Volailles d'Albret envisage de développer le label Landes
La coopérative est sortie renforcée de la tempête Klaus. Elle envisage aujourd'hui de développer ses volumes en poulets fermiers des Landes.
La coopérative Volailles d'Albret a tenu son assemblée générale le vendredi 4 juin à Saint-Avit, dans les Landes. Le président, Jean-François Planté, et le directeur, Luc Berginiat, ont détaillé le déroulement de l'exercice 2 009. Un exercice tristement marqué par la tempête du 24 janvier. « À cause d'elle, nous constatons une baisse des volumes mis en place, déplore le président. Notre chiffre d'affaires pour 2009 s'élève à 18,64 millions d'euros, soit une baisse de 2,9 millions par rapport à 2008. » Pour autant, le groupement s'en tire plutôt bien.
Alors que Klaus a mis à terre 11 % du potentiel de production, « la baisse des mises en place ne s'établit qu'à 1 % par rapport à l'année dernière ». Ce bon résultat a été rendu possible gràce « aux réparations rapides des bàtiments, à la dérogation sur les densités accordée par l'INAO jusqu'aux mises en place de mai, et à la mise en production des premiers bàtiments issus de notre plan de développement », insiste M. Berginiat.
Succès des 400 m2Car ce plan, visant à construire des bàtiments de 400 m2 chez les éleveurs, a rencontré un vif succès. Depuis janvier 2009, 77 éleveurs ont été prospectés. Quarante-trois bàtiments sont d'ores et déjà acquis, dont vingt-huit sont entrés en production et quinze qui le seront d'ici août. Douze autres sont sur les rails, ayant obtenu leur permis de construire ou étant en passe de l'obtenir. Enfin, vingt et un bàtiments supplémentaires pourraient voir le jour à partir de novembre, si les démarches administratives, qui ont été lancées, aboutissent. La moitié de ces nouveaux bàtiments est programmée dans les Landes, 20 % en Lot-et-Garonne, 19 % dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 % en Gironde. « L'aspect très positif de ce plan de développement, c'est que 30 % des réalisations émanent de nouveaux producteurs. Et 20 % supplémentaires correspondent à des femmes ou à des fils d'agriculteurs qui sont venus rejoindre l'exploitation familiale. ».
Forte de ces bons résultats réalisés sur les 400 m2, la coopérative entend désormais s'attaquer à un chantier autrement plus délicat : celui du poulet fermier des Landes. En effet, si en 2009, les objectifs de production qu'elle s'était fixés tant pour les poulets fermiers Gascogne que pour les pintades fermières des Landes ont été atteints, elle déplore encore une perte importante de volumes sur les poulets label Landes. « La volonté du conseil d'administration, relayée par notre client principal LDC, est non seulement de ne pas làcher cette production mais surtout de la développer », assure le président. Aussi, Volailles d'Albret a-t-elle mis sur pied un vaste programme visant à produire quelque 10 000 poulets des Landes par semaine d'ici trois ans.
Deux piliersCe plan s'appuie sur deux piliers : « jouer sur l'existant et construire l'avenir ». L'idée est d'une part de conserver les volumes actuels sur les petites cabanes existantes « pour l'image traditionnelle de cette production dans nos campagnes », notamment à destination des marchés traditionnels.
Pour les marchés GMS, la coopérative entend développer « des sites optimisés, adaptés à l'agriculture moderne tout en respectant le cahier des charges » qui impose des bàtiments d'une surface inférieure ou égale à 150 m2. « La problématique consiste à résoudre 80 % des problèmes liés à la production en cabanes mobiles, précise le directeur. Il s'agit de réduire la pénibilité du travail, notamment l'alimentation et le nettoyage. »
Pour cela, Volailles d'Albret propose un concept de cabanes fixes de 90 m2 avec alimentation automatique gràce à un silo et une chaîne aérienne, et un nettoyage curage facilité par la grandeur des portails (3,50 mètres). Outre les subventions de l'Europe, de l'État, de la Région et du Département (PMBE-AREA, PPE), les éleveurs qui s'engageront dans ce programme pourront bénéficier d'aides directes de la part de la coopérative : 1 500 euros d'aide par cabane mobile de 60 m2, 15 000 euros par site de cinq cabanes fixes de 90 m2 ou par site de trois bàtiments de 150 m2 de type lanterneau.
Cécile Agusti
Alors que Klaus a mis à terre 11 % du potentiel de production, « la baisse des mises en place ne s'établit qu'à 1 % par rapport à l'année dernière ». Ce bon résultat a été rendu possible gràce « aux réparations rapides des bàtiments, à la dérogation sur les densités accordée par l'INAO jusqu'aux mises en place de mai, et à la mise en production des premiers bàtiments issus de notre plan de développement », insiste M. Berginiat.
Succès des 400 m2Car ce plan, visant à construire des bàtiments de 400 m2 chez les éleveurs, a rencontré un vif succès. Depuis janvier 2009, 77 éleveurs ont été prospectés. Quarante-trois bàtiments sont d'ores et déjà acquis, dont vingt-huit sont entrés en production et quinze qui le seront d'ici août. Douze autres sont sur les rails, ayant obtenu leur permis de construire ou étant en passe de l'obtenir. Enfin, vingt et un bàtiments supplémentaires pourraient voir le jour à partir de novembre, si les démarches administratives, qui ont été lancées, aboutissent. La moitié de ces nouveaux bàtiments est programmée dans les Landes, 20 % en Lot-et-Garonne, 19 % dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 % en Gironde. « L'aspect très positif de ce plan de développement, c'est que 30 % des réalisations émanent de nouveaux producteurs. Et 20 % supplémentaires correspondent à des femmes ou à des fils d'agriculteurs qui sont venus rejoindre l'exploitation familiale. ».
Forte de ces bons résultats réalisés sur les 400 m2, la coopérative entend désormais s'attaquer à un chantier autrement plus délicat : celui du poulet fermier des Landes. En effet, si en 2009, les objectifs de production qu'elle s'était fixés tant pour les poulets fermiers Gascogne que pour les pintades fermières des Landes ont été atteints, elle déplore encore une perte importante de volumes sur les poulets label Landes. « La volonté du conseil d'administration, relayée par notre client principal LDC, est non seulement de ne pas làcher cette production mais surtout de la développer », assure le président. Aussi, Volailles d'Albret a-t-elle mis sur pied un vaste programme visant à produire quelque 10 000 poulets des Landes par semaine d'ici trois ans.
Deux piliersCe plan s'appuie sur deux piliers : « jouer sur l'existant et construire l'avenir ». L'idée est d'une part de conserver les volumes actuels sur les petites cabanes existantes « pour l'image traditionnelle de cette production dans nos campagnes », notamment à destination des marchés traditionnels.
Pour les marchés GMS, la coopérative entend développer « des sites optimisés, adaptés à l'agriculture moderne tout en respectant le cahier des charges » qui impose des bàtiments d'une surface inférieure ou égale à 150 m2. « La problématique consiste à résoudre 80 % des problèmes liés à la production en cabanes mobiles, précise le directeur. Il s'agit de réduire la pénibilité du travail, notamment l'alimentation et le nettoyage. »
Pour cela, Volailles d'Albret propose un concept de cabanes fixes de 90 m2 avec alimentation automatique gràce à un silo et une chaîne aérienne, et un nettoyage curage facilité par la grandeur des portails (3,50 mètres). Outre les subventions de l'Europe, de l'État, de la Région et du Département (PMBE-AREA, PPE), les éleveurs qui s'engageront dans ce programme pourront bénéficier d'aides directes de la part de la coopérative : 1 500 euros d'aide par cabane mobile de 60 m2, 15 000 euros par site de cinq cabanes fixes de 90 m2 ou par site de trois bàtiments de 150 m2 de type lanterneau.
Cécile Agusti