse d'avancement. « Chaque agriculteur doit se sentir responsable et impliqué par rapport à  cet objectif », insistent les signataires de la charte. S'il est propriétaire de sa moissonneuse-batteuse, il doit veiller lui-même au bon réglage de sa machine. S'il n'est pas propriétaire de sa moissonneuse-batteuse, l'agriculteur doit contrôler régulièrement la qualité du grain sortie batteuse, pour faire modifier, si nécessaire, le réglage de la machine par son prestataire de service (CUMA ou entrepreneur). Dès 2008, les fédérations de CUMA et d'entrepreneurs ont été sollicitées pour participer à  cet effort commun d'amélioration de la qualité physique du grain sortie moissonneuse-batteuse. La fédération des CUMA du bassin de l'Adour a été la première fédération à  adhérer à  cette charte. Meilleur standard qualitatif
Au-delà  des exigences réglementaires et des engagements contenus dans la charte, « n'oublions pas que nos mais sont de plus en plus en concurrence avec ceux venant d'autres régions du monde, notamment d'Europe Centrale et d'Amérique du Sud », insistent les adhérents de la charte, qui appelle tous les maillons de la filière à  poursuivre ses efforts afin d'obtenir le meilleur standard qualitatif possible. La pérennité de nos débouchés passe par la constance des efforts collectifs. « Cela commence par le champ et la moissonneuse-batteuse »
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