Un vignoble qui s'affirme
À l'heure où la cave de Bellocq récolte ses premiers raisins, après 7 ans de travail, le bilan est plus que positif. À noter que peu à peu, la bouteille supplante le vrac.
Le premier tracteur a déversé ses grappes dans le pressoir de la coopérative de Bellocq mercredi matin. Rien d'exceptionnel, diront certains, mais en fait hautement symbolique. Aujourd'hui, médailles au salon international de Paris à l'appui, le vignoble se targue, à juste titre, après sept ans de restructuration, de retrouver sa place dans le palais des consommateurs. « Soyons modestes », commente Bertrand Pédeflous, un des responsables de la cave coopérative de Jurançon, laquelle chapeaute celle de Bellocq. « Notre ambition, avant toute chose, est de nous imposer dans les achats des amateurs du Bassin de l'Adour. Ce que nous voulons, en premier lieu, c'est être fort chez nous ».
Un millésime prometteur
En tout cas, le millésime 2012 s'annonce très prometteur. Olivier Sourp, viticulteur et président de l'organisme de gestion vins de Béarn (ODG), est là pour le confirmer. Avec ses 13 hectares et sa quinzaine de vendangeurs (N.D.L.R. : il faut un vendangeur par hectare), il aborde l'automne avec optimisme. « Nous revenons à une récolte classique, explique le président de l'ODG. L'hiver a été froid et tardif ce qui a permis un bon dormage (repos végétatif) de la vigne. Le printemps a lui aussi été bénéfique ».
En mai, la floraison fut parfaite sur l'ensemble des cépages du vignoble. De surcroît, « les vignes bien implantées ont parfaitement résisté à un été sec, lequel a conforté un état sanitaire impeccable, les grappes étant prometteuses ». Résultat de ces bonnes conditions : les volumes seront au rendez-vous. « La fourchette est de 7000 à 8000 hectolitres par an, 50 % étant en rosé, l'autre moitié en rouge sur les 150 hectares (50 coopérateurs) dépendant de la coopérative ».
Le retour à une première semaine de vendange en septembre, ainsi qu'une relève pour l'heure assurée, réjouissent les tenants de la tradition viticole. « Ici, ajoute Olivier Sourp, pas de parcelles abandonnées. Si arrachage il y a, c'est pour une restructuration bénéfique au vignoble. Nous avons tous une motivation, celle du frémissement de la réussite ». Jean-Pierre Minjou, le caviste de la coopérative de Bellocq, est un des artisans de la réussite du projet viticole entamé en 2001. « Nous revenons de très loin, constate-t-il. En effet, nous avons vécu 7 années difficiles ponctuées de restructuration, de modification de la vigne ». Depuis 5 ans, la dynamique des producteurs et l'investissement dans la vinification, de même que dans une démarche environnementale, commencent à payer. Les viticulteurs proposent des idées gustatives et colorées (douze produits en rouge ou rosé), collant à la demande du consommateur, fleurant bon le terroir, telles que « O'Bearnesa » ou « Grain de Béarn ». Autre fait marquant de cette métamorphose, la coopérative est passée progressivement de la vente en vrac à la bouteille design séductrice. « Nous avons mis en place, sur la base d'une image ternie, tout un travail imposant un contrôle de maturité, ajoute le caviste. Les rouges ont désormais une durée de cuvaison pour assurer leur caractère fruité ». Le résultat est là . En 10 ans, les ventes ont été multipliées par deux. « Avant la restructuration, les viticulteurs de l'appellation vendangeaient pour vendanger. Désormais, les producteurs parlent de ce qu'ils font ». Et les marges de progression qualitatives restent importantes selon les responsables de la cave. Depuis 7 ans, il semble que Dionysos ait jeté son dévolu sur les vins de Béarn. Philippe Delvallée Arrivée du « Bourret »
À chaque vendange, avant tout commentaire sur le millésime à venir, c'est le bourret qu'attend le consommateur. Celui-ci sera disponible dès la mi-semaine prochaine, à la cave coopérative de Gan, et à la fin de la semaine prochaine, à la cave coopérative de Bellocq, et ce durant environ
3 semaines, tant qu'il y aura du jus frais. D'autre part, les producteurs réservent une surprise aux consommateurs avant la fin de l'année. Il s'agira d'une nouvelle bouteille accompagnée de ? Chut, c'est un secret
En tout cas, le millésime 2012 s'annonce très prometteur. Olivier Sourp, viticulteur et président de l'organisme de gestion vins de Béarn (ODG), est là pour le confirmer. Avec ses 13 hectares et sa quinzaine de vendangeurs (N.D.L.R. : il faut un vendangeur par hectare), il aborde l'automne avec optimisme. « Nous revenons à une récolte classique, explique le président de l'ODG. L'hiver a été froid et tardif ce qui a permis un bon dormage (repos végétatif) de la vigne. Le printemps a lui aussi été bénéfique ».
En mai, la floraison fut parfaite sur l'ensemble des cépages du vignoble. De surcroît, « les vignes bien implantées ont parfaitement résisté à un été sec, lequel a conforté un état sanitaire impeccable, les grappes étant prometteuses ». Résultat de ces bonnes conditions : les volumes seront au rendez-vous. « La fourchette est de 7000 à 8000 hectolitres par an, 50 % étant en rosé, l'autre moitié en rouge sur les 150 hectares (50 coopérateurs) dépendant de la coopérative ».
Le retour à une première semaine de vendange en septembre, ainsi qu'une relève pour l'heure assurée, réjouissent les tenants de la tradition viticole. « Ici, ajoute Olivier Sourp, pas de parcelles abandonnées. Si arrachage il y a, c'est pour une restructuration bénéfique au vignoble. Nous avons tous une motivation, celle du frémissement de la réussite ». Jean-Pierre Minjou, le caviste de la coopérative de Bellocq, est un des artisans de la réussite du projet viticole entamé en 2001. « Nous revenons de très loin, constate-t-il. En effet, nous avons vécu 7 années difficiles ponctuées de restructuration, de modification de la vigne ». Depuis 5 ans, la dynamique des producteurs et l'investissement dans la vinification, de même que dans une démarche environnementale, commencent à payer. Les viticulteurs proposent des idées gustatives et colorées (douze produits en rouge ou rosé), collant à la demande du consommateur, fleurant bon le terroir, telles que « O'Bearnesa » ou « Grain de Béarn ». Autre fait marquant de cette métamorphose, la coopérative est passée progressivement de la vente en vrac à la bouteille design séductrice. « Nous avons mis en place, sur la base d'une image ternie, tout un travail imposant un contrôle de maturité, ajoute le caviste. Les rouges ont désormais une durée de cuvaison pour assurer leur caractère fruité ». Le résultat est là . En 10 ans, les ventes ont été multipliées par deux. « Avant la restructuration, les viticulteurs de l'appellation vendangeaient pour vendanger. Désormais, les producteurs parlent de ce qu'ils font ». Et les marges de progression qualitatives restent importantes selon les responsables de la cave. Depuis 7 ans, il semble que Dionysos ait jeté son dévolu sur les vins de Béarn. Philippe Delvallée Arrivée du « Bourret »
À chaque vendange, avant tout commentaire sur le millésime à venir, c'est le bourret qu'attend le consommateur. Celui-ci sera disponible dès la mi-semaine prochaine, à la cave coopérative de Gan, et à la fin de la semaine prochaine, à la cave coopérative de Bellocq, et ce durant environ
3 semaines, tant qu'il y aura du jus frais. D'autre part, les producteurs réservent une surprise aux consommateurs avant la fin de l'année. Il s'agira d'une nouvelle bouteille accompagnée de ? Chut, c'est un secret