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Deux agricultrices rejoignent les rangs des soldats du feu

La convention signée cet été entre le SDIS 64, la chambre d’agriculture, la FDSEA et le Service de remplacement 64 porte déjà ses fruits. Liberty Mead, éleveuse équine, et Julie Pecqueux, éleveuse ovine, se sont engagées comme sapeur-pompier.

 

En septembre, Liberty Mead, éleveuse ovine à Lanne-en-Barétous, a profité d’une personne durant trois semaines pour se former comme sapeur-pompier.
© Sdis 64

Alors qu’ils étaient encore nombreux il y a quelques années, les agriculteurs deviennent rares dans les rangs des centres du SDIS 64 (service départemental d’incendie et de secours). Sur les 1.800 volontaires, on en dénombre seulement 40. Une faible part que justifiait dans nos colonnes (Sillon du 12 août) Alain Cornu — éleveur à Iholdy et adjoint au chef de centre de cette même commune — par un élément: le manque de temps et la difficulté actuelle «de concilier une activité agricole et d’être pompier.»

Une convention efficace

Face à cette situation, le Service de remplacement, la chambre d’agriculture et la FDSEA ont signé cet été une convention inédite avec le SDIS des Pyrénées-Atlantiques dont l’objectif vise à attirer les agriculteurs à revenir vers cette activité en bénéficiant d’une aide au remplacement pour suivre les formations nécessaires. «Dorénavant, chaque fois qu’un agriculteur va en stage, il a la possibilité de faire appel à la personne de son choix pour être remplacé sur la ferme la durée du stage. Ce remplacement est financé par le SDIS», rappelle Natacha Bierre, responsable communication à la DDSIS.

Julie Pecqueux, éleveuse équine et sapeur-pompier au centre de Lasseube, et Liberty Mead, éleveuse ovine installée à Lanne-en-Barétous et volontaire au centre d’Arette, officient depuis peu comme sapeur-pompier. Originaire d’Angleterre et arrivée en France en 2018 où elle évolue depuis aux côtés de son mari dans un élevage de brebis laitière avec un atelier de transformation fromagère, Liberty Mead rêve de rejoindre les soldats du feu. Mais le manque de disponibilité l’en empêchait.

Cette nouvelle convention a donc été une aubaine pour elle. «Entre septembre et octobre, au moment de descendre le troupeau des estives, j’ai suivi deux formations de suite durant trois semaines. J’ai pu être remplacé durant toute la période par une personne. C’est une très bonne initiative», se réjouit-elle.

Baptiste Ducasse

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