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Du 20 au 28 mai, l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine fait salon

Le salon de l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine se tient du 20 au 28 mai à Bordeaux. Les organisateurs veulent continuer d’intéresser le grand public et les professionnels. Ces derniers, et tout particulièrement ceux de l’élevage, sont attendus le week-end prochain à l’occasion des trois jours d’Aquitanima et des concours de races.

file-Clin d’œil à l’élargissement du salon et à sa dimension Nouvelle-Aquitaine, la mascotte 2017, un baudet du Poitou, est venue poser aux côtés des présidents Dominique Graciet et Alain Rousset.
Clin d’œil à l’élargissement du salon et à sa dimension Nouvelle-Aquitaine, la mascotte 2017, un baudet du Poitou, est venue poser aux côtés des présidents Dominique Graciet et Alain Rousset.

L’édition 2017 du salon de l’agriculture Nouvelle-Aquitaine qui se tiendra du 20 au 28 mai sera autant celle des événements professionnels que celle du grand public. Et comme le souligne Éric Dulong, président de Congrès et exposition de Bordeaux, «le lien qui unit la foire-exposition et le salon de l’agriculture est un lien fort, de partenariat. Les réussites de l’un et de l’autre vont ensemble. Et ce succès dépend de la présence d’animaux».

Pour Alain Rousset, les neuf jours du salon sont aussi l’occasion «de réfléchir et de se donner des instruments de compréhension de l’agriculture de demain». Ce qui se fait au travers d’un ensemble de conférences et autres réunions, en présence de responsables des organisations professionnelles et des collectivités territoriales.

Un salon complet

L’édition 2017 doit être, surtout, celle de l’aboutissement sous le format de la nouvelle région. «C’est la troisième et dernière année d’un cycle où 2015 marquait l’anticipation de la nouvelle région, et 2016 les premiers pas. L’année 2017 et celle d’un projet régional abouti», explique Dominique Graciet, président de la chambre d’agriculture régionale et du salon agricole néo-aquitain. Une meilleure représentation de cette grande région agricole qu’est la Nouvelle-Aquitaine, tel est l’objectif des organisateurs.

La preuve avec Aquitanima où la filière ovine prend une place de plus en plus importante. Au niveau des bovins, quelques nouveautés sont également au programme. En plus des quatre concours interrégionaux habituels (races Limousine, Blonde d’Aquitaine, Bazadaise, Prim’Holstein), et des présentations des races Brune, Charolaise, Jersiaise, Parthenaise, une nouvelle race fait son entrée: la Salers. La vente aux enchères sera également élargie, avec des Bazadaises en plus des Limousines. «Ces élargissements sont rendus possible par un partenariat nouveau du salon avec Ceva santé animale», explique François Rauscher, commissaire d’Aquitanima.

Un lieu de rendez-vous

Parmi les rendez-vous habituels, l’espace Ferme de Nouvelle-Aquitaine, qui s’agrandit lui aussi, avec la confirmation d’une plus grande place pour les végétaux, l’accueil de plus d’animaux. À partir du 23 mai, le marché des producteurs de pays viendra également s’installer pour animer le salon.

La filière viticole voit sa place renforcée, avec un pôle dédié, dont les attractions fortes seront l’espace Vin’Ecoles, proposant de déguster les vins des lycées viticoles de France, et un espace de découverte sensorielle. Le concours Bordeaux-Vins d’Aquitaine se tiendra le samedi 27 mai au palais des congrès. Le tout sans oublier l’espace gastronomie, présentant les produits de qualité de la région, ou encore la filière équine avec Equitaine, ses nombreuses races en présentation, ses concours, et notamment le retour des Arabian Masters (manche qualificative pour les championnats du monde de pur-sang arabe).

Cluster biosécurité

Mais pour Bruno Millet, commissaire général, «le salon est aussi une appropriation professionnelle». La journée de la région le 22 mai, les États généraux de l’innovation et la conférence permanente de l’agriculture en Nouvelle-Aquitaine le 23 mai, les Assises de l’origine, le Carrefour de l’innovation (organisé par le Crédit agricole et le pôle de compétitivité Agri Sud-Ouest Innovation), et le colloque Ariaso (ex-Uniagro) le 24 mai: les temps dédiés à la réflexion seront nombreux.

Enfin, preuve de l’importance prise par le salon, c’est le 24mai que sera lancé officiellement le cluster biosécurité. «L’agriculture souffre, elle connaît le gel, les crises, les maladies. Avec ce cluster par exemple, on travaille à des réponses à apporter à la crise aviaire», explique Alain Rousset.

Sylvain Desgroppes

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