Tursan : la première cuvée AOC prometteuse
La dégustation des premiers jus laisse augurer d'un bon millésime, hors zone grêlée en juillet. Plutôt encourageant pour le vignoble qui vendra l'an prochain ses premières bouteilles de l'AOC Tursan.
Gràce à un suivi précis des parcelles, avec mesure des qualités du raisin, la cave coopérative détermine les dates optimales de vendange, sélectionne et regroupe les parcelles au même potentiel qualitatif afin d'élaborer ses assemblages.
Les viticulteurs du Tursan ont toutes les raisons d'avoir le sourire pour cette vendange 2011. Au premier rang des bonnes nouvelles, la qualité semble au rendez-vous, au moins autant que l'an dernier qui présentait déjà un très bon millésime, et même mieux selon certains experts. Un atout important pour les vins du Tursan qui viennent d'obtenir l'AOC. Une entrée remarquée dans la cour des appellations d'origine contrôlée est donc à prévoir, lorsque les premières bouteilles seront commercialisées dès le printemps pour les blancs et les rosés. Pour les rouges, il faudra attendre le mois de juillet.
Les vendanges, démarrées le 5 septembre dernier avec 10 à 15 jours d'avance par rapport à la normale, sont aujourd'hui quasiment terminées, hormis les parcelles destinées aux vins moelleux (gros et petit manseng). « La météo est idéale, avec des nuits fraîches et des journées chaudes, pour finir la maturation dans les conditions optimales, en évitant les problèmes sanitaires » se réjouit Régis Laporte, le directeur de la cave coopérative des vignerons du Tursan qui commercialise 95 % des vins de l'appellation.Une météo idéale pour une qualité optimale
Cette météo permet en outre une récolte régulière tous les jours, sans à -coups. Le travail de sélection parcellaire, qui définit la date de récolte optimum de chaque parcelle et les regroupements de parcelles au même potentiel qualitatif, peut se dérouler sereinement, gage supplémentaire de la qualité du produit. Les volumes se situent juste un peu en-dessous des quotas, à cause de la grêle du 12 juillet qui s'est abattue sur 80 des 550 ha de l'appellation, abîmant entre 20 et 100 % des vignes. « Ces parcelles ont par la suite vu leur état sanitaire se dégrader et donc aussi la qualité ».
Le passage en AOC n'a pas beaucoup changé le travail des viticulteurs et de la coopérative : « Le cahier des charges en AOVDQS1 était proche de celui que nous avons maintenant. Ce sont les mêmes contraintes. L'AOC conforte un travail réalisé depuis des années sur la qualité et nous permet de continuer à exister en rayons dans la catégorie des vins d'appellation du Sud Ouest » rapporte Régis Laporte. Les vins de pays de la cave, à savoir vins de pays des Landes, de Chalosse et de Sables de l'Océan, passent, eux, en IGP, indication géographique protégée. Le cahier des charges a été voté la semaine dernière. Ils seront donc commercialisés en IGP dès l'an prochain. Avec cette nouvelle identification, la cave aura la possibilité de récolter à un degré d'alcool plus élevé (20 % volume au lieu de 15 %). Elle pourra ainsi produire dès l'an prochain des moelleux plus riches et des mousseux.
Sur le plan commercial, la cave coopérative de Geaune compte bien profiter du passage à l'AOC pour rappeler au consommateur tout le travail qu'elle a réalisé pour améliorer constamment la qualité de ses vins. Confiante dans cette qualité, elle vient d'embaucher un commercial export pour vendre notamment dans les pays où la demande explose, en Europe du Nord et en Asie. Des volumes supplémentaires qui devraient permettre d'atteindre les 200.000 cols vendus en 2013, comme le prévoit le projet stratégique de l'entreprise. Quant à l'étiquetage des bouteilles, refait l'an dernier, il ne changera pas beaucoup. Si ce n'est, bien entendu, l'ajout du fameux logo de l'AOC
Dominique Maurel
De nouveaux outils
À vendange haut de gamme, outils performants. Pour une qualité optimale de ses produits et pour augmenter productivité et capacités de production, la cave de Tursan vient de terminer, à temps pour accueillir la vendange 2011, une première tranche d'investissements. La seconde (magasin de vente, chai à tonneaux, végétalisation des murs) débutera après la vendange pour se terminer en mai. Sont donc opérationnels dès cette année : le nouveau bàtiment ventilé de vinification des vins rosés et rouges et ses cuves utilisables toute l'année, la ligne d'embouteillage plus performante, le bàtiment de stockage des vins en bouteille (doublement de la surface) pouvant accueillir un million de cols et 60.000 bags in box.
Les vendanges, démarrées le 5 septembre dernier avec 10 à 15 jours d'avance par rapport à la normale, sont aujourd'hui quasiment terminées, hormis les parcelles destinées aux vins moelleux (gros et petit manseng). « La météo est idéale, avec des nuits fraîches et des journées chaudes, pour finir la maturation dans les conditions optimales, en évitant les problèmes sanitaires » se réjouit Régis Laporte, le directeur de la cave coopérative des vignerons du Tursan qui commercialise 95 % des vins de l'appellation.Une météo idéale pour une qualité optimale
Cette météo permet en outre une récolte régulière tous les jours, sans à -coups. Le travail de sélection parcellaire, qui définit la date de récolte optimum de chaque parcelle et les regroupements de parcelles au même potentiel qualitatif, peut se dérouler sereinement, gage supplémentaire de la qualité du produit. Les volumes se situent juste un peu en-dessous des quotas, à cause de la grêle du 12 juillet qui s'est abattue sur 80 des 550 ha de l'appellation, abîmant entre 20 et 100 % des vignes. « Ces parcelles ont par la suite vu leur état sanitaire se dégrader et donc aussi la qualité ».
Le passage en AOC n'a pas beaucoup changé le travail des viticulteurs et de la coopérative : « Le cahier des charges en AOVDQS1 était proche de celui que nous avons maintenant. Ce sont les mêmes contraintes. L'AOC conforte un travail réalisé depuis des années sur la qualité et nous permet de continuer à exister en rayons dans la catégorie des vins d'appellation du Sud Ouest » rapporte Régis Laporte. Les vins de pays de la cave, à savoir vins de pays des Landes, de Chalosse et de Sables de l'Océan, passent, eux, en IGP, indication géographique protégée. Le cahier des charges a été voté la semaine dernière. Ils seront donc commercialisés en IGP dès l'an prochain. Avec cette nouvelle identification, la cave aura la possibilité de récolter à un degré d'alcool plus élevé (20 % volume au lieu de 15 %). Elle pourra ainsi produire dès l'an prochain des moelleux plus riches et des mousseux.
Sur le plan commercial, la cave coopérative de Geaune compte bien profiter du passage à l'AOC pour rappeler au consommateur tout le travail qu'elle a réalisé pour améliorer constamment la qualité de ses vins. Confiante dans cette qualité, elle vient d'embaucher un commercial export pour vendre notamment dans les pays où la demande explose, en Europe du Nord et en Asie. Des volumes supplémentaires qui devraient permettre d'atteindre les 200.000 cols vendus en 2013, comme le prévoit le projet stratégique de l'entreprise. Quant à l'étiquetage des bouteilles, refait l'an dernier, il ne changera pas beaucoup. Si ce n'est, bien entendu, l'ajout du fameux logo de l'AOC
Dominique Maurel
De nouveaux outils
À vendange haut de gamme, outils performants. Pour une qualité optimale de ses produits et pour augmenter productivité et capacités de production, la cave de Tursan vient de terminer, à temps pour accueillir la vendange 2011, une première tranche d'investissements. La seconde (magasin de vente, chai à tonneaux, végétalisation des murs) débutera après la vendange pour se terminer en mai. Sont donc opérationnels dès cette année : le nouveau bàtiment ventilé de vinification des vins rosés et rouges et ses cuves utilisables toute l'année, la ligne d'embouteillage plus performante, le bàtiment de stockage des vins en bouteille (doublement de la surface) pouvant accueillir un million de cols et 60.000 bags in box.