Couverts végétaux : de la contrainte à l’opportunité
Intégrer la pratique des couverts végétaux dans son système d’assolement, c’est investir dans la fertilité des sols et dans la production future tout en préservant l’environnement.

Le coût des engrais azotés et les contraintes réglementaires grandissant, la mise au point de systèmes de cultures moins dépendants aux engrais minéraux est devenue une nécessité. Ils doivent permettre, à moyen terme, de maintenir la compétitivité des exploitations agricoles françaises, notamment celles du Sud-Ouest.
Dans le cas du maïs cultivé en rotation, l’introduction d’un couvert intermédiaire est sans doute l’une des possibilités les plus prometteuses pour réduire la fertilisation azotée minérale de la culture suivante. Il est donc important de mettre en place des couverts capables de produire beaucoup de biomasse et une restitution maximale.
La réussite d’un couvert hivernal repose sur quelques principes de base qu’il s’agit d’appliquer au mieux afin d’en tirer un maximum de bénéfices, qu’ils soient agronomiques, environnementaux ou économiques.