Un budget sain mais serré à la chambre d'agriculture des Landes
C'est un budget primitif 2011 serré, mais sain qui a été présenté par Éric Lafuente, directeur de la chambre d'agriculture des Landes.
© Le Sillon
Pour améliorer ce budget, il faudrait réduire le nombre d'actions et cela, nous n'en voulons pas, pour assurer une mission de qualité, mais sans ambition démesurée » a commenté Dominique Graciet. Après l'augmentation sensible du budget primitif 2010 consécutive à l'opération de fusion absorption de la chambre d'agriculture avec l'Adasea, le budget 2011 ne présente pas d'évolution significative. Les dépenses devraient cependant baisser plus rapidement que les recettes, de respectivement -0,67 %, et -0,05 %. « En conséquence, le déficit prévisionnel de fonctionnement devrait être réduit à -77.337 € (contre 164.000 € en 2010) » analyse le directeur de l'établissement consulaire.
Le budget prévisionnel, qui s'élève donc à 6496 K€, a été élaboré en appliquant une augmentation de 2 % sur le montant de la taxe pour frais. Un impôt qui n'avait pas progressé l'an dernier et de seulement 0,5 % en 2009. « Compte tenu des missions de la chambre d'agriculture pour l'accompagnement des agriculteurs, les élus ont décidé d'augmenter le taux d'imposition » explique-t-il.
Une pression fiscale modérée
Dominique Graciet fait remarquer que la pression fiscale dans les Landes est faible comparativement à d'autres départements : 3,54 €/ha dans les Landes, contre 5,58 €/ha en moyenne nationale et 4 à 6,90 €/ha en Aquitaine.
Ces impôts représentent 49 % des recettes de l'établissement consulaire. Les subventions d'exploitation 25 % et les prestations de service 21 %.
Il est à noter que pour ce budget prévisionnel, les prestations de services sont en hausse de 10,1 % et les subventions en baisse de 11 %. Cette diminution significative des subventions (199 k€) provient en partie de l'arrêt progressif des aides publiques à l'installation provenant du ministère.
Le gouvernement a décidé de supprimer en trois ans les crédits d'accompagnement. « Pour notre chambre d'agriculture qui a repris il y a tout juste un an les activités et agents de l'Adasea, les conséquences financières seront lourdes et représenteront sur trois ans 140.000 € en moins » regrette Dominique Graciet.
Côté dépenses, le poste « subventions et cotisations » augmente de 12,34 % du fait notamment de la mise en place de la loi de modernisation de l'agriculture concernant la forêt et la mutualisation au niveau régional. En effet, la loi oblige à construire des actions régionales pour la forêt, à travers le programme pluriannuel régional de développement forestier (PPRDF), pour une meilleure mobilisation de la ressource forestière. La chambre d'agriculture y consacrera 195.000 €.
Une partie de cette somme sera récupérée au travers des actions (comprises dans le programme) qu'elle conduira. De même, 7 % de l'impôt (contre 4 % cette année et 11 % en 2012) seront remontés à la chambre régionale d'agriculture au titre des programmes régionaux mutualisés, dans l'objectif de gagner en efficacité. Dominique Maurel
Le budget prévisionnel, qui s'élève donc à 6496 K€, a été élaboré en appliquant une augmentation de 2 % sur le montant de la taxe pour frais. Un impôt qui n'avait pas progressé l'an dernier et de seulement 0,5 % en 2009. « Compte tenu des missions de la chambre d'agriculture pour l'accompagnement des agriculteurs, les élus ont décidé d'augmenter le taux d'imposition » explique-t-il.
Une pression fiscale modérée
Dominique Graciet fait remarquer que la pression fiscale dans les Landes est faible comparativement à d'autres départements : 3,54 €/ha dans les Landes, contre 5,58 €/ha en moyenne nationale et 4 à 6,90 €/ha en Aquitaine.
Ces impôts représentent 49 % des recettes de l'établissement consulaire. Les subventions d'exploitation 25 % et les prestations de service 21 %.
Il est à noter que pour ce budget prévisionnel, les prestations de services sont en hausse de 10,1 % et les subventions en baisse de 11 %. Cette diminution significative des subventions (199 k€) provient en partie de l'arrêt progressif des aides publiques à l'installation provenant du ministère.
Le gouvernement a décidé de supprimer en trois ans les crédits d'accompagnement. « Pour notre chambre d'agriculture qui a repris il y a tout juste un an les activités et agents de l'Adasea, les conséquences financières seront lourdes et représenteront sur trois ans 140.000 € en moins » regrette Dominique Graciet.
Côté dépenses, le poste « subventions et cotisations » augmente de 12,34 % du fait notamment de la mise en place de la loi de modernisation de l'agriculture concernant la forêt et la mutualisation au niveau régional. En effet, la loi oblige à construire des actions régionales pour la forêt, à travers le programme pluriannuel régional de développement forestier (PPRDF), pour une meilleure mobilisation de la ressource forestière. La chambre d'agriculture y consacrera 195.000 €.
Une partie de cette somme sera récupérée au travers des actions (comprises dans le programme) qu'elle conduira. De même, 7 % de l'impôt (contre 4 % cette année et 11 % en 2012) seront remontés à la chambre régionale d'agriculture au titre des programmes régionaux mutualisés, dans l'objectif de gagner en efficacité. Dominique Maurel