Réduire les coûts sur une exploitation laitière
Réduction des charges sur l'exploitation laitière et contractualisation au menu de la rencontre de la section lait de la FDSEA des Landes.
C'est à Nassiet, sur le canton d'Amou, que la section lait de la FDSEA des Landes s'est décentralisée pour débattre de l'actualité laitière. Lors de cette rencontre, François Souarn et ses associés ont présenté leur exploitation dont la philosophie est orientée vers les économies de charges. Avec des terres à faible potentiel et sans irrigation, l'important est d'assurer l'autonomie fourragère du troupeau. Cela passe par une base de mais ensilage à laquelle s'ajoutent des surfaces en herbe, trèfle, céréales à paille et sorgho pour la première fois en 2010. Le bàtiment est lui aussi de conception simple mais efficace.
Un GIE d'achat d'appros pour réduire les prix
Les charges sont maîtrisées par une optimisation des coûts des cultures gràce à un groupement d'intérêt économique (GIE) d'achat d'approvisionnement mais et céréales. À chaque campagne, le GIE passe des appels d'offres pour les agriculteurs du canton. Il collecte ainsi des besoins pour environ 700 ha et bénéficie des meilleurs prix sur les semences, engrais, traitements, fioul Ce GIE est géré par des agriculteurs du canton, laitiers à l'origine. De ce fait, les frais de gestion sont très faibles.
La réunion s'est ensuite poursuivie sur les sujets d'actualité. Concernant la redistribution départementale, elle laisse des volumes disponibles pour la région car le nombre de cessations laitières s'accentue encore en 2010. Quant au prix du lait, il s'annonce stable pour la fin de l'année et aucun évènement nouveau ne semble vouloir indiquer que les prix de début 2011 ne seront pas sur la même tendance que ceux de fin 2010.
La contractualisation obligatoire
Enfin Guillaume Bourge, animateur de la FRPL (fédération régionale des producteurs de lait), a apporté aux éleveurs un certain nombre de réponses sur la contractualisation. Celle-ci va devenir obligatoire d'ici le 1er avril 2011, « tous les détails ne seront pas encore connus, mais chaque producteur devra signer un contrat avec son entreprise, sur lequel apparaîtront des indications de prix, de volumes et de durée ».
Les producteurs devront également confier un « mandat de facturation » à un groupement de producteurs. Il faudra alors que celui-ci dispose des informations (volume et qualité notamment) pour éditer les factures. En la matière, beaucoup de choses restant à créer, la section lait a déjà pris rendez-vous pour une nouvelle rencontre en décembre ou janvier prochain. Gaëlle Huart
Un GIE d'achat d'appros pour réduire les prix
Les charges sont maîtrisées par une optimisation des coûts des cultures gràce à un groupement d'intérêt économique (GIE) d'achat d'approvisionnement mais et céréales. À chaque campagne, le GIE passe des appels d'offres pour les agriculteurs du canton. Il collecte ainsi des besoins pour environ 700 ha et bénéficie des meilleurs prix sur les semences, engrais, traitements, fioul Ce GIE est géré par des agriculteurs du canton, laitiers à l'origine. De ce fait, les frais de gestion sont très faibles.
La réunion s'est ensuite poursuivie sur les sujets d'actualité. Concernant la redistribution départementale, elle laisse des volumes disponibles pour la région car le nombre de cessations laitières s'accentue encore en 2010. Quant au prix du lait, il s'annonce stable pour la fin de l'année et aucun évènement nouveau ne semble vouloir indiquer que les prix de début 2011 ne seront pas sur la même tendance que ceux de fin 2010.
La contractualisation obligatoire
Enfin Guillaume Bourge, animateur de la FRPL (fédération régionale des producteurs de lait), a apporté aux éleveurs un certain nombre de réponses sur la contractualisation. Celle-ci va devenir obligatoire d'ici le 1er avril 2011, « tous les détails ne seront pas encore connus, mais chaque producteur devra signer un contrat avec son entreprise, sur lequel apparaîtront des indications de prix, de volumes et de durée ».
Les producteurs devront également confier un « mandat de facturation » à un groupement de producteurs. Il faudra alors que celui-ci dispose des informations (volume et qualité notamment) pour éditer les factures. En la matière, beaucoup de choses restant à créer, la section lait a déjà pris rendez-vous pour une nouvelle rencontre en décembre ou janvier prochain. Gaëlle Huart