Un fonds régional pour assurer le maintien de la production porcine régionale
Depuis plus de vingt ans, la filière porcine régionale a souhaité jouer la carte de la qualité et de la certification de l’origine. Ces deux concepts sont illustrés par les logos des signes officiels (IGP, label rouge…) apposés sur les produits transformés et commercialisés par les entreprises régionales. Le mercredi 8 juin à Arzacq, l’assemblée générale de l’Inpaq a permis de réaffirmer la pertinence de cette stratégie.
Cette stratégie impose à chacun des maillons de la filière des règles précisées par des accords interprofessionnels. Ces accords sont ainsi «un élément de différenciation» assure Philippe Baralon (cabinet Phylum). Au-delà des contraintes et des surcoûts, il importe d’en faire «un atout» et un «facteur d’équité» entre les maillons de la filière.
Mais, au-delà de ce parallèle avec la notion de «commerce équitable», force est de constater que «l’élevage reste le maillon faible de la filière, non pas en termes de performance mais pour le revenu…», constate le président Bernard Dupont.
Malgré la valorisation spécifique à la garantie d’origine et de la qualité, les éleveurs porcins du Sud-Ouest n’échappent pas aux évolutions conjoncturelles de marchés, notamment aux incidences de l’embargo russe sur les cours.
40 à 60.000 places d’engraissement