Un état sanitaire impeccable
Si les conditions climatiques actuelles se maintiennent, le millésime 2012 devrait être particulièrement intéressant pour la cave coopérative de Gan.
Une fin d'hiver très froide, une vigne qui a fleuri vers la mi-juin, des conditions estivales ensoleillées ponctuées de quelques orages bénéfiques, les 300 producteurs de la cave coopérative du Jurançon à Gan se frottent les mains. « La vigne, précise Thierry Foncier, technicien de la cave, a poussé sans stress mais a une dizaine de jours de retard. Cependant, l'état sanitaire est impeccable par rapport à d'autres AOC en France ». Ces dernières ont, en effet, annoncé depuis plusieurs mois, une baisse de la production du fait des mauvaises conditions climatiques.
Fruité et exotique
Ainsi, les raisins ont profité des dernières pluies et présentent une peau particulièrement saine. Les vendanges ont donc débuté, il y a un peu plus d'une semaine, suite aux contrôles de maturité, et les premières tries en Jurançon sec sont prometteuses. « Ces vins seront fruités avec un goût exotique, poursuit le technicien. C'est un bon compromis entre acidité naturelle et fruit en bouche ».
Alors, on est très optimiste du côté de la cave coopérative et on table sur une production équivalente à l'année passée, soit 30 000 hectolitres. « Il y aura du volume et de la qualité ». Si l'on reconnaît la chance dont bénéficient les viticulteurs de l'appellation depuis plusieurs années, malgré toutes ces conditions idéales (notamment la fraîcheur des nuits), on reste néanmoins prudent quant aux moelleux. On attend, malgré des promesses très encourageantes, les premiers raisins pour être rassuré et se féliciter définitivement. Globalement, la coopérative devrait mettre sur le marché, en 2013, quelque 5 millions de bouteilles. La récolte concerne également rouge et rosé autour de Gan et Jurançon. « Par tradition, il y a toujours eu des petits carrés de raisins noirs. Avant l'acquisition de Bellocq, nous étions déjà producteurs de vins rouges et rosés de Béarn ». Certes, cette production reste anecdotique au regard de l'ensemble des blancs, mais elle va compléter, selon le cahier des charges de l'appellation, les jus de Bellocq. Depuis une semaine, c'est donc l'effervescence à Gan. Les vendanges concernent, en effet, 800 hectares, 40 à 45 hectares appartenant à la cave et le reste aux adhérents. « Pour mener à bien la récolte, il faut un vendangeur par hectare », insiste Thierry Foncier. Pendant 2 mois, ce sont 700 personnes, jeunes retraités ou saisonniers qui sillonnent les vignes, sécateurs à la main. L'effectif de la cave constitué de 90 temps pleins est complété de 60 employés. Toutes ces conditions annoncent une année commerciale bénéfique pour l'ensemble des adhérents, la cave multipliant, chaque année, les récompenses professionnelles pour ses productions et augmentant sa clientèle au gré de différentes portes ouvertes. Philippe Delvallée
Ainsi, les raisins ont profité des dernières pluies et présentent une peau particulièrement saine. Les vendanges ont donc débuté, il y a un peu plus d'une semaine, suite aux contrôles de maturité, et les premières tries en Jurançon sec sont prometteuses. « Ces vins seront fruités avec un goût exotique, poursuit le technicien. C'est un bon compromis entre acidité naturelle et fruit en bouche ».
Alors, on est très optimiste du côté de la cave coopérative et on table sur une production équivalente à l'année passée, soit 30 000 hectolitres. « Il y aura du volume et de la qualité ». Si l'on reconnaît la chance dont bénéficient les viticulteurs de l'appellation depuis plusieurs années, malgré toutes ces conditions idéales (notamment la fraîcheur des nuits), on reste néanmoins prudent quant aux moelleux. On attend, malgré des promesses très encourageantes, les premiers raisins pour être rassuré et se féliciter définitivement. Globalement, la coopérative devrait mettre sur le marché, en 2013, quelque 5 millions de bouteilles. La récolte concerne également rouge et rosé autour de Gan et Jurançon. « Par tradition, il y a toujours eu des petits carrés de raisins noirs. Avant l'acquisition de Bellocq, nous étions déjà producteurs de vins rouges et rosés de Béarn ». Certes, cette production reste anecdotique au regard de l'ensemble des blancs, mais elle va compléter, selon le cahier des charges de l'appellation, les jus de Bellocq. Depuis une semaine, c'est donc l'effervescence à Gan. Les vendanges concernent, en effet, 800 hectares, 40 à 45 hectares appartenant à la cave et le reste aux adhérents. « Pour mener à bien la récolte, il faut un vendangeur par hectare », insiste Thierry Foncier. Pendant 2 mois, ce sont 700 personnes, jeunes retraités ou saisonniers qui sillonnent les vignes, sécateurs à la main. L'effectif de la cave constitué de 90 temps pleins est complété de 60 employés. Toutes ces conditions annoncent une année commerciale bénéfique pour l'ensemble des adhérents, la cave multipliant, chaque année, les récompenses professionnelles pour ses productions et augmentant sa clientèle au gré de différentes portes ouvertes. Philippe Delvallée