Solidarité fourrage dans les Landes
Les JA organisent une collecte pour les agriculteurs qui manquent de fourrages suites aux dégàts de la tempête Xynthia.
Des milliers d'hectares de prairies et des stocks de fourrage ont été inondés d'eau salée en Vendée et Charentes-Maritimes lors du passage de la tempête Xynthia, fin février. S'ajoute une sécheresse inquiétante qui laisse les éleveurs dans une situation préoccupante quant au manque de fourrage.
Question de responsabilité et de solidarité, le réseau JA des Landes souhaite soutenir ces éleveurs sinistrés qui ont fait part de leurs gros besoins en fourrage. Pour Pascal Lafenêtre, le président des JA landais, c'est un juste retour des choses : « Nous souhaitons à notre tour être solidaire, comme l'ont été ces départements avec nous après le passage de Klaus ».
Appel aux propriétaires de prairies sans élevage À ce jour, ce foin ne peut venir des jachères. En effet, mentionnant que les jachères n'étaient pas obligatoires, le ministère de l'agriculture n'est pas intervenu auprès des autorités européennes pour obtenir une dérogation à l'interdiction d'utiliser les jachères pour l'alimentation animale. Et cela malgré les demandes de la FNSEA et de JA national. Les besoins en fourrage se faisant de plus en plus pressants, les syndicats ont réitéré leur requête auprès du ministère qui n'a pas encore donné suite.
Pour l'heure, il est demandé aux agriculteurs qui ont des disponibilités de fourrage sur prairies de le signaler à la structure JA*. À partir de ce recensement, le syndicat organisera récolte et expédition du fourrage. Certains producteurs sont particulièrement sollicités. Il s'agit des propriétaires de prairies qui n'ont pas d'élevages, par exemple dans le cadre des MAE (mesures agri-environnementales). « Au lieu de broyer leurs prairies, il serait bien qu'ils en fassent bénéficier ceux qui en ont besoin ».
Pascal Lafenêtre est par contre conscient qu'il sera difficile aux éleveurs landais de consentir un tel effort, dans la mesure où les récoltes de foin sont peu abondantes cette année, à cause d'épisodes de froid et de manque de pluie au printemps. Ils risquent donc eux-mêmes de manquer de fourrages. « Les surfaces disponibles sont actuellement limitées, nous le savons, mais il est important que l'on démarre, malgré tout de suite une action. Maintenant, reste à espérer que le ministère change de position quant au fauchage des jachères ». D. M. *Contacter Vincent Bergeras au 05 58 85 44 36
Question de responsabilité et de solidarité, le réseau JA des Landes souhaite soutenir ces éleveurs sinistrés qui ont fait part de leurs gros besoins en fourrage. Pour Pascal Lafenêtre, le président des JA landais, c'est un juste retour des choses : « Nous souhaitons à notre tour être solidaire, comme l'ont été ces départements avec nous après le passage de Klaus ».
Appel aux propriétaires de prairies sans élevage À ce jour, ce foin ne peut venir des jachères. En effet, mentionnant que les jachères n'étaient pas obligatoires, le ministère de l'agriculture n'est pas intervenu auprès des autorités européennes pour obtenir une dérogation à l'interdiction d'utiliser les jachères pour l'alimentation animale. Et cela malgré les demandes de la FNSEA et de JA national. Les besoins en fourrage se faisant de plus en plus pressants, les syndicats ont réitéré leur requête auprès du ministère qui n'a pas encore donné suite.
Pour l'heure, il est demandé aux agriculteurs qui ont des disponibilités de fourrage sur prairies de le signaler à la structure JA*. À partir de ce recensement, le syndicat organisera récolte et expédition du fourrage. Certains producteurs sont particulièrement sollicités. Il s'agit des propriétaires de prairies qui n'ont pas d'élevages, par exemple dans le cadre des MAE (mesures agri-environnementales). « Au lieu de broyer leurs prairies, il serait bien qu'ils en fassent bénéficier ceux qui en ont besoin ».
Pascal Lafenêtre est par contre conscient qu'il sera difficile aux éleveurs landais de consentir un tel effort, dans la mesure où les récoltes de foin sont peu abondantes cette année, à cause d'épisodes de froid et de manque de pluie au printemps. Ils risquent donc eux-mêmes de manquer de fourrages. « Les surfaces disponibles sont actuellement limitées, nous le savons, mais il est important que l'on démarre, malgré tout de suite une action. Maintenant, reste à espérer que le ministère change de position quant au fauchage des jachères ». D. M. *Contacter Vincent Bergeras au 05 58 85 44 36