Sangliers : les tirs à l’affût ou à l’approche autorisés dans les Landes
La préfète des Landes a signé, le 27 mars, un arrêté portant sur la régulation des animaux susceptibles d’occasionner des dégâts aux productions agricoles.
En pratique, cet arrêté autorise les lieutenants de louveterie à organiser sur leur circonscription, du 1er avril au 31 mai, des opérations administratives de destruction des animaux classés susceptibles d’occasionner des dégâts, parmi lesquels le renard et le sanglier.
Ces opérations ne peuvent être réalisées que par action individuelle, autrement dit par des tirs à l’approche et à l’affût. Elles doivent se dérouler sous l’autorité du lieutenant de louveterie. Elles sont réalisées par le louvetier lui-même ou bien par des chasseurs mobilisés par celui-ci. Lors de ces opérations, ces derniers doivent se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire, au regard des mesures actuelles de confinement.
Protéger les semis
Les tirs individuels sont organisés de jour, soit en prévention des dégâts, soit sur plainte dès l’apparition des dégâts. Ils sont autorisés une heure avant le lever du soleil et une heure après son coucher. En cas de nécessité, si les tirs à l’affût se révèlent insuffisants, le louvetier peut, après information à la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer), conduire à son initiative et sous sa responsabilité des tirs d’affût prolongé deux heures avant le lever du soleil et deux après son coucher.
Cet arrêté constitue une réponse aux contraintes qui entourent en ce moment les actions de chasse en raison des mesures de lutte contre le coronavirus, mais aussi une réponse au risque de dégâts aux productions agricoles et aux élevages, à l’approche de la campagne de semis notamment.