Adapter le candidat à l'emploi
Pôle emploi propose deux dispositifs de formation des demandeurs d'emploi, afin de résorber efficacement l'écart entre les compétences du candidat retenu pour un emploi et les compétences requises par le poste.
Afin de satisfaire les besoins de recrutement des employeurs, des actions de formation courte, sur 400 heures maximum, peuvent être organisées par Pôle emploi. Elles permettent d'adapter le profil du candidat aux exigences du poste. Il s'agit de l'action de formation
préalable au recrutement (AFPR) ou de la préparation opérationnelle à l'emploi (POE). À chaque contrat son dispositif
Le premier dispositif s'adresse aux recrutements dans le cadre d'un CDD de 6 à 12 mois, le second concerne les embauches en CDI et CDD de plus de 12 mois. Peu connus des agriculteurs, groupements d'employeurs agricoles, CUMA ou entrepreneurs de travaux agricoles en recherche de salariés, ces aides au recrutement sont pourtant précieuses dans un secteur d'activité où les candidats ne sont pas légion. Sont en effet concernés les employeurs rencontrant des difficultés de recrutement et disposés à recruter en fin de formation. Cette dernière s'adresse exclusivement à des demandeurs d'emploi, c'est-à -dire inscrits à Pôle emploi. Durant son stage de formation professionnelle, le demandeur d'emploi perçoit l'aide au retour à l'emploi formation (AREF) s'il est demandeur indemnisé ; s'il ne l'est pas, il perçoit une rémunération de formation Pôle emploi (RFPE). Il bénéficie d'une affiliation à un régime de protection sociale. « L'employeur ne le rémunère pas, même si la formation est réalisée en tutorat » précise la directrice de Pôle emploi à Mont-de-Marsan, Isabelle Barret. En effet, dans le cas de l'AFPR, la formation peut être réalisée par l'employeur directement en interne, en tutorat (dans ce cas, l'employeur perçoit une indemnité entre 5 et 8 euros de l'heure) ou par un organisme de formation agréé. Une formation mixte est également envisageable : période de tutorat assurée en interne par l'employeur adossée à une période de formation par un organisme de formation. En POE, la formation est par contre obligatoirement dispensée par un organisme de formation. « Cette formation est courte, ne dépassant pas 400 heures, et elle est non qualifiante » tient à souligner Chantal De Borger, conseillère emploi. Elle a pour objectif d'apporter une ou des compétences manquantes à un candidat que l'employeur souhaiterait recruter. « Ainsi, au terme de la formation, quand l'embauche est effective, le salarié est immédiatement opérationnel. Ces dispositifs sont vraiment une aide à la réactivité ». Les conseillères indiquent que la mise en place de la convention (dont la forme est relativement simple) est précédée d'échanges avec l'employeur et le demandeur d'emploi afin de bien définir les attentes de chacun, les freins et ainsi éviter les risques d'échec. « C'est à la carte, au cas par cas » poursuivent-elles. D'autre part, durant la formation, un suivi est assuré par l'établissement chargé de l'emploi. « Si les choses se passent mal, il est évident que le dispositif est stoppé ». Dispositifs efficaces
Concrètement, les échecs sont rares. Tant l'AFPR que la POE enregistrent un bon taux de retour à l'emploi. En agriculture, ils sont particulièrement utilisés, avec succès, pour l'embauche de salarié dans les secteurs du gavage ou de la taille. « Il est cependant envisageable de l'étendre à tous types de production agricole, y compris la conduite de tracteur si le demandeur d'emploi a déjà une petite expérience en la matière » précise Chantal De Borger. Il est à noter que le dispositif de formation n'exclut pas une période d'essai en début de contrat de travail. « Le dispositif de formation n'est par contre absolument pas destiné à tester le salarié, insiste-t-elle. Il a pour but uniquement la formation ».
Pour plus de renseignements, contacter le service emploi régional Aquitaine au 3995 qui bascule l'appel sur l'agence la plus proche de l'exploitation.
préalable au recrutement (AFPR) ou de la préparation opérationnelle à l'emploi (POE). À chaque contrat son dispositif
Le premier dispositif s'adresse aux recrutements dans le cadre d'un CDD de 6 à 12 mois, le second concerne les embauches en CDI et CDD de plus de 12 mois. Peu connus des agriculteurs, groupements d'employeurs agricoles, CUMA ou entrepreneurs de travaux agricoles en recherche de salariés, ces aides au recrutement sont pourtant précieuses dans un secteur d'activité où les candidats ne sont pas légion. Sont en effet concernés les employeurs rencontrant des difficultés de recrutement et disposés à recruter en fin de formation. Cette dernière s'adresse exclusivement à des demandeurs d'emploi, c'est-à -dire inscrits à Pôle emploi. Durant son stage de formation professionnelle, le demandeur d'emploi perçoit l'aide au retour à l'emploi formation (AREF) s'il est demandeur indemnisé ; s'il ne l'est pas, il perçoit une rémunération de formation Pôle emploi (RFPE). Il bénéficie d'une affiliation à un régime de protection sociale. « L'employeur ne le rémunère pas, même si la formation est réalisée en tutorat » précise la directrice de Pôle emploi à Mont-de-Marsan, Isabelle Barret. En effet, dans le cas de l'AFPR, la formation peut être réalisée par l'employeur directement en interne, en tutorat (dans ce cas, l'employeur perçoit une indemnité entre 5 et 8 euros de l'heure) ou par un organisme de formation agréé. Une formation mixte est également envisageable : période de tutorat assurée en interne par l'employeur adossée à une période de formation par un organisme de formation. En POE, la formation est par contre obligatoirement dispensée par un organisme de formation. « Cette formation est courte, ne dépassant pas 400 heures, et elle est non qualifiante » tient à souligner Chantal De Borger, conseillère emploi. Elle a pour objectif d'apporter une ou des compétences manquantes à un candidat que l'employeur souhaiterait recruter. « Ainsi, au terme de la formation, quand l'embauche est effective, le salarié est immédiatement opérationnel. Ces dispositifs sont vraiment une aide à la réactivité ». Les conseillères indiquent que la mise en place de la convention (dont la forme est relativement simple) est précédée d'échanges avec l'employeur et le demandeur d'emploi afin de bien définir les attentes de chacun, les freins et ainsi éviter les risques d'échec. « C'est à la carte, au cas par cas » poursuivent-elles. D'autre part, durant la formation, un suivi est assuré par l'établissement chargé de l'emploi. « Si les choses se passent mal, il est évident que le dispositif est stoppé ». Dispositifs efficaces
Concrètement, les échecs sont rares. Tant l'AFPR que la POE enregistrent un bon taux de retour à l'emploi. En agriculture, ils sont particulièrement utilisés, avec succès, pour l'embauche de salarié dans les secteurs du gavage ou de la taille. « Il est cependant envisageable de l'étendre à tous types de production agricole, y compris la conduite de tracteur si le demandeur d'emploi a déjà une petite expérience en la matière » précise Chantal De Borger. Il est à noter que le dispositif de formation n'exclut pas une période d'essai en début de contrat de travail. « Le dispositif de formation n'est par contre absolument pas destiné à tester le salarié, insiste-t-elle. Il a pour but uniquement la formation ».
Pour plus de renseignements, contacter le service emploi régional Aquitaine au 3995 qui bascule l'appel sur l'agence la plus proche de l'exploitation.