Un concours départemental de l'élevage landais de très haut niveau
Le concours achevait en apothéose les comices agricoles cantonaux qui ont rythmé tout au long de l'été les fêtes des villages. Les trois grandes races de qualité, Prim'Holstein, Blonde d'Aquitaine et Limousine occupaient la place des arènes de Saint Vincent de Tyrosse, aux côtés des chevaux, des poneys et des ànes.
Un effectif assez faible et un niveau très élevé caractérisent l'élevage bovin landais. Le concours départemental de l'élevage qui se déroulait samedi 3 septembre à Saint-Vincent-de-Tyrosse le démontre encore une fois. « En Blonde ou en Prim'Holstein, on est sur un concours de niveau national » n'hésite pas à avancer Jean-Bernard Rachet, le responsable du pôle élevage à la chambre d'agriculture, en charge de l'organisation des journées élevages et terroirs.
Même en élevage de Limousins et de chevaux, « on est dans du haut de gamme ». Sur les rings, les commentaires des juges venus de la France entière s'enchaînent : « Qualité de race exceptionnelle », « on manque de superlatifs pour qualifier cet animal », « des étoiles font des étoiles », « beaucoup d'animaux capables d'aller jouer dans d'autres cours »
Environ 400 animaux étaient présents, emmenés par une centaine d'éleveurs. Des éleveurs, qui malgré le contexte difficile, tiennent à participer aux concours : « Leur motivation dans leur métier demeure totale, alors que l'ensemble de l'élevage bovin souffre » souligne Jean-Bernard Rachet qui regrette par ailleurs que « malgré cette motivation et cette qualité des élevages, ils vivent des difficultés économiques importantes ».
La longue préparation des stars Samedi et plusieurs jours avant le concours, l'heure n'était pas aux lamentations sur la conjoncture. Les éleveurs se concentraient sur la préparation, puis la présentation de leurs animaux. C'est le cas d'Aurélien Hilotte (notre photo avec Babacool), jeune éleveur de Blondes installé en EARL l'an dernier à Fargues. Il présentait trois animaux, dont un taureau de 4 ans, Babacool, qui a déjà fait plusieurs concours. Leur préparation a commencé en juin, quand ils ont été sortis du troupeau. Depuis, ils ont droit à une ration spécifique supplémentaire afin de parfaire leur « look ». Ils ont aussi appris à suivre tranquillement leur propriétaire, même en présence de monde. « Depuis une semaine, je les sors tous les jours, accompagnés de différentes personnes pour qu'ils s'habituent » détaille le jeune éleveur qui avoue ainsi se rassurer : « Il faut être prudent, il y a des risques. Je ne voudrais pas que mes animaux blessent quelqu'un ».
La veille du concours, c'est le grand nettoyage avec grandes eaux et savon. La queue est tondue. Le jour J, après une ration de foin, vaches et taureaux ont pris le chemin de Saint-Vincent-de-Tyrosse à 5 heures du matin. Là , après une ultime toilette, bain de foule et parades sur les rings des arènes se sont succédés pendant toute la matinée. Des efforts récompensés pour le magnifique Babacool qui se voit décerner le prix de championnat màle adulte. Un bel avenir s'annonce pour ce taureau qui ira pour la première fois au concours national aux Herbiers fin septembre.
De la publicité pour l'exploitation Du côté des laitières, Crazy a décroché le prix de la grande championne. Menée sur le ring par un JA, Sébastien Raulin, associé de l'EARL Péberot à Grenade, la vache a beaucoup impressionné le juge qui lui attribue « de grandes qualités pour concourir même à l'international ». Comme ses treize autres collègues de l'exploitation qui concourraient samedi, sa préparation a fait l'objet de toutes les attentions pendant une semaine : « Pendant cette période, on ne s'occupe que de la préparation des vaches. Le reste est remis à plus tard » explique Sébastien.
Tondre pour mettre en valeur corps et mamelle, laver, et entraîner ne s'improvise pas au dernier moment. Un travail particulièrement maîtrisé dans cet élevage dont l'un des trois associés, David Biarnes, est un clipper de renommée. Pour le jeune éleveur, la journée a commencé à 2 heures du matin et elle se terminera sans doute tard : « Après la remise des récompenses, il faudra repartir rapidement car il y a du travail sur l'exploitation ». Le champagne pour fêter les très bons résultats de cet élevage (dont prix d'ensemble et prix du meilleur exposant) sera donc pour plus tard ! Dominique Maurel
Même en élevage de Limousins et de chevaux, « on est dans du haut de gamme ». Sur les rings, les commentaires des juges venus de la France entière s'enchaînent : « Qualité de race exceptionnelle », « on manque de superlatifs pour qualifier cet animal », « des étoiles font des étoiles », « beaucoup d'animaux capables d'aller jouer dans d'autres cours »
Environ 400 animaux étaient présents, emmenés par une centaine d'éleveurs. Des éleveurs, qui malgré le contexte difficile, tiennent à participer aux concours : « Leur motivation dans leur métier demeure totale, alors que l'ensemble de l'élevage bovin souffre » souligne Jean-Bernard Rachet qui regrette par ailleurs que « malgré cette motivation et cette qualité des élevages, ils vivent des difficultés économiques importantes ».
La longue préparation des stars Samedi et plusieurs jours avant le concours, l'heure n'était pas aux lamentations sur la conjoncture. Les éleveurs se concentraient sur la préparation, puis la présentation de leurs animaux. C'est le cas d'Aurélien Hilotte (notre photo avec Babacool), jeune éleveur de Blondes installé en EARL l'an dernier à Fargues. Il présentait trois animaux, dont un taureau de 4 ans, Babacool, qui a déjà fait plusieurs concours. Leur préparation a commencé en juin, quand ils ont été sortis du troupeau. Depuis, ils ont droit à une ration spécifique supplémentaire afin de parfaire leur « look ». Ils ont aussi appris à suivre tranquillement leur propriétaire, même en présence de monde. « Depuis une semaine, je les sors tous les jours, accompagnés de différentes personnes pour qu'ils s'habituent » détaille le jeune éleveur qui avoue ainsi se rassurer : « Il faut être prudent, il y a des risques. Je ne voudrais pas que mes animaux blessent quelqu'un ».
La veille du concours, c'est le grand nettoyage avec grandes eaux et savon. La queue est tondue. Le jour J, après une ration de foin, vaches et taureaux ont pris le chemin de Saint-Vincent-de-Tyrosse à 5 heures du matin. Là , après une ultime toilette, bain de foule et parades sur les rings des arènes se sont succédés pendant toute la matinée. Des efforts récompensés pour le magnifique Babacool qui se voit décerner le prix de championnat màle adulte. Un bel avenir s'annonce pour ce taureau qui ira pour la première fois au concours national aux Herbiers fin septembre.
De la publicité pour l'exploitation Du côté des laitières, Crazy a décroché le prix de la grande championne. Menée sur le ring par un JA, Sébastien Raulin, associé de l'EARL Péberot à Grenade, la vache a beaucoup impressionné le juge qui lui attribue « de grandes qualités pour concourir même à l'international ». Comme ses treize autres collègues de l'exploitation qui concourraient samedi, sa préparation a fait l'objet de toutes les attentions pendant une semaine : « Pendant cette période, on ne s'occupe que de la préparation des vaches. Le reste est remis à plus tard » explique Sébastien.
Tondre pour mettre en valeur corps et mamelle, laver, et entraîner ne s'improvise pas au dernier moment. Un travail particulièrement maîtrisé dans cet élevage dont l'un des trois associés, David Biarnes, est un clipper de renommée. Pour le jeune éleveur, la journée a commencé à 2 heures du matin et elle se terminera sans doute tard : « Après la remise des récompenses, il faudra repartir rapidement car il y a du travail sur l'exploitation ». Le champagne pour fêter les très bons résultats de cet élevage (dont prix d'ensemble et prix du meilleur exposant) sera donc pour plus tard ! Dominique Maurel