Regain d'intérêt pour la méthanisation à la ferme chez les éleveurs
La chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques a organisé une visite de l'unité de méthanisation « Biogascogne » implantée à Vic-Fezensac dans un élevage de 140 vaches laitières.
Avec la perte de vitesse des projets photovoltaiques et la perspective d'augmentation du prix de rachat de l'électricité produite par une unité de méthanisation ou la fixation d'un prix d'achat du biogaz injecté dans le réseau de gaz naturel, la méthanisation retrouve un certain intérêt auprès des agriculteurs qui souhaitent à la fois diversifier leur revenu et trouver une solution aux problèmes liés à l'épandage des effluents.
L'unité de méthanisation « Biogascogne » implantée à Vic-Fezensac, dans un élevage de 140 vaches laitières, est en fonctionnement depuis moins d'un an. La chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques a organisé, en août dernier, la visite de cette unité de méthanisation agricole fonctionnant par voie humide pour un groupe de quinze agriculteurs de la CUMA de Préchacq-Navarrenx qui s'intéresse de près à ce procédé.
Gestion des effluents L'exploitant et responsable technique de l'unité de méthanisation, Christophe Canezin, insiste dès le début de sa présentation sur les motifs qui ont soutenu son action tout au long de la mise en oeuvre de ce projet, durant près de cinq années. Pour lui, « cette unité est d'abord une solution aux problèmes de gestion des effluents et d'épandage » : réduction considérable des odeurs, diminution du transport, meilleure valorisation des effluents et fortes économies sur les engrais minéraux.
Ensuite, bien sûr, c'est la possibilité de dégager un revenu stable complémentaire face à un revenu de la production laitière souvent insuffisant. Le projet a été conçu avec le bureau d'études Aria Énergie. Concrètement, l'exploitation produit 3 000 à 6 000 m3 de lisier de bovin par an, 4 500 tonnes de fumier de bovin et 800 tonnes de résidus de céréales. La fermentation est continue.
Toute l'électricité est valorisée Le digesteur (N.D.L.R. : cuve qui produit du biogaz gràce à un procédé de méthanisation des matières organiques) est alimenté une fois par jour. L'énergie produite par le cogénérateur permet de chauffer deux habitations, dont un chàteau. Quant à l'électricité produite, elle est entièrement valorisée dans le réseau électrique local.
Le « digestat » est épandu en totalité avec un pendillard fixé sur un enrouleur. Le produit, s'il est plus noir que le lisier, est plus fluide et sans odeur. IL comporte 3 à 4 % de matière sèche. Sur le plan financier, le temps de retour sur investissement a été évalué entre 6 et 8 ans, avec un contrat de rachat de l'électricité postérieur à juillet 2006, s'élevant à 0,1285 €/kwh. S. B. Contact : Stephanie Bonhomme, chambre d'Agriculture
des Pyrénées-Atlantiques au 05 59 90 18 63
Informations : www.pa.chambagri.fr rubrique environnement
L'unité de méthanisation « Biogascogne » implantée à Vic-Fezensac, dans un élevage de 140 vaches laitières, est en fonctionnement depuis moins d'un an. La chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques a organisé, en août dernier, la visite de cette unité de méthanisation agricole fonctionnant par voie humide pour un groupe de quinze agriculteurs de la CUMA de Préchacq-Navarrenx qui s'intéresse de près à ce procédé.
Gestion des effluents L'exploitant et responsable technique de l'unité de méthanisation, Christophe Canezin, insiste dès le début de sa présentation sur les motifs qui ont soutenu son action tout au long de la mise en oeuvre de ce projet, durant près de cinq années. Pour lui, « cette unité est d'abord une solution aux problèmes de gestion des effluents et d'épandage » : réduction considérable des odeurs, diminution du transport, meilleure valorisation des effluents et fortes économies sur les engrais minéraux.
Ensuite, bien sûr, c'est la possibilité de dégager un revenu stable complémentaire face à un revenu de la production laitière souvent insuffisant. Le projet a été conçu avec le bureau d'études Aria Énergie. Concrètement, l'exploitation produit 3 000 à 6 000 m3 de lisier de bovin par an, 4 500 tonnes de fumier de bovin et 800 tonnes de résidus de céréales. La fermentation est continue.
Toute l'électricité est valorisée Le digesteur (N.D.L.R. : cuve qui produit du biogaz gràce à un procédé de méthanisation des matières organiques) est alimenté une fois par jour. L'énergie produite par le cogénérateur permet de chauffer deux habitations, dont un chàteau. Quant à l'électricité produite, elle est entièrement valorisée dans le réseau électrique local.
Le « digestat » est épandu en totalité avec un pendillard fixé sur un enrouleur. Le produit, s'il est plus noir que le lisier, est plus fluide et sans odeur. IL comporte 3 à 4 % de matière sèche. Sur le plan financier, le temps de retour sur investissement a été évalué entre 6 et 8 ans, avec un contrat de rachat de l'électricité postérieur à juillet 2006, s'élevant à 0,1285 €/kwh. S. B. Contact : Stephanie Bonhomme, chambre d'Agriculture
des Pyrénées-Atlantiques au 05 59 90 18 63
Informations : www.pa.chambagri.fr rubrique environnement