Vif succès du festival de la viande
Le bétail présenté a été à la hauteur des espérances d'un public de connaisseurs et constitué une superbe opération de communication sur la race. Avec un grand vainqueur à l'arrivée.
La courte averse de fin d'après-midi de ce samedi 30 juin n'a pas douché l'enthousiasme et l'admiration des spectateurs et opérateurs de la filière, réunis autour du ring de Garris.
Cette manifestation rituelle de début d'été semble encore avoir gagné en qualité. Les organisateurs ont organisé ce rendez-vous en prolongement de l'animation technique « les experts du fourrage » qui se tenait le matin même à Arberats. Ainsi avait-il été décidé de condenser le concours, dans le temps, sur une après-midi, en quantité (90 bêtes) et aussi en qualité en n'invitant que des bêtes de premier ordre, préparées depuis de longs mois. On est quand même venu de sept départements (64, 65, 47, 32, 31, 40 et 12) soit une bonne cinquantaine d'éleveurs. Preuve que l'engraissement devient une affaire sérieuse.
Jean Blanc, invité pour mener les enchères, ne tarissait pas d'éloges sur le cheptel présenté. « Cette journée permet de rapprocher tous les acteurs de la filière, l'amont comme l'aval, et met en valeur le savoir-faire de nos éleveurs. Elle témoigne de leur passion pour une race exceptionnelle (les bêtes en lice dépassaient allègrement la tonne), et la qualité de la viande qui en est issue. Vraiment, nous avons là une filière performante ». L'EARL Mathieu, grand vainqueur
Même son de cloche auprès de Yann Adam, grand organisateur de cette cinquième édition, comme des précédentes d'ailleurs, car il en est l'initiateur. « En ces temps difficiles pour l'élevage, cette journée démontre que c'est avant tout une affaire de passion, que l'aspect économique n'est pas le seul critère en jeu, explique-t-il. Le festival est une vitrine de la recherche permanente de qualité qui anime tous les acteurs de la filière ». Sur les trois championnes désignées par les trois juges (championne 2012, championne génisses, championne jeunes vaches), deux proviennent de l'étable des Mathieu.
Les enchères ont conduit à des envolées supérieures à celles de l'an dernier (10,80 euros/kg pour la championne, 10,60 euros/kg pour la championne jeunes vaches et 9 euros/kg pour la championne génisse). Ce qui fait une jolie somme pour des bêtes qui laissent tout de même 66 % de carcasse. Pour Yann Adam, la différence provient du fait que le consommateur préfère la viande de vache à celle de génisse. Plus goûteuse et persillée. Une fois de plus, l'étable locale a donc démontré l'étendue de ses performances en matière d'engraissement, en trustant trois des cinq titres décernés dans la journée. Toutes les championnes ont été enlevées aux enchères par Poujol Viandes, un chevillard de l'Aveyron. Michel Bengoechea
Cette manifestation rituelle de début d'été semble encore avoir gagné en qualité. Les organisateurs ont organisé ce rendez-vous en prolongement de l'animation technique « les experts du fourrage » qui se tenait le matin même à Arberats. Ainsi avait-il été décidé de condenser le concours, dans le temps, sur une après-midi, en quantité (90 bêtes) et aussi en qualité en n'invitant que des bêtes de premier ordre, préparées depuis de longs mois. On est quand même venu de sept départements (64, 65, 47, 32, 31, 40 et 12) soit une bonne cinquantaine d'éleveurs. Preuve que l'engraissement devient une affaire sérieuse.
Jean Blanc, invité pour mener les enchères, ne tarissait pas d'éloges sur le cheptel présenté. « Cette journée permet de rapprocher tous les acteurs de la filière, l'amont comme l'aval, et met en valeur le savoir-faire de nos éleveurs. Elle témoigne de leur passion pour une race exceptionnelle (les bêtes en lice dépassaient allègrement la tonne), et la qualité de la viande qui en est issue. Vraiment, nous avons là une filière performante ». L'EARL Mathieu, grand vainqueur
Même son de cloche auprès de Yann Adam, grand organisateur de cette cinquième édition, comme des précédentes d'ailleurs, car il en est l'initiateur. « En ces temps difficiles pour l'élevage, cette journée démontre que c'est avant tout une affaire de passion, que l'aspect économique n'est pas le seul critère en jeu, explique-t-il. Le festival est une vitrine de la recherche permanente de qualité qui anime tous les acteurs de la filière ». Sur les trois championnes désignées par les trois juges (championne 2012, championne génisses, championne jeunes vaches), deux proviennent de l'étable des Mathieu.
Les enchères ont conduit à des envolées supérieures à celles de l'an dernier (10,80 euros/kg pour la championne, 10,60 euros/kg pour la championne jeunes vaches et 9 euros/kg pour la championne génisse). Ce qui fait une jolie somme pour des bêtes qui laissent tout de même 66 % de carcasse. Pour Yann Adam, la différence provient du fait que le consommateur préfère la viande de vache à celle de génisse. Plus goûteuse et persillée. Une fois de plus, l'étable locale a donc démontré l'étendue de ses performances en matière d'engraissement, en trustant trois des cinq titres décernés dans la journée. Toutes les championnes ont été enlevées aux enchères par Poujol Viandes, un chevillard de l'Aveyron. Michel Bengoechea