Visite pédagogique pour les financeurs des aides AREA
Les associations régionales volaille de chair et palmipèdes ont proposé à leurs financeurs de se rendre compte sur le terrain du devenir des aides attribuées dans le cadre de l'AREA.
Le programme AREA (agriculture respectueuse de l'environnement en Aquitaine) entend aider les exploitations agricoles d'élevage et de productions végétales à limiter l'impact de leur activité sur le milieu naturel. Ainsi, l'AREA-PMBE soutient la réalisation d'investissements pour la modernisation des bàtiments d'élevage, l'AREA-PVE concerne le plan végétal environnement et l'AREA-PPE vise les investissements en faveur de la maîtrise de l'énergie dans les exploitations. Il s'agit d'un dispositif commun à plusieurs financeurs : le conseil régional, l'État, l'Union européenne (dans le cadre du fonds européen agricole pour le développement rural) et le conseil général le cas échéant. L'aide publique cofinancée varie de 25 % à 45 % du montant des investissements éligibles. Plus de 5 500 exploitations sont engagées dans AREA en Aquitaine en 2011.
Afin de montrer à ces partenaires l'intérêt des investissements qu'ils aident à financer, l'Arpalm et l'Arvol (lire ci-dessous) leur proposaient lundi dernier la visite de trois exploitations ayant bénéficié d'aides dans le cadre de l'AREA-PMBE et PPE. Seules étaient concernées les filières palmipèdes et volailles. « Les productions bovines sont mieux connues de nos interlocuteurs au niveau régional » explique Jean-Bernard Rachet, le directeur du pôle élevage à la chambre d'agriculture des Landes. Pour les productions végétales et les aides AREA-PVE, le Lot-et-Garonne est chargé d'organiser le même type de rencontres avec les financeurs. Des filières granivores peu connues
« C'est de la pédagogie pour que les personnes qui décident des subventions à allouer comprennent mieux le fonctionnement de nos élevages de granivores. Ils pourront ainsi mieux nous accompagner, mieux appréhender nos exigences et défendre nos dossiers. Il en va de la pérennité des aides accordées ». Les deux représentantes de France Agrimer et de la direction régionale de l'agriculture, confirment leur intérêt pour une telle initiative, puisqu'elles ne connaissaient pas du tout ces élevages.
Au programme de cette tournée dans les Landes, le groupe a visité la salle de gavage de l'EARL Lamarque à Horsarrieu. La subvention AREA-PMBE a permis dans ce cas le développement de l'exploitation avec installation d'un nouvel associé (hors cadre familial) sur un atelier de gavage en logements collectifs, dans un bàtiment parfaitement isolé bénéficiant de la subvention AREA PPE. Une économie de 40 % sur les charges d'énergie à la clé. L'investissement pour la fosse à lisier couverte a aussi été aidé dans le cadre de la gestion des effluents.
Pour Jean-Louis Jacques, éleveur à Horsarrieu de poulets label Landes, les aides AREA-PMBE ont été indispensables au redémarrage de l'activité suite à la tempête Klaus. Sept cabanes détruites ont pu être remplacées par de nouveaux modèles mieux isolés et dotés de parois facilement nettoyables. Sur le dernier élevage visité, celui de Pierre Lafargue à Doazit, la subvention a aussi porté sur la reconstruction de bàtiments suite à la tempête. Mais là , l'éleveur a opté pour un 400 m2 polyvalent (canard ou volaille). « Il est très fonctionnel et moins exigant en main-d'oeuvre que les 60 m2, mais nettement plus cher. Sans l'aide, je ne me serais pas lancé dans un tel bàtiment » avoue-t-il.
Dominique Maurel Arpalm et Arvol
L'Association régionale de la filière palmipèdes gras d'Aquitaine est chargée de l'animation technique régionale pour la filière. Elle s'oriente, dans le cadre du contrat de projet État-région 2007-2013, autour de plusieurs axes : la veille sur les mesures sanitaires en production de palmipèdes à foie gras, la diffusion et le suivi de la charte sanitaire auprès des diagnostiqueurs et l'accompagnement de sa mise en place auprès des éleveurs. Le défi actuel de l'Arpalm est l'accompagnement des producteurs dans la mise en place des logements collectifs.
L'association régionale volaille de chair d'Aquitaine, de son côté, a pour mission, dans le contrat de projet 2007-2013, l'appui technique pour l'amélioration des pratiques d'élevage dans le cadre de la mise en place de la charte sanitaire et du guide des bonnes pratiques.
Les deux associations, dont l'animation est assurée par la chambre d'agriculture des Landes, regroupent la plupart des acteurs de la filière.
Elles sont des lieux de concertation et de discussion et des instances de représentation des filières. Elles produisent par ailleurs des synthèses des GTE (gestion technico-économique) et fermes de référence, assurent un suivi des programmes de subvention et des expérimentations.
Afin de montrer à ces partenaires l'intérêt des investissements qu'ils aident à financer, l'Arpalm et l'Arvol (lire ci-dessous) leur proposaient lundi dernier la visite de trois exploitations ayant bénéficié d'aides dans le cadre de l'AREA-PMBE et PPE. Seules étaient concernées les filières palmipèdes et volailles. « Les productions bovines sont mieux connues de nos interlocuteurs au niveau régional » explique Jean-Bernard Rachet, le directeur du pôle élevage à la chambre d'agriculture des Landes. Pour les productions végétales et les aides AREA-PVE, le Lot-et-Garonne est chargé d'organiser le même type de rencontres avec les financeurs. Des filières granivores peu connues
« C'est de la pédagogie pour que les personnes qui décident des subventions à allouer comprennent mieux le fonctionnement de nos élevages de granivores. Ils pourront ainsi mieux nous accompagner, mieux appréhender nos exigences et défendre nos dossiers. Il en va de la pérennité des aides accordées ». Les deux représentantes de France Agrimer et de la direction régionale de l'agriculture, confirment leur intérêt pour une telle initiative, puisqu'elles ne connaissaient pas du tout ces élevages.
Au programme de cette tournée dans les Landes, le groupe a visité la salle de gavage de l'EARL Lamarque à Horsarrieu. La subvention AREA-PMBE a permis dans ce cas le développement de l'exploitation avec installation d'un nouvel associé (hors cadre familial) sur un atelier de gavage en logements collectifs, dans un bàtiment parfaitement isolé bénéficiant de la subvention AREA PPE. Une économie de 40 % sur les charges d'énergie à la clé. L'investissement pour la fosse à lisier couverte a aussi été aidé dans le cadre de la gestion des effluents.
Pour Jean-Louis Jacques, éleveur à Horsarrieu de poulets label Landes, les aides AREA-PMBE ont été indispensables au redémarrage de l'activité suite à la tempête Klaus. Sept cabanes détruites ont pu être remplacées par de nouveaux modèles mieux isolés et dotés de parois facilement nettoyables. Sur le dernier élevage visité, celui de Pierre Lafargue à Doazit, la subvention a aussi porté sur la reconstruction de bàtiments suite à la tempête. Mais là , l'éleveur a opté pour un 400 m2 polyvalent (canard ou volaille). « Il est très fonctionnel et moins exigant en main-d'oeuvre que les 60 m2, mais nettement plus cher. Sans l'aide, je ne me serais pas lancé dans un tel bàtiment » avoue-t-il.
Dominique Maurel Arpalm et Arvol
L'Association régionale de la filière palmipèdes gras d'Aquitaine est chargée de l'animation technique régionale pour la filière. Elle s'oriente, dans le cadre du contrat de projet État-région 2007-2013, autour de plusieurs axes : la veille sur les mesures sanitaires en production de palmipèdes à foie gras, la diffusion et le suivi de la charte sanitaire auprès des diagnostiqueurs et l'accompagnement de sa mise en place auprès des éleveurs. Le défi actuel de l'Arpalm est l'accompagnement des producteurs dans la mise en place des logements collectifs.
L'association régionale volaille de chair d'Aquitaine, de son côté, a pour mission, dans le contrat de projet 2007-2013, l'appui technique pour l'amélioration des pratiques d'élevage dans le cadre de la mise en place de la charte sanitaire et du guide des bonnes pratiques.
Les deux associations, dont l'animation est assurée par la chambre d'agriculture des Landes, regroupent la plupart des acteurs de la filière.
Elles sont des lieux de concertation et de discussion et des instances de représentation des filières. Elles produisent par ailleurs des synthèses des GTE (gestion technico-économique) et fermes de référence, assurent un suivi des programmes de subvention et des expérimentations.