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Viticulture: l’assurance “coup dur” va démarrer

Grêle, gel, inondations, tempêtes… seront pris en charge par ces contrats cofinancés par la PAC.

file-Grappe de raisin abimée et feuilles lacérées après un passage de grêle.
Grappe de raisin abimée et feuilles lacérées après un passage de grêle.

«Le contrat coup dur assurera contre la grêle, le gel, les inondations, les tempêtes, etc.», a annoncé Jérôme Despey, président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer, en conférence de presse, le 24 août. Le contrat sera disponible dès cet automne et les indemnisations seront versées à partir d’un minimum de 35% de pertes. Les contrats d’assurance permettent de couvrir un capital par hectare, plafonné selon les catégories de vin.

Ainsi, les vins d’indication géographique protégée (IGP) sont limités à 6.000 euros par hectare. Les vins d’appellation d’origine contrôlée (AOC) à 6.000 euros par hectare pour les vins régionaux, 11.000 euros par hectare pour les intermédiaires et 20.000 euros par hectare pour les supérieurs. 65% de l’adhésion seront pris en charge par le Feader (fonds européen). «Mais il n’y a pas de régionalisation», précise FranceAgriMer, contrairement aux aides à l’installation, aux aides bio, etc.

Le vignoble français assuré par le budget de la PAC

La mise en place d’une telle assurance était attendue depuis plusieurs mois par les viticulteurs français. Jusque-là, les assurances se déclinaient par aléas: une pour la grêle, une pour les tempêtes, etc. Trop compliqué et/ou trop coûteux: «Peu d’hectares de vignobles sont assurés, alors que depuis quelques années, les aléas climatiques sont plus intenses et touchent davantage de surfaces», déplore Jérôme Despey. De fait, sur les 790.000 hectares de vignes, seuls 100.000 sont assurés. Jérôme Despey espère que 300.000 hectares seront assurés pour la récolte 2016.

L’Association générale de la production viticole (AGPV) demandait de longue date à pouvoir bénéficier d’une assurance «coup dur»… au même titre que les céréaliers pour leur récolte et que les éleveurs pour leurs fourrages! Si les objectifs d’adhésion à ce contrat d’assurance sont remplis, les débats européens sur le financement de l’assurance agricole pourraient prendre une nouvelle tournure dans les prochaines négociations. «Dans deux ans, il y a la révision de la politique agricole commune 2014-2020», rappelle Jérôme Despey. «Depuis toujours, on plaide pour bénéficier de la PAC», développe-t-il, ajoutant que le cofinancement européen pour le contrat «coup dur» est «une bonne chose».

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