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Une «avancée majeure» sur la reconnaissance de la monoculture du mais

Ainsi que l'annonçait le président Christophe Terrain lors de la manifestation de Pau du 5 novembre 2014, Bruxelles a apporté le 29 octobre des éléments de réponse au dossier déposé par la France. Selon l'AGPM, cette réponse constitue bel et bien une reconnaissance des systèmes de monoculture et «une victoire syndicale majeure».

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Certes, la Commission européenne ne validera ce dispositif qu'après des éclaircissements sur sa mise en place, c'est pourquoi les services de l'AGPM et ceux du ministère de l'agriculture vont préparer une réponse technique. D'autre part, après décision du conseil d'administration, «la dérogation envisagée pour les terres argileuses avec destruction du couvert possible dès le 15 décembre ne sera pas soutenue afin d'assurer l'aboutissement positif du dossier basé sur un couvert hivernal implanté entre la récolte +15 jours au maximum et le 1er février suivant». La commission aura 3 mois pour réagir à  la réponse: l'AGPM est optimiste car le dispositif de certification proposé «semble correspondre aux attentes de la Bruxelles». Ce dispositif repose sur la certification individuelle des agriculteurs engagés, volontairement et pour 3 ans, par un organisme certificateur indépendant. Cette certification est basée sur un contrôle «papier» (description de l'exploitation, grille SIE entre autres) et un engagement à  mettre en place une couverture hivernale à  l'automne 2015. Ce dispositif doit être rapidement mis en place, pour permettre de délivrer un certificat à  chaque agriculteur engagé dans la démarche avant le 15 mai 2015. L'agriculteur pourra ainsi joindre ce certificat à  sa déclaration PAC 2015 pour être éligible à  l'aide verdissement. Les contrôles sur place concernant le couvert hivernal se feront donc à  l'automne 2015. Bien évidemment, «ceci n'est qu'une première étape», rappelle l'AGPM qui «remontera au créneau d'ici l'été 2015 pour faire évoluer le dispositif applicable en 2016, et en particulier faire reconnaître la pratique du mulching», projet initial de la filière, au titre des équivalences et permettre ainsi, plus globalement encore, aux systèmes de production spécialisés en mais d'être pérennisés dans le cadre de la PAC 2014-2020. «Et tout ceci en s'appuyant sur une démarche agronomique et économique plutôt qu'administrative et pénalisante!» conclut l'AGPM.
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