Assurance récolte : Macron rend les derniers arbitrages
Au cours de son déplacement sur la fête agricole Terres de Jim, le 9 septembre, Emmanuel Macron a confirmé ce que les organisations professionnelles agricoles attendaient avec impatience, c’est-à-dire la mise en place des critères européens Omnibus «20/70/90» en matière d’assurance récolte.
Au cours de son déplacement sur la fête agricole Terres de Jim, le 9 septembre, Emmanuel Macron a confirmé ce que les organisations professionnelles agricoles attendaient avec impatience, c’est-à-dire la mise en place des critères européens Omnibus «20/70/90» en matière d’assurance récolte.
Autrement dit, le seuil de déclenchement est fixé à 20% de pertes, tandis que l’État subventionnera à hauteur de 70% les polices d’assurances des agriculteurs. Enfin, il interviendra à hauteur de 90% pour le déclenchement de la solidarité nationale.
«Avec ce dispositif nous voulons créer un appel d’air et inciter les agriculteurs à s’assurer», a dit le Président de la République. Cependant, ce dispositif est soumis à une clause de revoyure «si on dépasse 680 millions d’euros. On remet alors tout le monde autour de la table ».
«Un aboutissement positif»
Dans un communiqué commun, la FNSEA et JA ont salué la décision du Chef de l’État pour avoir «posé les jalons d’une réforme structurante de la gestion des risques en agriculture». Pour les deux organisations, c’est un «travail constructif» avec les associations spécialisées et les filières qui a permis d’aboutir «positivement».
La FNSEA et JA pressent maintenant le gouvernement «d’agir vite» pour que les compagnies d’assurances soient prêtes avant le 1er janvier 2023. Les deux syndicats lui demandent aussi de refondre la « règle de la moyenne olympique quinquennale servant de base à l’historique de rendement ».