Vers une nouvelle récolte record ?
Une conférence sur le marché des céréales s'est déroulée dans le cadre des « rencontres mais »
En 2011, la récolte mondiale de mais s'est établie à 873 millions de tonnes, un niveau jamais observé. Pourtant, le record pourrait être éphémère. Pour 2012, les surfaces semées et les prévisions de récolte laissent, en effet, présager des volumes de nouveau en hausse. Actuellement, le chiffre de 950 millions de tonnes est avancé.
Au sein de l'Union européenne, la plupart des principaux pays producteurs affichent des surfaces en croissance sensible, à l'image de la Roumanie ou de la Pologne. En France, la hausse des surfaces est estimée à 80 000 hectares.
Un peu plus loin, les pays du pourtour de la Mer Noire et des Balkans suivent une dynamique encore plus soutenue. Ainsi, la sole ukrainienne enregistrerait une hausse spectaculaire. Elle est estimée à 4,5 millions d'hectares. Ce pays poursuit donc son essor et s'affirme indéniablement comme un acteur de premier plan au sein du marché. Toujours plus de demande
Si les surfaces sont en hausse sur le continent européen, reste encore à confirmer les rendements. À ce niveau-là , tout reste à faire. D'autant que dans le même temps, d'autres interrogations subsistent ailleurs. À commencer par ce que les spécialistes appellent le « pari américain ». Aux États-Unis aussi, les surfaces ont battu un record, avec une sole d'environ 39 millions d'hectares. Jamais autant de mais n'avait été cultivé depuis 1937. Autrement dit, les volumes s'annoncent exceptionnels là -bas aussi. Toutefois, les niveaux de rendements font débat. Alors que la floraison s'achève, le pays annonce un rendement projeté de 104,1 quintaux par hectare. Cependant, rien n'est moins sûr, car les notations réalisées régulièrement sur les cultures ne cessent de se dégrader et les conditions climatiques des dernières semaines n'ont pas semblé très favorables dans le Sud de la « Corn Belt ».
A l'échelle mondiale, de nombreux paramètres restent donc en suspend. Mais si la production s'avère véritablement exceptionnelle, elle ne fera que détendre légèrement une situation très contractée. En effet, la demande mondiale ne cesse de croître. Elle augmente de 30 millions de tonnes environ par an. Dans ce contexte, les stocks de mais grain ne représentent plus actuellement que 55 jours de consommation et cette année encore la demande promet d'être soutenue. La suite au prochain épisode Fabien Brèthes
Au sein de l'Union européenne, la plupart des principaux pays producteurs affichent des surfaces en croissance sensible, à l'image de la Roumanie ou de la Pologne. En France, la hausse des surfaces est estimée à 80 000 hectares.
Un peu plus loin, les pays du pourtour de la Mer Noire et des Balkans suivent une dynamique encore plus soutenue. Ainsi, la sole ukrainienne enregistrerait une hausse spectaculaire. Elle est estimée à 4,5 millions d'hectares. Ce pays poursuit donc son essor et s'affirme indéniablement comme un acteur de premier plan au sein du marché. Toujours plus de demande
Si les surfaces sont en hausse sur le continent européen, reste encore à confirmer les rendements. À ce niveau-là , tout reste à faire. D'autant que dans le même temps, d'autres interrogations subsistent ailleurs. À commencer par ce que les spécialistes appellent le « pari américain ». Aux États-Unis aussi, les surfaces ont battu un record, avec une sole d'environ 39 millions d'hectares. Jamais autant de mais n'avait été cultivé depuis 1937. Autrement dit, les volumes s'annoncent exceptionnels là -bas aussi. Toutefois, les niveaux de rendements font débat. Alors que la floraison s'achève, le pays annonce un rendement projeté de 104,1 quintaux par hectare. Cependant, rien n'est moins sûr, car les notations réalisées régulièrement sur les cultures ne cessent de se dégrader et les conditions climatiques des dernières semaines n'ont pas semblé très favorables dans le Sud de la « Corn Belt ».
A l'échelle mondiale, de nombreux paramètres restent donc en suspend. Mais si la production s'avère véritablement exceptionnelle, elle ne fera que détendre légèrement une situation très contractée. En effet, la demande mondiale ne cesse de croître. Elle augmente de 30 millions de tonnes environ par an. Dans ce contexte, les stocks de mais grain ne représentent plus actuellement que 55 jours de consommation et cette année encore la demande promet d'être soutenue. La suite au prochain épisode Fabien Brèthes